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Les associations phénotypiques

Étude de cas : Les associations phénotypiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2017  •  Étude de cas  •  1 240 Mots (5 Pages)  •  563 Vues

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Nous savons qu’aux sein d’une même espèce, les membres de celle-ci ne se ressemblent pas nécessairement tous et affichent des différences. Ils possèdent donc des différences phénotypiques. Mais qu’est-ce que le phénotype et par quoi est-il affecté

Le phénotype est l'ensemble des caractéristiques visibles d'un organisme : couleur des cheveux, des yeux, forme des oreilles ou du nez, taille, groupe sanguin... On considère que le phénotype est en partie l'expression visible du génotype, définissant lui, le patrimoine génétique de l'organisme composé de différents gènes héréditaires. Toutefois, le phénotype peut aussi être fortement influencé par l'environnement : la peau peut brunir sous l'effet du soleil, un membre être perdu lors d'un accident... L'alimentation peut aussi avoir d'importantes répercussions sur le phénotype. Le phénotype en génétique est généralement définie en 3 catégories : phénotype macroscopique, phénotype cellulaire et phénotype moléculaire, bien qu’on puisse aussi parler de phénotype comportemental.

Plusieurs mécanismes à différents niveaux permettent ces différences et je vais vous les expliquer.

Méiose et fécondations : Comme dit plus haut le génotype affecte directement le phénotype car c’est lui qui définit les caractères de l’individu.

La méiose et la fécondation sont les deux étapes fondamentales de la reproduction sexuée. Elles assurent le maintien du nombre de chromosomes au cours des générations successives. Les individus d’une espèce donnée possèdent donc le même caryotype. Ils présentent cependant un phénotype différent. A chaque génération, les allèles sont brassés, de sorte que chaque individu en possède une combinaison unique. Les mécanismes principaux de ce brassage sont :

- Le brassage interchromosomique : Il est dû à la disjonction aléatoire et indépendante des chromosomes homologues à l’anaphase I de la méiose. Le brassage interchromosomique permet de produire 2^2 = 4 catégories de gamètes différents pour 2 paires de chromosomes homologues et pour deux méioses différentes et donc 2n catégories de gamètes pour n paires de chromosomes homologues soit 2n chromosomes et pour toutes les méioses possibles.

- le brassage intrachromosomique : Lors de la prophase et la métaphase de la première division de la méiose, les chromosomes homologues à deux chromatides sont étroitement appariés formant ainsi des tétrades. On observe des enjambements de chromatides qui se croisent formant des chiasmas. A leur niveau, peuvent se produire des échanges symétriques de portions de chromatides. Ce phénomène appelé recombinaison par crossing-over aboutit à un échange d’allèles entre les chromatides des chromosomes homologues et donc à une nouvelle combinaison allélique : les chromatides sont dits recombinées.

Enfin la fécondation amplifie cet effet puisque en réunissant aléatoirement un gamète mâle et un gamète femelle amplifie considérablement le brassage génétique. Chacun des gamètes possède une combinaison d’allèles parmi l’extrême diversité des combinaisons possibles. La fécondation de ces deux gamètes conduit à doter toute cellule œuf d’une combinaison originale des allèles des gènes de l’espèce.

Maintenant, si on exclut la génétique, le phénotype peut aussi être affecté par l’environnement dans laquelle l’espèce vit. En effet des éléments de l’environnement qui l’entoure peut changer son phénotype, par exemple : Un humain peut perdre un bras dans un accident ou sa peau peut brunir au soleil. Le phénotype d’une espèce est aussi défini par son comportement. La diversité d’une espèce peut aussi résulter d'un apprentissage : il arrive qu'une innovation comportementale se transmette de génération en génération, sans modification génétique associée. En effet, on constate que si certains comportements se retrouvent systématiquement chez tous les individus d'une même espèce et semblent innés, d'autres sont très variables d'un individu à l'autre.

Finalement, un autre élément qui peut influencer grandement le phénotype sont les associations symbiotiques. Mes collègues vous ont expliqué le principe d’associations symbiotiques mais

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