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Histoire De L'Art: Fait à la main, fait à la machine ?

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Par   •  27 Avril 2015  •  908 Mots (4 Pages)  •  1 902 Vues

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Fait à la main, fait à la machine ?

Le «fait à la main» et le «fait à la machine» ont un véritable lien chez les artistes, que ce soit en typographie ou en illustration. Nous nous questionnerons donc sur les relations entre le «fait à la main» et le «fait à la machine» dans le travail de création à travers trois documents : La typographie Mistral de Excoffon en 1953, l’affiche Vormgevers de Crouwel en 1968 et l’affichette Ed Fella at Fabrica de Fella en 1997.

Pour cela, nous étudierons dans un premier temps les enjeux culturels, dans un second temps, les enjeux fonctionnels puis les enjeux esthétiques pour finir.

Le fait à la machine est calculé et maîtrisé. C’est pourquoi les artistes apportent leur touche de fait à la main pour apporter du mouvement et un côté plus humain comme Excoffon avec sa typographie Mystral. Ainsi, il retranscrit un mouvement moins calculé tout en la rendant identique par la machine. C’est aussi le cas du collectif Grapus qui réalisent comme Excoffon, des slogans publicitaires à l’aide du style calligraphique. Certains préfèrent mélanger typographie et calligraphie pour mélanger les techniques et obtenir un lien entre celles ci. Fella réalise ainsi un mariage de typographie et de calligraphie dans son affiche Ed Fella at Fabrica. Les typographies sont d’un aspect manuscrites mais surtout variées. Il ajoute à sa touche, des illustrations qui se mélangent au texte et forment elles même des lettres comme le F. On pourrait alors rapprocher ce travail de Paul Rand qui réalisa une affiche Eye-Bee-M en mélangeant lettres et illustrations, il rend l’affiche totalement lisible en un mot. Pourtant, d’autres artistes comme Crouwel, cherche un aspect plus conventionnel malgré un fait à la main imparfait comparé ce que peut faire une machine. Dans Vormgevers, il réalise, à la main, une calligraphie se rapprochant d’une typographie par sa régularité. Schwitters, aussi, fonctionne à travers des calligraphies maîtrisées et des typographies impactantes. Dans le travail de Crouwel, on trouve le fond cadrillé, les lettres semblent contrôlées. Il se rapproche par sa technique du style internationnal Suisse. Il réalise ainsi une calligraphie d’une précision incroyable. La machine vient donc par la suite mettre en forme la calligraphie pour la rendre typographie. Le fait à la main permet donc une création plus personnelle. A travers la Mystral, on retrouve cet aspect personnel et humaine du typographe dans son écriture. L’artiste Ben, joue sur cette calligraphie de sa propre écriture pour écrire des phrases personnelles. Fella, lui, s’inspire de typographies d’enseignes et les retranscrits en calligraphie. Les calligraphies ont des formes imparfaites. Il ne cherche pas la perfection, au contraire, mais cherche un aspect de carnet de recherche pour correspondre à son client : Le centre de recherche.

Dans Ed Fella at Fabrica, l’artiste choisit un aspect expérimental pour mettre en scène son texte. On identifie un rythme de lecture à travers ses mots placés dans différents sens. Par ce texte mis en scène, on retrouve LUM et son oeuvre Sans titre ou le texte est mis en scène comme dans un spectacle et influe sur le rythme. Fella, lui, cherche comme uneprogression de ces différentes calligraphies et typographies qui mènent jusqu’à la fabrique. Crouwel choisit une toute autre

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