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EXAMEN NATIONAL JUIN 2017

TD : EXAMEN NATIONAL JUIN 2017. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2018  •  TD  •  3 471 Mots (14 Pages)  •  915 Vues

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DOSSIER 1 : AGREGATS, MARCHES ET POLITIQUES CONJONCTURELLES

DOCUMENT 1 : Maroc, importation record du blé tendre en 2016

[pic 3]

DOCUMENT 2 : Maroc, les compétences sur le marché de travail changent

Entre le premier trimestre de l’année 2015 et celui de 2016, le taux de chômage est passé de 9,9% à 10%. Il a atteint    23% au premier trimestre 2016 chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et 17,5% pour les détenteurs de diplômes supérieurs.

Une étude sur la situation du marché de travail révèle une concentration des demandes de travail dans les villes de Casablanca, Rabat et Agadir qui concentrent 80% des emplois. Dans ce contexte, la mobilité des offreurs de travail devient inévitable. Or, les Marocains sont ceux qui se déplacent le moins à la recherche d’un emploi par rapport aux pays du Maghreb, voire de l’Afrique.

Pour absorber le flux des chômeurs, le Maroc a besoin de réaliser un taux de croissance économique d’au moins          7% par an, alors que la croissance économique marocaine demeure faible et volatile.

(…)  Le Maroc, étant en plein développement sur de nombreux secteurs (l’automobile, l’aéronautique …), ne dispense pas suffisamment des formations adéquates afin d’accompagner l’ensemble des changements des compétences exigées par ces secteurs. Ainsi, les compétences requises pour certains métiers ne sont pas encore présentes sur le marché de travail marocain.

Sources : www.lematin.ma au 06 /11/2016 et www.aujourdhui.ma au 06/05/2016 (Texte adapté)

DOCUMENT 3 : Données de la comptabilité nationale marocaine (en milliards de DH)

Agrégats (aux prix courants)

2014

2015

Dépenses de consommation finale (DCF)

742,0

761,7

Investissement national (IN)

297,2

297,0

Variation de stocks (ΔS)

23,2

15,5

Demande extérieure nette (DEN)

-115,5

-76,5

Revenus de la propriété nets en provenance de l’extérieur (RPNE)

-21,7

-18,3

Transferts courants nets en provenance de l’extérieur (TCNE)

83,9

75,9

Epargne nationale brute (ENB)

243,8

278,1

Transferts nets en capital (TNC)

0,02

0

                                                                               Source : ww.hcp.ma, comptes nationaux provisoires 2015

DOCUMENT 4 : Variations des taux de change, quels impacts sur le commerce extérieur marocain ?

Dans l’attente de la libéralisation du taux de change du Dirham, le Maroc adopte encore un régime de parité fixe avec rattachement du dirham à un panier de devises : l’Euro (60%) et le Dollar (40%). Mais, cette fixité n‘est pas parfaite puisque la parité du Dirham varie à l’intérieur d’une fourchette de fluctuations.

(…) Au début de l’année 2017, le taux de change de l’Euro par rapport au Dollar américain est passé à 1,05 contre 1,15 en moyenne en 2016. Ce qui implique que, pour la première fois depuis treize ans au Maroc, il faut plus de      10,20 DH pour 1 Dollar au début 2017 contre 9,70 DH en moyenne en 2016. Cette évolution du cours du Dollar représente une menace pour le Maroc qui importe plus en Dollar qu’il n’en exporte.

(…) Les effets seront variés selon les entreprises. Les exportateurs marocains vers des « zones Dollar » tireront profit, alors que les répercussions sur les importateurs des produits libellés en Dollar, tels que les produits énergétiques, les céréales seront lourdes.

                   Source : l’économiste, édition n°4944 au 23/01/2017 (Texte adapté)

DOCUMENT 5 : Baisse du taux directeur au Maroc, quelle efficacité ?

Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé le 22 mars 2016 de réduire le taux directeur pour le ramener à 2,25%. Une décision qui vient pour donner un coup de pouce à la croissance économique. Le résultat de cette décision n’est pas certain. D’une part, plus de la moitié des ressources des banques, provient de dépôts à vue non rémunérés, aussi, les avances à 7 jours de BAM ne représentent que 5% de leurs ressources de financement. Or, pour que cette baisse du taux directeur soit efficace, il faudrait que l'essentiel de refinancement des banques soit fourni par la banque centrale, ce qui n'est pas le cas. D’autre part, quand les perspectives économiques ne sont pas bonnes, les ménages et les entreprises n'empruntent pas, même si le taux d’intérêt est bas.

Ainsi, la distribution des crédits n’a pas été relancée puisque les créances à l'économie n'ont progressé que de 2,8 % et de 4% respectivement en 2015 et 2016. En effet, découragées par un niveau élevé du risque d’insolvabilité, les banques cherchent à placer leurs liquidités dans les bons de Trésor au lieu d’octroyer des crédits aux agents économiques. De ce fait, cette dernière baisse du taux directeur et les autres qui seront éventuellement décidées par BAM n’auront qu’un effet limité.

Source : www.huffpostmaghreb.com au 03/04/2016 (Texte adapté)

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