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Dissertation sur politique européenne

Chronologie : Dissertation sur politique européenne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2021  •  Chronologie  •  4 600 Mots (19 Pages)  •  350 Vues

Page 1 sur 19

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]David DO

Étudiant 2ème année double licence

Science politique – Économie

www.daviddo.fr

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Licence 2 – Semestre 4

Fiche de révision

ÉCONOMIE


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Économie internationale : Économie et politique

européenne

Chapitre 2 : La crise des dettes souveraines dans la zone

euro

I/ Les causes de la crise des dettes souveraines

  1. Les défauts originels de l’euro
  1. Pas de souveraineté monétaire dans les budgets nationaux
  • BCE indépendante pour crédibilité de l’euro, taux intérêt faible.

  • Mais implique interdiction de la BCE de monétiser dette des États (d’acheter des dettes sur marché primaire). (Article 123.1 TFUE)

  • Pas de prêteurs en dernier ressort pour la dette des États membres.
  1. Clause de renflouement non crédible
  • Article 125.1 TFUE : États ne sont pas responsables de la dette des autres États membres.
  • Néglige conséquence de l’intégration financière : titre dettes détenus hors frontières.
  • Risque de crise systémique, propagation à l’ensemble du secteur bancaire, crise auto-réalisatrice sur d’autres États emprunteurs.
  1. Rien n’est prévu pour sortir de la zone euro
  • -Article 126.1 TFUE : État incapable de financer ses dettes doit se déclarer en défaut de paiement. Situation non envisagée par le Traité.
  • Création du PSC pour éviter déficits excessifs, or crise des dettes souveraines.
  • Échec du PSC dû à l’indiscipline des États, fraude sur les comptes publics et manque de sanctions.
  1. Absence de convergence réelle des économies de la zone euro
  • Pas de critères de convergence réel dans Traité Maastricht or hétérogénéité structurelle de la ZE (ex : faible taux de chômage : pression sur salaires, si

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hausse salaires        hausse productivité : coût unitaire plus élevés). Il n’y a

qu’une convergence nominale

  • Spéculation sur les différents titres de dettes malgré suppression des taux de changes. Soupçon entraine l’envolé des spread entre titres.

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  • Spécialisation productive et déficit commercial
  • Hypothèse Krugman se vérifié : fracture Nord/Sud : meilleure performance économique au Nord en convergence réelle (PIB/hab ou niveau de vie) +hétérogénéité des spécialisations productives.
  • Nord vs Sud ou centre vs périphérie

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  • Coût salarial unitaire : augmente avant 2008 pour pays périphéries puis dévaluation interne après la crise qui provoque déflation et récession. Réduction de productivité. Réévaluation des coûts salariaux uniquement supportés par les pays avec BC déficitaire.

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  • Déficit commercial ne peut pas être compensé par diminution du taux de change dans la ZE.

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  • Pays du Sud structurellement déficitaire. Crise balance des paiements

: arrêt d’entrée de capitaux, pays du Sud ne peuvent plus financer leur

déficit : compression des coûts salariaux.

  1. Hétérogénéité croissante des économies nationales apparue avec l’union monétaire

Problèmes :

  • Inadaptation de la politique monétaire unique aux situations régionales

  • Hétérogénéité de la zone euro : l’une des causes de la crise des dettes souveraines dans la zone euro
  • Réduction des déficits publics, politique budgétaire restrictive
  • Ajustementàlabaissedessalairesdanslespaysoùlescoûtssalariauxontfortement augmenté ou « dévaluation interne » (amélioration de la compétitivité-coût par la baisse des coûts salariaux)
  • Introduire le fédéralisme dans le soutien financier aux pays en difficulté (FESF,MES)
  • Réduire l’hétérogénéité par une gouvernance macroéconomique plus sévère et homogène (six-pack, two-pack, semestre européen, Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance : mesures prises à la suite de la crise des dettes souveraines dans la zone euro pour améliorer la gouvernance économique de la zone)
  • Instaurer le fédéralisme budgétaire ?
  1. Des erreurs de pilotages ou des risques mal identifiés
  1. Divergence de balance courante et politique monétaire unique

Investissement en capital fixe (en % du PIB)

- Désintéressement aux déséquilibres macroéconomiques car trop préoccupé par déficit public.

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  • Différence de déficit aussi due à l’endettement privé : endettement Irlande,

Espagne due à une bulle immobilière non soutenable et poids du secteur construction : mauvaise allocation des capitaux. Fort endettement des ménages et entreprises Espagne, Portugal et Irlande.

  • Différence de rythme d’inflation : taux d’intérêt nominal = taux réel + inflation, faiblesse des taux réels compensé par inflation : incitation

à l’endettement et formation bulle immobilière.

  • Contribue à nourrir inflation et maintient faible taux intérêt.

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  1. Risques liés aux banques « trop grande pour faire faillite » et « trop grandes pour être sauvées »
  • Risque bilans bancaires représentant plusieurs fois le PIB : faillite bancaire peuvent entrainer faillite du système.
  • Irlande et Espagne : dette/PIB faible mais endettement brut secteur financier
  • 4x le PIB Irlandais. Etat a du s’endetter au moment de la crise pour éviter crise du système bancaire.

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Ces pays ont dû s’endetter pour les banques : remet en cause la soutenabilité des finances publiques.

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  1. Les circonstances particulières de la crise financière internationale
  1. Recapitalisation des banques en difficulté et/ou garanties des dettes bancaires

L’État recapitalise les banques et se porte garant de leur dette : les fait plonger dans déficit et dette. La Crise bancaire se transforme en crise économique qui entraine politique expansionniste ce qui accroît davantage la dette publique.

  1. Mise en place des plans de relance en 2008-2009 pour sortir l’économie européenne de la crise mondiale, ce qui a creusé le déficit public et la dette publique

Les pays ont mis en place un plan européen de relance en coopération. En 2008-2009, il s’agit de plan de relance non-concertée et isolé. Le RU a privilégié la relance de la consommation (11,5 milliards euros concernent la baisse de la TVA pour inciter la consommation des ménages). En France, en grande partie, c’est le soutien des trésoreries des entreprises (13,9 milliards d’euros) ainsi que l’Allemagne mais surtout les dépenses pour le chômage partiel (très bas durant la Grande récession).

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