Otto Dix, Prager

Fricot Manon et Fietier Paul                                                                                                              3°A

Prager Straβe, HDA (sujet n°1)

Plan :

-Introduction

I-Contexte de l’œuvre et présentation de l’artiste

II-Les horreurs et les conséquences de la guerre

a) Analyse descriptive de l’œuvre

b) Interprétation de l’œuvre

IV-Les œuvres des artistes témoins de la guerre

1. Comparaison avec Born in the USA de Bruce Springsteen
2. Guernica de Pablo Picasso
3. Henri Barbusse, Le Feu, Journal d’une escouade

-Conclusion

Nous allons vous présenter Prager Strasse (Rue de Prague), tableau réalisé par Otto Dix (1891-1969), artiste allemand témoin de la première guerre mondiale, ses œuvres réalistes ont souvent choqué et ont fait polémique.

Prager Strasse est un tableau qui appartient au mouvement expressionisme.

Prager Strasse est exposé au Kunstmuseum à Stuttgart (anciennement Galerie der Stadt). Ce tableau a pour sujet les horreurs et les conséquences de la grande guerre c’est aussi un témoignage de l’expérience de guerre vécu par l’artiste lui même.

Ce tableau va nous servir à illustrer la problématique : Comment les artistes ont-ils témoigné de leur(s) expérience(s) de guerre ?

Nous allons répondre à cette problématique en abordant deux thèmes : les horreurs et conséquences de la guerre et les œuvres des artistes témoins de la guerre.

I-Contexte de l’œuvre et présentation de l’artiste :

Otto Dix est un artiste allemand. Il est né en 1891 et meurt en 1969 à Singen., qui s’est engagé volontairement comme soldat à la première guerre mondiale, guerre qui a profondément marquée l’Europe. Il participe par obligation à la seconde guerre mondiale. Il sert sur le front occidental en 1944-45. Il est fait prisonnier en Alsace par les français. L’horreur de la guerre va marquer la plupart de ses œuvres. Ses œuvres ont très souvent fait polémique en Allemagne. Par ses œuvres, il a souvent remis la société en cause. La plupart de ses œuvres sont choquantes et réaliste. Elles ont été considérés comme « dégénérés » par les nazis. Après la guerre Otto Dix à séjourné à Dresde, c’est là où se trouve la rue de Prague.

En 1920, l’Allemagne est en crise économique, Le pays est sorti perdant de la guerre. Le traité de Versailles à été signé par la république de Weimar (1918-1933). Dans les années 20, c’est les années folles, les gens ont envie de s’amuser et de ne plus penser à cette guerre. Sans oublier que pendant ces années en autre à cause ou grâce à la crise économique, il à une montée en puissance du parti extrême droite : NSDAP (le nazisme), l’Allemagne a aussi un désir de revanche.

III-Les horreurs et les conséquences de la guerre

1. Analyse descriptive de l’œuvre :

Le cadrage serré et oblique crée une impression de confusion et de déséquilibre. Il y a beaucoup d’éléments représentés dans ce tableau, cela donne une impression de chaos.

La boutique de prothèse augmente l’allure désarticulée des personnages.

Les personnages que l’ont ne voit pas entièrement tournent le dos aux gueules cassés, il y a un refus de voir la réalité, les personnages tournent le dos aux problèmes. Ils n’ont plus envie de les voir, ils ne veulent plus penser à la guerre.

On ne voit que les grands mutilés de guerre entièrement, les autres on ne les voit que partiellement alors que justement la société ne voulait plus voir ses gueules cassées.

La gueule cassée du premier plan n’a plus de jambes, il est bien habillé, il porte un chapeau melon, il appartient donc à la bourgeoise. Il a une attitude fière, il est snob et déterminé.

La seconde gueule cassée au deuxième plan, a des jambes et des bras en bois, il n’a plus d’œil. Il a un chapeau de paille déchiré, des haillons, ses yeux vides sont terrifiants, avec sa main valide il fait la manche. Il est donc très pauvre.

L’homme qui s’est battu pour sa patrie au point de perdre plusieurs de ses membres est obligé de mendier dans la rue.  Les prothèses sont devenu un luxe.

Les hommes bourgeois que l’ont ne voit partiellement, ce sont surement des profiteurs de cette guerre, ceux qui se sont enrichis grâce à la guerre. Ils méprisent totalement le mutilé de guerre qui fait l’aumône, il lui donne même un timbre !  

La femme ainsi que la boutique de perruques sont une bonne représentation des années folles. La femme avec sa robe et ses hauts talons est provocatrice, elle représente la nouvelle place de la femme dans la société.  

La fillette orpheline montre les conséquences indirectes de la guerre, ses parents sont mort à cause de cette guerre.

Il n’y a aucun regard entre les différents personnages, les deux mutilés de guerre, les deux anciens camarades de guerre ne s’adresse même pas un sourire. Tout ça parce qu’ils ne sont pas de la même classe sociale.

On voit aussi un journal « Iktatur von Rechts », qui montre la montée au pouvoir du parti Nazi.

La construction du tableau qui est assez particulière fait apparaître une humanité disloquée. La guerre à séparé les gens, ils ne sont plus unis.

La faucheuse représentée est synonyme de la mort, encore omniprésente.

b) Interprétation de l’œuvre :

A la suite de l’analyse de ce tableau, j’ai vu trois thèmes ressortirent, Otto Dix à voulu dénoncer :

-Les horreurs de la guerre : les grands mutilés de guerre y font référence, ainsi que les boutiques de prothèses. La petite orpheline, qui est une conséquence indirecte de la guerre. On peut apercevoir les mutilés de guerre dans la rue. L’horreur est donc maintenant devenue un spectacle banal que l’ont voit dans les rues.

-la violence des contrastes sociaux :  Il y a le mutilé de guerre qui est rentré de la guerre et qui n’a pas réussi à se réintégrer dans la société. En parallèle il y a la gueule cassée bourgeoise. Il ne s’adresse pas un mot. C’est la crise sociale, il y le trottoir avec ses détritus, le mendiant et l’orpheline, la misère et en parallèle on distingue la richesse des autres avec les bourgeois, les profiteurs de guerre. Chaque classe sociale ignore l’autre, il n’y a aucun regard. L’artiste à plus mis en avant la misère

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