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La glycémie

Commentaire de texte : La glycémie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 102 Mots (5 Pages)  •  965 Vues

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D’après la document 1, on peut voir que la glycémie, c’est-à-dire la concentration du glucose dans le sang, est d’environ 1 g.L-1 chez un individu sain. Quand il y a un apport de glucose, par exemple lorsqu’on mange, la glycémie augmente et pour corriger cet excès il y a des réactions métaboliques. Tout d’abord le pancréas sécrète de l’insuline, qui est une protéine permettant d’assimiler le glucose dans les cellules musculaires, hépatiques et aussi les cellules du tissu adipeux. Ainsi la glycémie diminue et redevient normal. A chaque augmentation de la glycémie, cette boucle de régulation permet de corriger l’excès de glucose.

On peut voir sur le document 2 qu’il existe deux types de diabète : le type 1 et le type 2. Chez le témoin, sa glycémie est constante un peu près pour une valeur de 1g. L-1. L’insulinémie pour le témoin augmente fortement, elle passe de 5g. L-1 à 47g.L-1 en environ 30 min, c’est-à-dire peu après le moment où le glucose est ingéré. Donc un apport de glucose provoque l’augmentation de l’insulinémie. La boucle de régulation vue dans le doc 1 est respectée pour garder la glycémie à un taux stable et correct. Pour un diabétique de type 1, l’insulinémie est extrêmement faible et n’augmente pas même si la glycémie augmente. Cela signifie qu’il a un problème au niveau de la sécrétion d’insuline, le diabétique de type 1 n’arrive pas à en produire ce qui perturbe la boucle de régulation. Chez le diabétique de type 2, l’insulinémie augmente en même temps que la glycémie. L’insulinémie n’est pas aussi faible que chez le type 1 mais elle est tout de même moins élevée que chez le témoin (2.2g. L-1 chez le diabétique type 2 contre 2.5 pour le témoin). Son augmentation est tout de même faible ce qui veut dire que le diabétique de type 2 arrive à produire de l’insuline mais pas rapidement. La glycémie monte à 5 g.L-1 même si l’insuline augmente aussi donc cela veut dire que l’insuline ne fait pas vraiment effet instantanément car ensuite, après 1h30, la glycémie diminue. On peut soigner le diabète de type 2 par des médicaments diminuant l’insulinorésistance selon le doc 6 donc cela veut dire que les cellules assimilant le glucose résistent à l’insuline. Donc c’est pour cette raison que l’insuline du diabétique type 2 ne fait pas vraiment effet.

II- Le diabète du type 2, une maladie avec des origines génétiques

D’après le doc 1 p.154, le diabète de type 2 dépend de plusieurs gènes. Ces gènes, appelés gènes de prédisposition, ont des allèles qui augmentent le risque d’être diabétique de type 2. C’est ce qu’on a observé grâce aux puces à ADN (doc 2) en voyant qu’un allèle est présent plus de fois chez les diabétiques que chez les sains. D’après le doc 4, ces gènes de prédisposition ont un risque relatif faible quand ils sont pris individuellement : pour le gène TCF7L2, on a un risque relatif de 1.35 avec la présence d’un allèle à risque, c’est-à-dire, selon le doc 3, que le risque est multiplié par 1.35 avec un allèle à risque. L’expression du gène SLC30A8 permet la sécrétion d’insuline. D’après le graphique, ces gènes de prédisposition ont un fonctionnement diminué donc l’expression de leur gène va être moins efficace et l’insuline va être moins secrétée ce qui perturbe la boucle de

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