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Plasticité cérébrale

Étude de cas : Plasticité cérébrale. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2017  •  Étude de cas  •  735 Mots (3 Pages)  •  960 Vues

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BELAIDI Zinat                                                      DM SVT                                                              21/02

HADJ BRAHIM Lilia

1ereS3

La plasticité cérébrale est la capacité du cerveau à modifier le fonctionnement et l'organisation de ses neurones en fonction des expériences vécues. Une étude est réalisée sur des peronnes non pianistes afin qu'elles apprennent à jouer du piano sur une durée de temps bien définie. Pour qu'elles acquièrent une bonne maîtrise, une pratique régulière est indispensable. Cette étude va alors nous permettre d'établir une relation entre apprentissage et plasticité cérébrale. Cette étude à été réalisée en deux parties, nous analyserons donc la première partie de l'étude puis, la seconde partie.

La première partie de l'étude est réalisée sur un groupe de personne, qui ont pratiqué pendant 5 jours, un exercice de piano avec une seule main, qui consistait à frapper les touches régulièrement. A l'issue de l'exercice un test est effectué, ou ces personnes devait réaliser le mouvement appris, 20 fois de suite. Un graphique des résultats est alors mis en place. En analysant ce graphique, on constate tout dabord une diminution constante du nombre d'erreurs qui passent de 21 à 4 au fil des jours. De plus, l'intervalle de temps entre les touches se réduit; les personnes ne présentent plus aucune gène ni oscillations. On remarque alors une constante évolution de la performance, et on peut parler d'apprentissage et de plasticité cérébrale a long terme.

Le tableau réalisée ensuite, nous présente les modifications des cartes motrices des muscles fléchisseurs des doigts. Une seule main est entraînée à cet exercice pendant 20 minutes, et les cartes motrices sont alors mises en place avant et après la séance pour les deux mains pendant 5 jours. On remarque que les cartes motrices présentent une surface plus grande pour la main entraînée, donc l'aire  du cortex est beaucoup plus stimulée au fil des jours. Le cerveau peut donc étendre le territoire de la carte motrice. On affirme alors notre hypothèse sur l'apprentissage et la plasticité à long terme. Cependant  même après 20 minutes seulement d'entraînement cette surface reste croissante. On peut alors parler d'apprentissage et de plasticité à court terme. On en conclut donc quand à 2 types de modifications cérébrales lié à l'apprentissage et l'entraînement.

La deuxième partie de l'étude à consisté à séparer ces personnes en deux groupes distincts. Le premier groupe à continué l'exercice pendant 4 semaines, quand au second il a cessé l'apprentissage. Les mêmes test sont alors réalisés sur les deux groupes. Sur le graphique du groupe 1, on constate une évolution constante jusqu'a une totale maîtrise, due à l'effet de l'entraînement,mais le taux de réussite chute le lundi car l'entraînement n'est pas réalisé le week end. Le graphique du groupe 2, nous montre que l'on retrouve un retour à l'état initial et une forte régression. Il faut donc continuer l'entraînement si l'on veut conserver de bonnes performances.

Le tableau des cartes motrices est mis en place le lundi avant l'entraînement et le vendredi après l'entraînement. On remarque que l'aire du cortex est très stimulée après l'entraînement et qu'elle retrouve sa taille initiale au bout de la derniere semaine. L'aire avant l'entraînement n'est pas stimulée, mais elle s'aggrandit quand même et la grande différence entre l'aire le lundi et le vendredi n'est presque plus visible à la fin. On peut alors supposer que lors de ces 6 semaines le cerveau s'est adapté grâce à cette pratique régulière et que l'entraînement stabilise l'étendue de l'aire du cortex.

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