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Art de la guerre

Mémoire : Art de la guerre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2014  •  849 Mots (4 Pages)  •  929 Vues

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La tradition associe l'Art de la guerre, à un général nommé Sun Tzu, qui aurait vécu à la fin du vie siècle av. J.-C., et serait entré au service du roi Helu de l'État de Wu. Selon Sima Qian, Sun Tzu aurait fait lire ses Treize chapitres au roi, avant de le conseiller lors de ses campagnes contre l'État de Chu.

Cette attribution a été contestée par des historiens chinois depuis la dynastie des Song, observant l'absence de toute mention de Sun Tzu dans les textes anciens (le Zuo zhuan notamment, qui décrit les guerres entre Wu et Chu), et le fait que les principes défendus par Sun Tzu sont plus adaptés à la période des Royaumes combattants (ive siècle av. J.-C.), qu'à la période des Printemps et des Automnes. L'Art de la guerre fut alors attribué à un descendant supposé de Sun Tzu, Sun Bin, qui écrivit également des traités militaires.

Dans les années 1970, la découverte d'une tombe contenant plusieurs textes militaires a mis fin à cette hypothèse. Si elle ne permet pas de prouver l'existence historique de Sun Tzu, elle démontre l'existence de deux traités distincts :

le Sun Zi (孫子), également appelé Sun Wu Bingfa (孫武兵法), ou Wu Sun Zi Bingfa (吳孫子兵法), attribué à Sun Wu, plus ancien (fin vie-début ve siècle av. J.-C.) ;

le Sun Bin Bingfa (孫臏兵法) également appelé Qi Sun Zi (齊孫子), attribué à Sun Bin, plus tardif (ive siècle av. J.-C.).

On pense aujourd'hui que l'Art de la guerre de Sun Tzu date du début du ve siècle av. J.-C..

Description[modifier | modifier le code]

L'ouvrage est fondé sur le principe suivant : gagner ou perdre une guerre ne se fait pas par hasard, ni par l'intervention des dieux ou des esprits. C'est une question de méthode et de stratégie. De bons principes stratégiques conduisent à la victoire, il est donc important de les étudier.

Il y a deux concepts de base dans ce traité :

d'abord, « prendre les possessions de l'adversaire en entier » (au début du chapitre 3), et les conserver – si possible – intactes, en particulier les civils, car l'ennemi d'aujourd'hui est le sujet de demain. Tout est relié, de sorte que la guerre faite à autrui a un effet (appauvrissement, morts) sur le pays où elle est faite au moment où elle est faite, mais aussi par la suite sur le monde qui l'entoure (destructions, rancunes, déstabilisation). Historiquement, cette idée se justifie par le fait qu'une guerre, du temps de Sun Tzu, opposait forcément des Chinois entre eux (les autres pays du monde étaient très mal connus). Le vainqueur récupérait les sujets du vaincu, car la notion d'ennemi héréditaire n'existait pas.

ensuite, le shi : ce mot renvoie au concept de l'engagement de forces anodines pour faciliter la victoire. Ce déploiement repose sur la préparation, le travail, la bonne connaissance du terrain et des forces en présence (par l'espionnage), et l'adaptation aux circonstances. Il s'agit de s'insérer dans le Tao, d'aller avec le flux.

Ce livre guide aussi le lecteur sur les cinq éléments à prendre

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