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La syndactylie

Étude de cas : La syndactylie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2016  •  Étude de cas  •  491 Mots (2 Pages)  •  2 428 Vues

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        Quand un patient est atteint de syndactylie certains de ses doigts sont soudés. Il a des difficultés à différencier les sensations tactiles en provenance des différents doigts. Nous nous demanderons comment la syndactylie entraîne une faible discrimination tactile et comment une opération chirurgicale permet de l'améliorer.

Tout d'abord nous expliquerons cette faible discrimination tactile puis nous expliquerons l'amélioration observée après l'opération chirurgicale.

        Le document 1 nous montre qu'on peut localiser les zones activées du cortex lors d'une sensation tactile. On peut alors définir la localisation de ces zones par les écarts de coordonnées y et z (en cm) pour les diférents doigts. On a ainsi un moyen de représenter les doigts dans le cortex. Cela permet donc d'évaluer discrimination tactile dans le cerveau et d'en avoir une image, comme le montre les doc 1b, 2 et 3.

Contrairement au patient atteint de syndactylie (doc.2) qui a les zones du cortex de ces trois doigts qui se superposent en quelque sorte, on constate que chez l'adulte sain du doc1. Les zones des 5 doigts sont nettement plus espacés. Cette superposition chez le patient peut expliquer une une difficulté à différencier les sensations tactiles puisqu'une même zone peut correspondre à des infos venant de 2 doigts. Le patient atteint de syndactylie ne peut donc pas savoir si la sensation perçue provient du majeur,de l'annulaire, du petit doigt (auriculaire) ou du pouce.

On constate aussi que la soudure des doigts se traduit au niveau cérébral par le rapprochement de zones sensitives, leurs centres sont regroupés entre 10,4cm et 10cm soit 0,4 cm, contre 10,3-8,8= 1,5cm chez le témoin.

Cette superposition et ce rapprochement expliquent que la discrimination tactile soit faibles chez le patient atteint de syndactylie.

        Aprés l'opération qui a permis la séparation du petit doigt, on constate que les zones des 3 doigts sont nettement plus disjointes. Il n'y a plus superposition après l'opération, donc plus de difficulté à différencier les sensations tactiles.

De plus on constate que la séparation chirurgicale des doigts se traduit au niveau cérébral par l'éloignement des zones sensitives, elles sont maintenant plus espacées environ (10,4-9,3=)0,9cm, contre 0,4cm avant l'opération.

Cette absence de superposition et cet éloignement expliquent que la discrimination tactile c'est amélorée, ce qui explique l'améloration observée après l'opération.

Toutes ces modifications observées chez un même patient témoignent de la plasticité cérébrale au niveau du cortex.

        La discrimination tactile est d'origine cérébrale, elle trouve son origine dans le cortex cérébral relié par des chaînes de neurones à l'extrémité des doigts. L'analyse des images cérébrales a montré que la faible discrimination tactile chez le patient s'explique par la superposition des zones de cortex de ses 3 doigts, tout comme l'améloration après  l'opération s'explique par la suppression de cette superposition suite à la séparation du petit doigt. L'intervention chirurgicale a été un succès puisque la plasticité cérébrale a permis l'améloration de la discrimination tactile.

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