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Les vestiges de Ҫatalhöyük

Étude de cas : Les vestiges de Ҫatalhöyük. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2020  •  Étude de cas  •  869 Mots (4 Pages)  •  448 Vues

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Le domaine continental et sa dynamique

Parmi les vestiges de Ҫatalhöyük en Turquie, qui constituaient l’une des plus anciennes villes connues, on a découvert une peinture murale vieille de plusieurs milliers d’années. Cette peinture a fait l’objet de nombreuses interprétations chez les chercheurs. Pour certains d’entre eux, la peinture murale représenterait une peau de léopard au-dessus de motifs géométriques. Mais pour d’autres, il s’agirait d’une représentation d’un volcan en éruption, surplombant la ville. Ce qui signifierait que les habitants de Ҫatalhöyük auraient assisté à une éruption volcanique du mont Hasan Dagi.

C’est cette deuxième interprétation qui semble la plus probable, nous allons donc tenter de trouver des arguments appuyant cette hypothèse.

I/ Une région similaire à la peinture murale.

On peut observer grâce à la représentation de l’ancienne ville de Ҫatalhöyük à l’époque de la peinture, présentée par le document 1a, les maisons forment les mêmes motifs géométriques que celles de la peinture murale. On peut donc en déduire que celle-ci représentait bien la ville de Ҫatalhöyük.

De plus, grâce à la photographie du document 1b, on observe que le mont Hasan Dagi possède deux sommets jumeaux, similaires à la représentation du volcan en éruption par la peinture mural. On en déduit donc que celle-ci a également représenté le mont Hasan Dagi, en éruption, au-dessus de Ҫatalhöyük.

II/ Le contexte géographique de la région.

Le mont Hasan Dagi et la ville Ҫatalhöyük sont situés sur la plaque Anatolienne, d’après la carte des plaques présentée par le document 2. On observe que la plaque Africaine est subduite en-dessous de la plaque Anatolienne, d’après cette même carte.

Or, la subduction entraîne l’hydratation des péridotites appartenant au manteau lithosphérique de la plaque supérieure. Cette hydratation permet la fusion partielle de ces roches, parfois à des kilomètres plus loin du lieu de subduction, à l’intérieure de la plaque supérieure à la plaque subduite. Le produit de cette fusion partielle des péridotites est nommé magma, et la fusion entraîne la création de chambres magmatiques, où est stocké le magma produit. La remontée de ce matériel magmatique forme alors des volcans. Ainsi, un volcan marque l’emplacement de chambres magmatiques en profondeur, et s’il est actif, il marque également une subduction.

On peut donc en déduire que le mont Hasan Dagi, s’il représente le volcan de la peinture murale, est situé au-dessus de chambres magmatiques, au centre de la plaque Anatolienne, créées par la subduction de la plaque Africaine sous la plaque Anatolienne.

On peut vérifier cette hypothèse grâce au document 3, présentant les écarts de vitesse des ondes sismiques par rapport à la normale, à une profondeur de 50km. On observe ainsi que le mont Hasan Dagi est situé dans une zone où l’écart de vitesse est de -3,5 % à -4 % par rapport à la normale.

Or, on peut expliquer ce ralentissement des ondes sismiques par la présence de magma à une profondeur de 50km. En effet, le magma est un matériel visqueux, et cette viscosité ralentit la

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