Qu’est-ce que la technique ?

1. Qu’est-ce que la technique ?

Nature

La nature est une puissance qui produit des choses sans l’intervention de l’homme (exemple : la plante qui fait des graines, des nouvelles plantes sont créés)

Technique : méthode que les hommes utilisent pour parvenir à leurs fins (technique martial —> arts martiaux, techniques de vente, technique de la fresque)

La technique nous sert surtout à transformer la nature et à produire des choses, mais elle peut également nous servir à nous transformer nous-mêmes (culture physique, enseignement philosophique (stoïciens, épicuriens))

S’il peut arriver aux animaux d’employer des techniques ceci contrairement à l’homme ne les utilise pas tout le temps et ne fabrique pas d’outils. Ils utilisent ce qu’il trouve dans la nature et s’en débarrasse dès que cela ne leur sert plus. (Le singe qui utilise un morceau de bois pour atteindre des fruits en hauteur). L’homme au contraire conserve ses outils, cherche à les perfectionner et les transmets aux générations suivantes.

Pour Descartes la technique nous permet d’être le maître et possesseurs de la nature, et ainsi nous facilite notre quotidien (agriculture), ce qui nous permet de repousser nos limites.

Bacon pour lui, « on ne peut vaincre la nature qu’en lui obéissant » (citation qu’on peut sortir). de plus, le progrès technique permet de combler nos désirs (absolu≠relatif)

Alexievitch pour lui, la technique est dévastatrice et perturbe l’ordre naturel des choses (naturel≠artificiel)

Eudes pense que la technique nous augmente, et nous fait devenir des cyborgs, des surhommes

Jonas pense que le principe responsabilité doit être appliquée (principes moraux,éthiques…), sinon la technique peut mener à l’extinction de l’Humanité

Levi Strauss dit que les limites de notre civilisation sont définies selon nos avancées technologiques (ethnocentrisme)

Ethnocentrisme : tendance à privilégier le groupe ethnique auquel on appartient et en faire le seul modèle de référence

Levi Strauss privilégie l’homme aux animaux.

Joan il a parlé de plus de mec mais, le truc c’est que les textes qu’on a ils n’ont pas toutes les auteurs  

1. Peut-on être heureux ?

1. La satisfaction des désirs

Texte 1 : Platon, Gorgias, 4e Siècle av JC

Sophiste : ceux dont le travail est d’apprendre à bien parler

Rhéteur : ceux qui parlent bien

Boulé : vote (qui se passe après un discours, donc il faut bien parler).

État de nature ≠ états de société

L’état de nature désigne la situation dans laquelle L’Humanité ce serait trouvé avant l’émergence de la société, et particulièrement avant l’institution de l’État et du droit positif. un homme dans un état de nature est un homme qui prend des décisions sans avoir grandi en société.

On estime qu’aujourd’hui personne ne vit dans un état de nature, l’état de nature est un état théorique

La nature a fait de nous des êtres sensibles, c’est-à-dire des être capable d’éprouver cette sensation agréable qui est le plaisir et cette sensation désagréable qu’est la douleur. Par ailleurs, nous constatons que la satisfaction de nos désirs nous procure du plaisir. Nous pourrions alors en conclure que le moyen le plus naturel et le plus évident pour nous d’atteindre le bonheur est de satisfaire tous nos désirs afin de prouver le plus de plaisir possible. Comme la société, par le biais des lois et des règles morales ou religieuses qu’elle édicte, nous empêche de le faire, nous pourrions penser que c’est elle seule qui est responsable du malheur des hommes. Nous pourrions alors être tenté de la renverser, pensant notre bonheur dans un état de nature seul la force et l’intelligence de chacun déciderai de ce à quoi il a droit.

2. Bonheur et plaisir

Texte 2 : Hermann Hesse, Siddhartha, 20ieme

Hermann Hesse dans Siddhartha remet en question le préjugé courant selon lequel il suffirait de satisfaire tous ses désirs pour être heureux à travers son héros. En effet, la richesse soudaine de celui-ci, qui lui permet de pouvoir enfin satisfaire tous ses désirs, est loin de lui procurer le bonheur qu’il en espérait, cela le plonge plutôt dans l’ennui le plus profond. Seuls les jeux d’argent parviennent encore à lui procurer du plaisir. Aussi il s’y jette à corps perdu risquant à chaque instant la Ruine.

Texte 3 : Freud, Malaise dans la civilisation, 20ieme

Le plaisir souffre, en effet, d’une limitation interne : si son intensité le rend très agréable, il ne peut toutefois être éprouvé en continu. Seule la disparition d’une tension dans le corps peut le provoquer [faim, désirs sexuel…]. Pour pouvoir éprouver du plaisir, il faut donc paradoxalement éprouver auparavant de la douleur. Pire, lorsque nous parvenons enfin à en ressentir, celui-ci est très fugace : il disparaît si tôt la tension ou le désir satisfait. Il nous contraint donc à chercher à satisfaire sans cesse de nouveaux désirs pour éprouver à nouveau du plaisir.

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