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Liberté et politique, dissertation

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Par   •  27 Octobre 2021  •  Dissertation  •  3 640 Mots (15 Pages)  •  250 Vues

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LIBERTÉ ET POLITIQUE

CB2 - Philosophie

“M. X est sorti de prison ce matin, on lui a rendu sa liberté” : un ex-détenu vient d’être relâché, cela sous-entend aussi qu’un lieu détermine notre capacité à “être libre”, un état où l’on pourrait exercer notre liberté, ce qui serait impossible entre les murs d’un centre de détention. Et une temporalité : on lui a “rendu” sa liberté : il l’avait et on la lui a retiré pour enfin la lui rendre. La liberté est donc à considérer dans une approche temporelle : l’avoir à moment t n’assure en rien de pouvoir la conserver pour le moment t+1 ou t+2, est-ce pour autant une chose ? La liberté peut également avoir plusieurs facettes : la liberté de mouvement (empêchée lors d’un séjour en prison) ou la liberté d’expression ou de presse, qui parfois peut être en danger suivant le ou la politique en place.

La politique, mise en place par le politique, semble avoir un rôle comparable à une écluse qui se ferme, s’entrebaille, se ré-ouvre et ainsi de suite suivant la météo, pour juguler la quantité d’eau et éviter que des marais, des lacs ou des rivières soient inondées. La météo pourrait correspondre au paramètre temporel et au contexte en place dans la zone en question. L’eau elle imite la liberté, qui naturellement présente mais qui peut être limitée, contrainte, par l’action de l’homme via des lois ou des décrets, par exemple. Les marais, les lacs ou des rivières imitent les civilisations humaines qui peuvent être détruitent par un excès de liberté qui viendrait les mettre en danger. La liberté, à comprendre comme ce qu’il est permis de faire suivant les situations est donc étroitement liée avec la politique qui limite ces actions en leur donnant un cadre, donc en les restreignant, elle a un rpole d’arbitre envers la liberté déterminant ce qu’il est juste ou non de faire, suivant des principes qu’elle établit. Mais liberté et politique sont toutes deux liées par le fait qu’il faut des hommes, des femmes, des être vivants doués de raison pour appliquer ces limites et surtout les respecter. Sans ces êtres doués de raison, la politique n’a pas de prise ,et la liberté non plus, puisqu’elle part d’un choix conscient de son investigateur. Il faut donc un support à la liberté et à la politique. Apparue pour régler un conflit lorsque la liberté était seule, la politique semble, paradoxalement aussi en conflit avec la liberté puisque vennant la contredire en la limitant.

Aussi, la question de l’arbitrage entre liberté et politique se pose. La distinction entre les deux vient d’une décision commune à plusieurs individus, si ce n’est pas tous. La politique apparaît comme la solution pour ne pas empiéter sur la liberté des autres, et permet de les respecter, mais est-ce la seule solution ? La politique, qui vient limiter ma liberté, la limite-t-elle directement où est-ce que la politique agit sur mon choix qui est à la racine de ma liberté ? D’après les théories du pacte social, d’Hobbes, de Locke et de Rousseau par exemple, la liberté ne peut pas suffire, menant à l’état de guerre, il faut donc créer un contrat entre les hommes, ce qui transforme leur liberté naturelle en liberté politique. L’ancienne question de “comment préserver sa propre liberté, sans empiéter sur celle des autres ?”, devient “dans quelle mesure la politique garantit et préserve ma liberté et ma sécurité, tout en la limitant ?”. Ainsi, comment la politique agit pour préserver la liberté, mise en danger par un manque d’encadrement des hommes, uniquement liés par leur raison et leur condition ?

Si l’arbitrage entre politique et liberté est devenu incontournable depuis que les hommes vivent en communauté (I), c’est parce que d’après les théories du pacte social, la liberté ne peut pas suffire à la conservation de sa personne, puisque les individus ne respectent pas toujours les lois naturelles (II) : la politique vient combler ce déficit en proposant un nouveau type de liberté, qui prend en compte la nouvelle forme de communauté formée (III).

Liberté et politique semblent inséparables dans la vie des hommes, lorsqu’ils vivent en communauté. Mais comment les deux notions s’articulent-elles ensemble et/ou séparément, peuvent-elles être indépendantes ?

La liberté, scandée haut à fort à plusieurs occasions comme lors de manifestations ou de cérémonies nationales puisqu’elle apparaît dans la devise française, est à différencier de l’idée de droit. Quand je suis libre de manifester, je suis en droit de la faire mais le droit n’implique pas nécessairement la réciproque.

Hegel distingue le subjectif de l’objectif comme étant, dans le premier cas, quelque chose qui se rapporte par rapport à moi, dans mon intériorité alors que le second cas désigne une relation qui me relie à ce qui m’est extérieur, cela concerne davantage une relation aux autres. La liberté semble être une affaire de rapport subjectif et objectif : je me rapporte à moi pour choisir mes actions, le choix est une relation d’intériorité de moi à moi : c’est moi qui choisi de réaliser une telle action. Et une affaire d’objectivité aussi : je dois prendre en compte la liberté des autres, voire anticiper leurs actions pour ne pas me retrouver en mauvaise posture face à autrui, qui a, tout comme moi, entièrement droit d’user comme bon lui semble de sa liberté, dans la limite des lois naturelles. Ainsi, la liberté est une affaire de subjectivité et d’objectivité à la fois, selon le point de vue que l’on adopte.

La liberté est limitée par les lois naturelles selon John Locke, dans son Second Traité du Gouvernement Civil, c’est-à-dire que chacun doit veiller à sa conservation avant toute chose. Chaque homme doit agir dans le but de se protéger puisque, selon l’auteur, les hommes ont été créés par Dieu, il faut donc les conserver comme on conserverait n’importe quelle oeuvre de Dieu. Dans le chapitre 6, sur le pouvoir paternel, il expose que les enfants, lorsqu’ils naissent sont libres et raiosnnables mais pas encore en âge de maturité pour être capables de se rendre compte des limites de leur liberté : c’est aux parents de veiller à la conservation de leurs enfants. Ainsi, la liberté est naturelle à l’origine : c’est la liberté présente lors de l’état de nature, qui est basée sur le slois naturelles qui affirment que le principe premier à respecter est la conservation des individus.

La liberté pour être vécue comme un sentiment ou une sensation : le souffle du vent sur le visage, l’odeur de la pluie. La liberté n’est peut-être

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