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Retd

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Par   •  9 Novembre 2015  •  Cours  •  1 182 Mots (5 Pages)  •  920 Vues

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SCHÉMA DU TEXTE DE MARX

Monde de la religion

Monde sans la religion

-Réalisation fantastique de l’être humain

-Misère religieuse

-Bonheur illusoire

-Religion comme opium du peuple

-Soleil illusoire qui se meut autour de l’homme.

-Vérité de l’au-delà.

-Aliénation

-L’être humain ne possède pas de réalité vraie.

-Misère réelle

-Bonheur véritable

-Renoncer à une situation qui a besoin de l’illusion.

-L’homme qui se meut autour de lui-même.

-Vérité de l’ici-bas.

-Démasquer l’aliénation

Misère religieuse

Misère réelle

-Perfection[pic 1]

-Paix

-Santé

-Vie éternelle

-Quiétude. Liberté

-Richesse

-Justice

-Joie, bonheur

-Altruisme, solidarité

-Beauté

-Égalité

-Protection divine

-Satisfaction

-Vertus

-Amour[pic 2]

-Imperfection[pic 3]

-Guerres, conflits

-Souffrances, maladies

-Mort

-Travail

-Pauvreté

-Injustices

-Malheurs

-Égoïsme, solitude

-Laideur

-Inégalités

-Insécurité

-Tentations, envies

-Vices

-Haine

Critique de la religion

Critique de la politique

Critique de la religion déception car perte de l’illusion.

Démasquer l’aliénation = percevoir la manipulation et la soumission injustifiées aux « classes dominantes »

L’homme place tout en Dieu et donc ne s’appartient plus.

Penser et agir par soi-même. L’homme se retrouve seul dans à sa misère et doit se révolter contre elle.

Remise en question du fonctionnement de la société : « lutte des classes », révolte.

L’homme reprend possession de lui-même, de son destin.

Lecture de la fonction de la religion similaire chez Freud : la religion a été créée pour rendre la vie supportable, pour se consoler de la douleur et du sentiment d’insécurité qu’elle représente. Elle crée ce même état de dépendance car l’homme a besoin de se sentir protéger (père→Père).


DOSSIER 3 : RÉVISIONS ET QUESTIONS

1. Qu’est-ce qu’un mythe et à quoi sert-il ?

Le mythe organise et explique le monde. À travers les récits de dieux, déesses, héros et autres figures surnaturelles (= au-delà de toute forme d’observations naturelles et d’expérimentations), il va ordonner le monde en un cosmos c'est-à-dire donner à chaque être et à chaque chose sa place et son sens. Il va également fournir des explications à tous les phénomènes physiques de la nature (soleil, foudre, vent, éclipses….) de même qu’à tout ce qui touche l’être humain (naissance de la société, de la culture et des arts…). De ces explications et de cet ordre, résultent la tranquillité et la paix pour l’esprit de l’homme qui sort de la peur et de l’angoisse de l’inconnu et du mystérieux. Le mythe apaise l’être humain en répondant à ses questions et lui fournit des réponses pour qu’il organise sa vie et sa société.

2. Que relatent les cosmogonies ?

Les cosmogonies relatent l’origine, la création du monde et de certains phénomènes. Toutes les cultures et religions ou spiritualités possèdent leur cosmogonie ou genèse.

3. Comment comprenez-vous que le monde se transforme d’un chaos, d’un tas informe à un tout ordonné, à un cosmos harmonieux ?

L’esprit humain ne peut demeurer dans l’incertitude du sens à donner à sa vie et à son monde : pourquoi y a-t-il donc quelque chose plutôt que rien ? pourquoi le monde existe-t-il ? Pourquoi est-ce que j’existe dans ce monde ? Il faut donc un commencement, une origine à ce tout qu’est le monde. Alors quelle est l’origine de l’origine ? Pour éviter une régression à l’infini, il faut qu’un être parfait qui fasse passer du chaos, du rien au tout du monde, un monde bien structuré et organisé par la divinité.

