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Le véganisme

Thèse : Le véganisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2020  •  Thèse  •  1 284 Mots (6 Pages)  •  577 Vues

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I. Un atout pour l’écosystème

A. Limiter la souffrance animale

Le véganisme est tout d’abord un atout pour l’écosystème. Tout comme le végétarisme, le véganisme était déjà présent au 6ème siècle après J.C. En effet, à cette époque, en Grèce, Orphée et Pythagore refusaient de manger de la chair et de porter de la laine, car ils ne supportaient pas la souffrance faite aux animaux. Une citation de Pythagore assez connu : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous ! ».

Mais c’est véritablement en Inde au 10ème siècle avec la religion du jaïnisme qu’apparait un code moral prônant la non-violence et le respect de toute vie. A cette époque, ils basaient leurs convictions sur un texte : « Toutes les vies sont indépendantes et donc se doivent un mutuel respect, une mutuelle assistance ».

L’hindouisme, s’inscrit également dans le prolongement de cette tradition. Les Hindous sont pour la préservation de toute vie animale. Selon eux, le fait de tuer un être vivant va à l’encontre du dévouement. Certains textes hindous, fixent comme principe de « s’abstenir de blesser » tout être vivant.

Dans les années 1940, le véganisme apparaît. Le mot vegan est créé par Donald Watson en utilisant les premières et dernières lettres du mot anglais « vegetarian » (en Français végétarien). Par la suite il décide de fonder la Vegan Society avec comme slogan : « Le véganisme est la doctrine, selon laquelle les humains doivent vivre sans exploiter les animaux ». Plus tard, il va plus loin, en déclarant que les animaux ne doivent être utilisés ni pour la nourriture, que ce soit la viande, le lait ou encore le miel, ni pour l’habillement et qu’ils ne doivent en aucun cas être exploités et traités avec cruauté, par exemple pour des recherches médicales ou la fabrication de cosmétique.

Depuis plusieurs années, nous voyons de plus en plus de vidéos circuler sur internet, présentant des animaux maltraités principalement dans des abattoirs. Certaines de ces vidéos choquantes, ont permis de faire prendre conscience aux personnes la souffrance animale et les ont conduits à adopter un mode de vie plus sains et ne nécessitant plus la vie animale pour vivre. La plupart des végans refusent de manger de la viande ou de manger des produits conçus à partir des animaux, car pour eux, les hommes n’ont pas besoin d’exploiter et de maltraités les animaux pour survivre.

Une récente publication sur le site de la célèbre association de défense des animaux (L214), vient de publier un article présentant un élevage intensif de cochon le 7 octobre 2020. Dans son article, l’association a publié des images montrant des porcelets malades, des cochons qui se mutilent les uns les autres du fait de leur promiscuité. D'après l'association, les cochons ne peuvent se protéger en se mettant à distance et se font littéralement dévorer vivant. D'après l'association, ces images ne sont pas une exception. En effet, 80% des animaux utilisés dans la production alimentaire sont issus d'élevages intensifs.

B. Limiter la pollution

Le véganisme aurait un impact positif sur l’environnement. En effet, il permettrait de limiter la pollution. Il convient tout d'abord de rappeler que les végans ne mangent ni viande ni de produits issus des animaux. Par conséquent, le véganisme aurait un effet positif sur l'environnement. Il convient tout d'abord de rappeler que l'agriculture et l'élevage représente l'un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (aussi appelé GES). D'après le journal libération, l'agriculture représenterait environ 10% des gaz à effet de serre au sein de l'Union européenne en 2015. En France, l'agriculture représente 17% des gaz à effet de serre, selon les chiffres clés du climat 2018. D'après l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les produits alimentaires représentent 23% des émissions de gaz à effet de serre des ménages.

D'après une récente étude, l'élevage serait la 2e cause d'émission de gaz à effet de serre, ce qui représente 14,5% des émissions globales avant les transports.

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