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Immunité adaptative

Cours : Immunité adaptative. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2020  •  Cours  •  968 Mots (4 Pages)  •  669 Vues

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TS[pic 1]

Chp 2 : L’immunité adaptative.

I. Une immunité spécifique assurée par des lymphocytes.

En plus de l’immunité innée, les vertébrés développent une immunité adaptative (ou acquise) qui ne

devient performante qu’après un premier contact avec l’antigène.

L’immunité adaptative est une immunité spécifique car la réaction immunitaire est dirigée contre un seul

antigène. Cette immunité est assurée par des lymphocytes (photo sur le rabat arrière du livre) :

- les lymphocytes B (LB) avec des anticorps (ou immunoglobulines) comme récepteurs membranaires

- les lymphocytes T (LT) avec comme marqueurs membranaires, soit CD4 pour les LT CD4, soit CD8 pour les

LT CD8. Les deux LT portent des récepteurs (récepteur T), de spécificité unique vis-à-vis d’un antigène.

Dans une réaction immunitaire adaptative, la protection de l’organisme contre un « agresseur » est

assurée par :

- soit des molécules solubles (anticorps) circulant dans le plasma du sang et de la lymphe : c’est une

immunité à médiation humorale ;

- soit certains lymphocytes : c’est une immunité à médiation cellulaire.

II. De la détection de l’antigène à la production de cellules effectrices.

L’entrée ou l’apparition dans l’organisme d’une molécule antigénique déclenche une réaction

immunitaire : sélection clonale puis prolifération ou amplification clonale et enfin différentiation clonale.

Les lymphocytes B sont spécialisés dans la reconnaissance des antigènes circulant dans le sang et la

lymphe. Un LB repère un antigène grâce à des anticorps fixés sur sa membrane.

Un anticorps est une protéine en forme de Y composée de 4 chaînes polypeptidiques. (Voir schéma p.296)

Les AC portés par un LB donné sont tous identiques mais ils peuvent être différents d’un LB à l’autre.

Il existe dans l’organisme des millions de clones de LB différant par leurs anticorps.

Les lymphocytes T reconnaissent l’antigène grâce à des immunoglobulines membranaires, les récepteurs

T. Chaque récepteur est formé de deux chaînes polypeptidiques comportant chacune une partie constante

et une partie variable (d’un LT à l’autre). C’est au niveau de la partie variable que se situe le site de

reconnaissance des antigènes membranaires. Un LT ne peut reconnaître son antigène directement :

l’antigène doit être associé à une molécule du soi (molécule du CMH), par une cellule présentatrice de

l’antigène (presque toujours une cellule dendritique). (schéma du doc 4 p.289).

Il existe des millions de clones de LT différents.

Les LB ou LT sont activés par le contact avec leur antigène : c’est la sélection clonale. (doc 1 p.292)

Les LT CD4 se multiplient par mitose et se différencient en LT auxiliaires (LTa). Les LTa sécrètent alors un

messager chimique important, l’interleukine 2 (Il2).

L’interleukine 2 stimule la multiplication des LB, des LT CD4 et des LT CD8 activés : c’est l’amplification

clonale, où chaque clone de LB ou de LT sélectionné est alors formé de cellules très nombreuses qui

reconnaissent toutes le même antigène.

L’interleukine 2 induit la différentiation des LB en plasmocytes et des LT CD8 en LT cytotoxiques (LTc).

Les plasmocytes sont des cellules sécrétrices d’Ig solubles qui présentent les mêmes sites anticorps que les

récepteurs des LB sélectionnés par l’antigène.

Les LTc sont des cellules à durée de vie courte, capable de « tuer » toute cellule « anormale ».

Les LT CD4 jouent donc un rôle central dans l’ensemble des mécanismes immunitaires adaptatifs.

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