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Étude de document - adaptations à l'altitude des Tibétains

Étude de cas : Étude de document - adaptations à l'altitude des Tibétains. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2022  •  Étude de cas  •  983 Mots (4 Pages)  •  385 Vues

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Le Hégarat Iris

ETUDE DE DOC ADAPTATION A L’ALTITUDE DES TIBETAINS

Les débuts de l'escalade de l'Himalaya au XXe siècle ont porté à l'attention des scientifiques sur les performances physiques extraordinaires des Tibétains à haute altitude. Pourquoi les Tibétains ne souffrent ni du mal aigu des montagnes ni de la maladie chronique des montagnes ? Il y aurait-il une origine génétique à cette particularité ? Afin de répondre à cette problématique nous expliquerons, dans une première partie, pourquoi les Tibétains ne souffrent ni du mal aigu des montagnes ni de la maladie chronique des montagnes, puis, dans une seconde partie l’origine génétique de cette particularité. (Nous répondrons à la problématique à partir des documents proposés et de leurs commentaires également fournis sous forment de textes.)

Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) est une maladie qui survient principalement chez les personnes ne vivant pas à haute altitude et qui ne sont donc pas habitué à la diminution de la pression en dioxygène qui est causée par la baisse de la pression atmosphérique avec l’altitude que l’on observe sur la figure 1. Le MAM, dont la fréquence d’apparition augmente avec l’altitude d’après la figure 3, et qui est relié à une diminution de la fixation du dioxygène par le sang au niveau des alvéoles pulmonaires et donc de la quantité de dioxygène transportée par l’hémoglobine du sang artériel (voir figure 2), induit maux de tête, vomissements, essoufflement, grande fatigue, et donc empêche de faire des efforts intenses en diminuant la consommation maximale d'oxygène par l'organisme. (comme indiqué sur la figure 4). Ses symptômes disparaissent au bout de quelques jours de séjour en altitude comme le montre le graphique de la concentration d’hémoglobine en fonction de l’altitude et de la durée du séjour (voir figure 5). Or d’après les auteurs du document, « les Tibétains vivant en permanence à 3000-4500 mètres d'altitude sont capables de faire des efforts intenses et ne souffrent pas du mal chronique des montagnes. » (début du paragraphe « Les caractéristiques biologiques des Tibétains vivant en permanence à 3000-4500 mètres d’altitude »). La maladie chronique des montagnes, quant à elle, est une conséquence à long terme (plusieurs semaines à plusieurs mois) d’un séjour en altitude qui, pour compenser la diminution de la fixation du dioxygène, crée une augmentation de la concentration d’hémoglobine dans le sang (afin de mieux gérer le peu de dioxygène disponible)(figure 5) induisant une forte polyglobulie (figures 6) avec une plus grande viscosité du sang, d’où des risques accrus de d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque, ainsi que d’œdème pulmonaire. Or, d’après les figures 7 et 8, la concentration d’hémoglobine chez les tibétains reste très inférieure à celle chez les chinois Hans vivant à 4000m d'altitude, ou celle des résidents US vivant au niveau de la mer, ou celle des Boliviens Aymara vivant à 4000m. A l’instar des auteurs du document, on peut donc conclure : « l'originalité des Tibétains réside dans le fait que contrairement aux autres populations vivant à haute altitude, ils n'ont pas de polyglobulie. En conséquence le mal chronique des montagnes liées à la polyglobulie n'existe pas ou est très rare chez les Tibétains ». Et vivant en permanence à haute altitude, ils ne sont pas soumis au MAM.

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