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Rousseau, l'Emile ou l'éducation

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Par   •  21 Février 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 411 Mots (6 Pages)  •  1 129 Vues

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Dans cette extrait du L’emile ou l’éducation, il sera développé deux aspects de la pensée de Rousseau : la trilogie éducative et la trilogie humaine. Mais alors que La première concerne l'éducation de la nature, celle des hommes et celle des choses, la trilogie humaine présente la façon dont chacune des sources de l'éducation énumérées ci-haut interagissent ensemble.

Dès les premières lignes du livre I, Rousseau présente la situation actuelle de complaisance des hommes.

Ainsi alors que le créateur aurait bien fait les choses tout se pervertit entre les mains de l’homme. Guider par son dessein de tout posséder il se dépossède et se perd. En effet il souhaite modifier tout ce qu’a fait la nature, il en vient à mêler les climats,les saisons, il force des arbres à porter des fruits qui ne lui appartiennent pas... il bouleverse tout l’équilibre naturelle. Il en vient à détruire tout ce qu’il touche : même la chose la plus innocente peut se voir transformer en une chose monstrueuse.

Il en résulte que l’origine de cette corruption soit le regroupement des hommes en société, puisqu'à l'origine, L’homme est naturellement bon. L’homme serait donc influencé par les préjugés et l’autorité tels que les institutions sociales.

Par la suite Rousseau s'adresse à la « mère » et lui ordonne de préserver cette jeune âme humaine de tous les malheurs humains possibles. Il formule ses consignes en comparant l'enfant à un arbrisseau que l'on cultive.

Il faut comprendre qu'il s'agit là d'un processus. Si l'on ne peut avoir d'arbre sans graines ni soins, il en va de même pour un enfant. Au fil du temps l'arbre vieillit, comme l'enfant qui passe d'âge en âge. Or fondamentalement pour Rousseau, « Si les plantes sont façonnées par la culture, les hommes le sont par l'éducation ».

Il faut que l'enfant passe par toutes les étapes avant de devenir adulte. Il doit grandir, gagner en musculature, en force, acquérir le langage, l'esprit, la conscience, la raison... S'il naissait déjà avec tous ces attributs, il ne serait d'aucune utilité car il ne saurait pas s’en servir. Il serait prisonnier d'un corps dont il ne saurait que faire. De plus lorsqu’on naît nous sommes « faibles » ce qui implique qu’on ait besoin d’une assistance, ainsi c’est grâce à cette faiblesse que l’on se fait apprendre de nouvelles choses par autrui :c’est là le fondement même de l’éducation.

A l’inverse en naissant « fort » nous ne serions pas aider par autrui et on arriverait jamais à contrôler notre force suite à cette absence d’assistance et donc d’éducation.

Il nous manquerait l'application de toutes ces choses.

Une autre idée fondamentale de Rousseau est ce qu’il appelle la «trilogie éducative». Elle résulte de la pensée que l’éducation provienne de la nature, des hommes ou des choses. Le développement interne de nos facultés et de nos organes relève de l'éducation de la nature. Ce que l'on apprend à faire avec ces atouts provient de l'éducation des hommes. Finalement, ce que l'on acquiert de notre propre expérience sur les objets nous affectant est l'éducation des choses. Ces trois sortes de maîtres nous forment et « Le disciple dans lequel leurs diverses leçons se contrarient est mal élevé, et ne sera jamais en accord avec lui-même; celui dans lequel elles tombent toutes sur les mêmes points, et tendent aux mêmes fins, va seul à son but et vit conséquemment. Celui-là est bien élevé. »

Un examen plus approfondi nous montre que l’éducation de la nature ne dépend aucunement de nous et que celle des choses n'en dépend que sur certains points. L'éducation des hommes est la seule dont nous puissions être véritablement les maîtres, mais encore là, certains paramètres peuvent nous échapper.

De ce fait si l’éducation est un art étant donné que son succès ne dépend de personne, tout ce qu’on peut faire serait de s’approcher du « but ». Ici le but est celui de la nature. En effet Le concours des trois éducations étant essentiel à leur perfection, il convient de diriger les deux autres vers celle à laquelle nous ne pouvons rien changer.

Durant tout le livre I, Rousseau évoque la nature, traite de la nature, mais en fait, qu'entend-il par là? La nature serait uniquement l'habitude.

Cela s'explique. Aux dires de Rousseau, nous naissons sensibles. Dès sa venue au monde, l'enfant

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