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Suis-je toujours le même?

Dissertation : Suis-je toujours le même?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  941 Vues

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PAVIOL Lucie                                                                                        TS2

« Suis-je toujours le même ? »

                                                            qu'est ce      temps                identité
                                                                  que le moi

        Le "je" fait référence au ''moi'', qui est un concept essentiel de la psychanalyse par FREUD, le moi est contenu dans un topique avec le surmoi et le ça. Le moi c'est celui que je suis, mon identité. Il est unique, le moi est donc différent des autres. Le moi c'est la partie de la personnalité qui fait que l'on a une conscience de notre existence. ''Toujours le même'' est raccordé au temps, à la permanence. Serions-nous alors toujours le même au fil du temps, ne pouvons-nous donc pas changer ? Dans un premier temps la question semble évidente, j'ai bien changé, je ne suis plus l'enfant que j'étais. Que ce soit physiquement ou même psychologiquement, j'ai grandi et mes idées et opinions ont changé. On peut donc dire que je ne suis plus comme avant et donc que j'ai changé. Alors pourquoi cette question ? Tout simplement que certes j'ai changé dans le sens où mon corps change et devient celui d'un adulte mais mes idées change aussi elles ne sont plus les même que lorsque j'étais enfant. Cependant je suis toujours la même personne avec le même ADN. Comment puis-je à la fois complètement changer tout en restant la même personne à travers le temps, qu'est ce qui change et qu'est ce qui ne change pas ? On verra par la suite l'idée d'identité, de conscience de soit et aussi qu'est ce qui change et ce qui reste le même chez moi.

        Le moi défini qui je suis et ne suis pas, c'est mon identité. C'est ce qui montre que j'ai une conscience car je suis bien consciente que j’existe, c'est elle qui me permet donc en quelle-que sort de pouvoir créer ma propre identité et me permet d'être qui je veux être. La conscience c'est la perception plus ou moins claire des phénomènes qui nous renseignent sur notre propre existence. Je suis donc ma propre identité , je suis ''moi'', je me construit et m'affirme. C'est ce qu'on appelle la conscience de soi, c'est moi qui fait mes propre choix. C'est le fait que je sois consciente de moi même qui fait que j'ai une identité propre. C'est comme ça que je construis mon moi, en créant mon passé, mon présent (et mon avenir). Un exemple concret montre bien que j'ai une conscience qui me donne une identité, car si l'on me demande ce que j'aime manger je suis capable de répondre que j'aime manger des épinards et que je n'aime pas manger des concombre car j'ai conscience de ce que je connais de part mon vécu, c'est là toute la création de mon identité. Je sais ce que j'aime car je sais qui je suis.
Mais une question ce pose, dans le cas par exemple d'un individu atteint de bipolarité, lorsqu'il commet une infraction au moment où il est dans un état dont il n'est pas conscient est-il juste de le punir car il n'est donc plus la même personne ? On ne peut pas juger de la même façon un individu fou d'un individu pleinement conscient de lui même. On ne peut pas attribuer ses fautes à un fou. Ce serai comme punir un individu d'avoir rêvé de tuer une personne, car ce n'est pas sa conscience qui a choisi de faire ça. Ce qui est différent par exemple pour un individu ivre car l'individu conscient a choisi d'être ivre, donc si il tue une personne en état d'ivresse il est coupable car le maillon principal de tous ça, ce qui fait qu'il a fait ça est venu de sa propre conscience au départ.
Ce qui est différent chez les animaux et les végétaux c'est qu'ils n'ont pas de conscience, ils fonctionnent par instinct naturel. L'animal tue pour se nourrir et survivre comme les ronces piquent pour ce protéger des animaux.  D'où le fait que ni les animaux ni les végétaux n'ont d'identité, car il n'ont eux même pas conscience d'eux, de qui ils sont.

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