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La monnaie et l’inflation

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Par   •  2 Avril 2016  •  Étude de cas  •  2 211 Mots (9 Pages)  •  1 638 Vues

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APPLICATION 13

LA MONNAIE ET L’INFLATION

INTRODUCTION

La monnaie a 3 fonctions :

  • Transaction : elle permet les échanges car c’est une unité de compte. Elle permet de donner une valeur à tous les biens.
  • Réserve de valeur : sa valeur nominale est stable. La monnaie peut se déprécier. Mais la valeur attribuée au support monétaire est stable (un billet de 5 € vaut toujours 5 €).
  • Spéculation : c’est un actif liquide qui est directement disponible. On peut l’utiliser pour toute opération financière.

Ne pas confondre la valeur nominale de la valeur réelle (pouvoir d’achat).

Problème d’une économie monétaire : Il y a deux positions : libérale et interventionniste

Position libérale, partagée par

  • les physiocrates,
  • les classiques,
  • les néoclassiques
  • - les monétaristes

Position interventionniste partagée par

  • Les mercantilistes
  • Les marxistes
  • Les keynésiens

La monnaie est neutre

La monnaie est active

Il ne faut pas que la progression de la quantité de monnaie soit supérieure à la croissance économique, à la production

Pour les mercantilistes, la monnaie permet l’enrichissement

Pour les marxistes, elle contribue à l’accumulation capitaliste

Pour Keynes, elle est un moyen de protection pour ne pas s’appauvrir. Dans l’utilisation de la monnaie il y a un motif de précaution (c’est-à-dire que quand il y a perte de confiance dans l’économie, cela entraine la thésaurisation de la monnaie, c’est-à-dire qu’on va garder de la monnaie en réserve pour faire face aux risques).

Problème de l’inflation : Il y a deux positions : libérale et interventionniste

Les libéraux : la stabilité des prix est essentielle. Il faut lutter contre l’inflation. Pour ne pas avoir d’inflation, il faut limiter la masse monétaire, c’est-à-dire la quantité de monnaie en circulation, en fonction de la croissance de la production. La monnaie doit rester neutre. Elle ne peut pas créer la production.

Les interventionnistes : la stabilité des prix est secondaire, surtout pour Keynes qui estime que la monnaie doit surtout favoriser la dépense qui est à la base de la croissance, de la production.

L’inflation : augmentation continuelle et générale des prix.

I – LA MONNAIE, UN BIEN SPECIFIQUE

  • Un bien privé

C’est un actif financier. Un actif est un élément du patrimoine. La monnaie est un actif car c’est une créance du détenteur sur l’économie. Cette créance lui procure un pouvoir d’achat, mais c’est aussi une réserve de valeur.

C’est un actif financier car détenir de la monnaie, surtout en grande quantité c’est avoir un capital monétaire et cette monnaie peut être placée pour rapporter des intérêts. Etant liquide, la monnaie permet de réaliser des opérations très rapidement et éventuellement de pouvoir spéculer.

C’est un élément du patrimoine, car la monnaie constitue la richesse des détenteurs de cette créance. La monnaie pour certains ménages est le seul actif patrimonial qu’ils possèdent (par exemple un compte épargne sous forme de Livret A). La monnaie peut être un élément de patrimoine car il est une réserve.

C’est une réserve contre le risque. Keynes va parler d’un motif de précaution. Dans la mesure où la monnaie est liquide et que sa valeur nominale est stable, les agents économiques peuvent accumuler de la monnaie sans perte de capital  Keynes appelle cela la thésaurisation. La monnaie est un actif sans risque.

B - Un bien public

Dématérialisation de la monnaie :

Monnaie marchandise : renvoi à la valeur de l’objet qui est un support monétaire (pièce en or…)

Monnaie divisionnaire : billets et pièces. Disparition de la valeur intrinsèque du support.

Monnaie scripturale : il n’y a plus de support matériel. Ce sont des jeux d’écritures (scripturale) = le chèque, le virement, le prélèvement, monnaies électroniques (cartes bleues…)

Les monnaies divisionnaire et scripturale sont des monnaies fiduciaires, venant du mot latin « fiduci » qui veut dire confiance. Les monnaies fiduciaires sont donc basées sur la confiance.

  • La monnaie permet l’échange  économie de marché

Le marché est un bien public, collectif, et la monnaie aussi. Il n’est pas appropriable par un individu. Son usage est non exclusif et ne va pas priver les autres.

La monnaie va favoriser les transactions.

  • La monnaie permet le financement de l’économie.

Elle assure l’économie en liquidités.

Pour Keynes la liquidité est très importante et permet de réduire l’incertitude car grâce à la liquidité, on peut agir : réaliser son patrimoine.

La monnaie assure une fonction de précaution. Ca profite à l’ensemble des agents.

  • La monnaie est à la base de l’intervention de l’Etat grâce à une politique monétaire.

Ca permet à l’Etat d’agir sur l’économie (relance économique en période de crise, lutte contre l’inflation…). Ca profite à tout le monde  la politique monétaire est un bien collectif. Les Etats vont renforcer leur pouvoir.

II – LA CREATION MONETAIRE

A  – Le rôle des banques dans un système bancaire

                        La Banque Centrale (BC)

                B                B                B                 banques de second rang

La Banque Centrale va servir de compensation.

Ce sont les banques de second rang qui vont financer l’économie car ce sont elles qui sont en contact avec les clients.

  • Elles on le monopole de la création de la monnaie scripturale

ACTIF                        PASSIF

Crédit bancaire                Dépôt à vue        =       liquidité

                                        Chèques        Virement                Monnaie

...

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