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La poursuite de l’intégration européenne prend en compte la construction d’une « Europe sociale » au service des citoyens des états membres

Dissertation : La poursuite de l’intégration européenne prend en compte la construction d’une « Europe sociale » au service des citoyens des états membres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2015  •  Dissertation  •  922 Mots (4 Pages)  •  1 193 Vues

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L’union européenne est un processus d’intégration de différents modèles, intégrant les activités économiques et monétaires. Ce processus n’intègre pas l’Europe sociale, désignant les politiques publiques en matière sociale entreprises au sein de l’intégration européenne. Depuis la croissance économique des trente glorieuses, l’aspect social de l’union européenne a pris du retard, condamnant à la mise en place de mesures comme les fonds structurels pour la redistribution et la solidarité sociale. Ces mesures vont tout de même laisser apparaitre un déficit dans le milieu social.

Il s’agira de montrer que la poursuite de l’intégration européenne prend en compte la construction d’une « Europe sociale » au service des citoyens des états membres.

Tout d’abord, nous verrons que l’Europe sociale n’est pas une priorité pour l’union européenne, puis nous verrons qu’elle est néfaste pour la poursuite de l’intégration européenne.

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Tout d’abords, l’UE un processus d’intégration inégalement avancé. Depuis le Traité de Rome, la dimension sociale de l’Europe est freinée par des facteurs divers : En 1957, la croissance économique repose sur le fordisme. Dans l’idée, la croissance économique doit permettre un développement social. La politique sociale des différentes politiques sociales nationales. Elle est également perçue comme une externalité positive, conséquence de la forte croissance économique de la période . Autrement dit , durant cette période, le progrès social résulte pour l’essentiel du rythme de croissance et du régime de croissance ( fordisme, Etat nation et Etat- providence ) . Il n’y a donc pas besoin d’une démarche européenne sur le plan social. De plus, Les transferts les plus simples à mettre en place concernaient le domaine économique, pour ensuite aller vers un progrès social et politique... L’Europe sociale reste au second plan.

Dans les années 70, deux évènements majeurs vont modifier la situation. D’une part l’Europe s’élargit à la Grande-Bretagne, Irlande et Danemark. Ce qui introduit un modèle social alternatif, à l’intérieur même de l’Europe. D’autre part, dès la fin des années 70, la croissance ralentit , la crise économique s’installe avec toutes ses conséquences sociales, dont un chômage de masse .Dès lors le principe d’une politique sociale commune devient une nécessité pour l’Europe. Cependant, cette crise économique va amener un changement de régime de croissance.

Il y a deux logiques : on passe d’une logique fonctionnelle à une logique englobante. Une logique plus englobante de l’intégration européenne se développe, mettant davantage l’accent sur le social et le politique. Le social est considéré comme un élément de l’efficacité en 1989 avec la « charte des droits sociaux fondamentaux des travailleurs ». Elle prévoit un minimum de salaire, admet une hétérogénéité sociale intra- européenne et pose le principe d’un transfert de souveraineté concernant la protection sociale, auquel la Grande Bretagne refuse d’adhérer. Par conséquent, l’adhésion de la Grande Bretagne introduit une hétérogénéité sociale dans l’union européenne qui freine les progrès

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