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Motivation sous la théorie psychodynamique

Lettre type : Motivation sous la théorie psychodynamique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2017  •  Lettre type  •  1 463 Mots (6 Pages)  •  863 Vues

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 Motivation sous la théorie psychodynamique

Dans l’approche psychodynamique, le postulat mentionne que les véritables motivations poussant les gens à agir proviennent de l’inconscient. C’est le même principe au niveau de la motivation, c’est en effet ce qu’expliquait Parent et Cloutier en 2013, lorsqu’ils élaboraient sur la théorie de Freud. Ils affirment aussi que sous cette théorie, les comportements visent à satisfaire des pulsions. Pour Freud (Parent et Cloutier, 2013), ces pulsions sont regroupées en deux catégories distinctes soit de vie ou de mort.

Si les pulsions visent la survie de l’espèce ou qu’elles sont reliées au plaisir ou au niveau sexuel, ce sont évidemment des pulsions de vies (Parent et Cloutier, 2013). Si l’être humain pouvait satisfaire tout ces pulsions, le monde serait un univers parfait et les comportements seraient tous évidents. Par contre, plusieurs choses viennent intervenir pour contrer les pulsions de vie d’un individu (Parent et Cloutier, 2013). Ces contraintes peuvent provenir de l’individu lui-même qui s’empêche de réaliser quelque chose puisque son jugement lui dit que ces pulsions sont inacceptables ou bien, elles peuvent provenir des interdictions de son entourage (Parent et Cloutier, 2013). Ces pulsions jugées inadmissible vont alors se réfugier dans l’inconscient et refont surface dans la vie de l’individu sous une autre forme afin de combler le besoin de satisfaire cette envie. Par exemple, pour Freud (Parent et Cloutier, 2013), le plaisir de téter le sein pourrait refaire surface dans les dépendances orales comme la cigarette.

C’est vers 1919, que Freud a développé les pulsions de mort et c’est en 2013 que Parent et Cloutier affirmaient que celles-ci sont plus subtiles et se rattachent à la destruction ainsi qu’à l’agression,  comme par exemple, un boxeur qui se bat dans le ring ou encore un chirurgien qui détruit des tumeurs.

 

Motivation sous la théorie des attributions causales

Cette théorie sous l’approche cognitive affirme que le comportement des gens face à des évènements passés dépend beaucoup de la façon dont les gens perçoivent ceux-ci ainsi que du processus dont on s’explique les évènements et les comportements rattachés à ces mêmes évènements (Heider, 1944, 1958, et Kelley, 1967, cité par Parent et Cloutier, 2013). Ce processus, aussi appelé la théorie des attributions causales est divisé en quatre parties (Parent et Cloutier, 2013), en 1979 et en 1986, Weiner définissait les trois premières dimensions de cette théorie soit : le lieu de causalité, la stabilité de la cause et la contrôlabilité de la cause. La motivation des gens à agir dépendrait donc de ces trois dimensions principalement.

La première consiste à savoir si face à des évènements passés, la personne impliquée considère que la cause de ces évènements provient d’elle-même ou bien si elle est plutôt liée à une cause externe comme par exemple une autre personne (Weiner, 1979, 1986, cité par Parent et Cloutier, 2013).

Pour ce qui en est de la seconde dimension cognitive qui intervient dans les comportements, la cause peut soit se produire avec une certaine régularité, elle est donc stable ou encore, cela peut être un cas isolé donc tout dépendant la stabilité de la cause, la personne impliquée aborde un comportement différent (Weiner, 1979, 1986, cité par Parent et Cloutier, 2013).

Pour la troisième et dernière dimension de Weiner (1979, 1986), la personne a-t-elle l’impression qu’elle peut contrôler la situation ? Est-ce que la personne croit qu’elle peut faire quelque chose pour modifier les évènements ou bien doit-elle subir les conséquences sans pouvoir rien changer (Weiner, 1979, 1986, cité par Parent et Cloutier, 2013)?

La quatrième est définie en 1993, par Barbeau et en 2006, par Vallerand, les deux font la distinction entre les degrés de perceptions de la personne de façon à savoir si elle considère cette cause comme étant globale du fait qu’elle se rattache à plusieurs évènements ou du fait qu’elle soit unique puisqu’elle se rattache à un seul évènement donné. Donc, dans cette théorie, la motivation qui pousse les gens à agir dépend de leur perception des évènements passés.

Motivation et le conditionnement opérant

Cette théorie est plus axée sur le contrôle de la fréquence d’un comportement et à savoir qu’est-ce qui motive une personne à adopter un même comportement à plusieurs reprises ou encore à adopter un comportement pour quelques occasions et ensuite l’abandonner. La motivation des gens à agir d’une certaine façon peut être contrôlé de sorte à ce qu’il soit plus récurrent ou à ce qu’il soit plus diminué (Parent et Cloutier, 2013). C’est en effet, en 2013, que Parent et Cloutier affirmait qu’un agent de renforcement ou de punition soit ajouté à un comportement pour contrôler sa fréquence, celui-ci peut être inné ou encore apprit par la personne.

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