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Qu'est ce que le plaisir ?

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Par   •  26 Septembre 2017  •  Dissertation  •  464 Mots (2 Pages)  •  612 Vues

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La représentaion de la violence peut provoquer une certaine fascination chez le spectateur. Vous montrerez que le théâtre peut être le reflet d’une telle fascianation mais aussi que cette art peut utiliser la violence à des fins plus profondes.

Violence = brutalité = FASCINATION. Qu’est-ce qui pousse le spectateur à assister à des scènes qui vont l’effrayer?

Violence = “à des fins plus plus profondes” = didactiques = philosophiques

I.               La violence au théâtre source de fascination

- D’abord dans le genre dit de la comédie, la violence est source de divertissement dans la comédie. Hérité du burlesque et de la farce médiévale, la Grande Comédie nous offre de multiples exemples de scène de violence, notamment les coups de bâtons qui générent ainsi un comique de geste. Molière, dans Les Fourberies de Scapin, met en scène Géronte qui est roué de coups par le personnage de Scapin. Cela génère chez les spectateurs du rire grâce à la sournoiserie du type comique.

- Dans le théâtre classique français, les dramaturges étaient soumis à la règle de bienséance. Ainsi, il était interdit de réprésenter sur scène toute forme d’agressivité et de faits jugés déplacés. Pour autant, Horace, personnage éponyme de Corneille, sacrifie l’amour de sa soeur Camille, pour Rome. La violence de Camille à l’égard de son frère est soulignée par l’anaphore:

“Rome, l’unique objet de mon ressentiment!

Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant!

Rome qui t’as vu naître, et que ton coeur adore!

Rome enfin que je haie parce qu’elle t’honore!”.

Ce subtil procédé stylistique plonge le lecteur dans une vive émotion, tension qui génère chez le spectateur une vive émotion oscillant entre horreur et pitié pour les personnages. Ainsi cette joute, voire de violence verbale constitue ce qui est pour Aristote l’objectif même de la tragédie, à savoir la “catharsis”.

- A contrario, dans le drame romantique où la violence est directement représentée sur scène puisque ce genre ne répond plus aux exigences de la règle de bienséance, la représentation de violence sur scène est destinée à choquer les spectateurs. Cf. Lorrenzaccio d’Alfred de Musset.

 

II.             La violence au théâtre source de réflexions plus profondes

-       La représentation de la violence peut servir à la dénonciationdes abus de pouvoir des hommes grâce à la representation de la violence et notamment ses consequences. Cf. Ubu roi de Alfred Jarry lorsqu’il prend la decision de tuer tous les nobles

-       La representation de la violence comme simple reproduction de la réalité. Cf. texte du corpus avec la mort du Duc qui s’est véritablement produit.

-       Didactique. Cf. tragédie.

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