4. Pourquoi les divinités se multiplient-elles après la genèse du monde ?

La science, au sens où nous l’entendons aujourd’hui, n’ayant pas encore fait son apparition, les hommes ont besoin de comprendre chaque aspect du monde pour se rassurer et pour donner un sens à leur vie et à leurs actions. Que faire lors d’un orage car on ne sait pas ce que c’est, pourquoi cela se produit, si cela va finir ou bien si c’est la fin du monde ? La multiplication des dieux, symbolisant chaque phénomène du monde, va donner un visage au mystère de leur apparition et de leur fonctionnement et va permettre d’orienter l’action humaine. L’orage et le tonnerre sont la preuve de la colère de Zeus (=compréhension du phénomène) et il va falloir le calmer en le priant ou en lui faisant des offrandes (=action sur le phénomène). L’homme peut ainsi comprendre son environnement et agir sur lui,

5. Pourquoi le mythe est-il si souvent anthropomorphique ?

Le mythe a pour vocation d’apporter des réponses pour rassurer les hommes sur le monde qui les entoure et ces réponses seront d’autant plus apaisantes que les dieux auront visage, morphologie et comportement humain. Les hommes pourront bien mieux se les représenter pour les prier et espérer être entendus d’eux. Le mystérieux, l’inconnu acquièrent ainsi un visage connu et rassurant.

6. Pourquoi les anthropogonies n’arrivent-elles qu’après les cosmogonies ?

Il faut d’abord installer le monde et tout ce qui le constitue avant de pouvoir y installer l’homme. La raison de l’existence du monde et des choses précède l’existence humaine pour lui donner un cadre où se déployer, pour donner des justifications à sa situation. Si les hommes sont en bas sous le ciel et inférieurs aux dieux, il faut logiquement avoir organisé cet espace, avoir séparé le haut d’avec le bas, le ciel d’avec la terre pour donner tout son sens à la condition humaine

7. En quoi le mythe est-il en lien avec la morale ?

Le mythe, en ce qu’il est une histoire qui fait du sens, est l’outil de prédilection pour dispenser la morale. C’est à travers les différents récits de dieux, héros et autres que la morale humaine va être décrite : ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter sera campé et incarné par des personnages fabuleux ou divins et chaque histoire fournit une morale, des conséquences claires pour chaque action et que l’homme devra apprendre. Ils sont ainsi des instruments d’éducation et de socialisation dispensant une vérité symbolique et permettant d’organiser la vie en société suivant des règles bien précises.

8. À quoi servent les rites?

Les rites servent à concrétiser, à matérialiser la foi du croyant. Si le sens premier de religion est re-ligere, c'est-à-dire relier, joindre ensemble la divinité avec son croyant, ce sont les rites et les diverses cérémonies qui vont concrètement établir ce pont entre eux. Ils permettent d’établir une communication, un échange entre le divin et l’humain et permettent ainsi la vie dans un espace sacré (entre dieu et l’homme) et la création d’une communauté de croyants qui se reconnaissent dans les mêmes gestes, dans les mêmes rites parce que participant d’une même foi.

9. Quelles sont les différences entre la religion et la philosophie ?

La volonté d’apporter des réponses et un bonheur durable sont les points communs rattachant philosophie et religion mais leur méthode respective les différencie grandement. La religion se base sur la foi, c'est-à-dire sur la confiance absolue dans un être supérieur et dans les réponses et vérités qu’il a données aux êtres humains tandis que la philosophie se sert exclusivement de la raison et recherche des justifications à la mesure de l’intelligence humaine. Si « les voies du Seigneur sont impénétrables » si ses projets ne peuvent être connus et compris de nous car nous sommes infiniment inférieurs à la divinité, la philosophie quant à elle veut tout pénétrer d’intelligence, de compréhension et veut fournir des explications que chaque homme pourrait comprendre par lui-même. La philosophie aussi, n’ayant pas de réponses absolues comme celles fournies par la divinité, doit alors constamment chercher, questionner et se remettre en question et de ce fait elle évolue dans une incertitude qui n’existe pas en religion.

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