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Les réalités : être vivants qui nous entourent, mis aussi les artefacts produits par l’activité humaine

Fiche : Les réalités : être vivants qui nous entourent, mis aussi les artefacts produits par l’activité humaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2016  •  Fiche  •  457 Mots (2 Pages)  •  880 Vues

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Les réalités :  être vivants qui nous entourent, mis aussi les artefacts produits par l’activité humaine

L’œuvre d’art : production esthétique des beaux-arts qui vise le beau. Elle ne vise pas à la satisfaction des besoins.

Pb : on a d’un côté les œuvres d’art qui sont matérielles (cad qui parviennent aux sens), donc qui ressemblent aux autres réalités, mais de l’autre l’œuvre d’art a un statut particulier, elle est sactuarisé (dans les églises et dans les musées). Elles ont donc quelque chose de sacré et d’intouchable. On veille à leur conservation, ce sont des réalités exeptionelles qui viennent de très loin dans le temps. Les œuvres d’art ont-elles une spécificité par rapport aux autres réalités ? Quelle est la spécificité de l’œuvre d’art ?

  1. En quoi les œuvres d’art ressemblent-elles aux autres réalités ?
  2. En quoi s’en distinguent-elles ?
  3. Qu’est-ce qui justifie leurs spécificités ?

Distinction entre les productions humaines et naturelles. La fussis d’un côté (être naturels) et la poésis, activité technique humaine. Les œuvres d’art sont produites par l’activité humaine tout comme les objets techniques. Les êtres naturels possèdent en aux même un processus de changement alors que dans la poesis il y a une processus externe (l’artisan ou l’artiste). Dans les deux cas, il y a un processus, une activité dynamique et donc l’œuvre d’art ressemble à l’objet technique mais aussi à l’être naturel. La création de l’œuvre d’art est aussi soumise aux règles qui determinent le milieu naturel. Depuis l’Antiquité et jusqu’à la Renaissance, il n’y a rien d’extraordinaire à l’œuvre d’art.

L’œuvre d’art s’inscrit dans les échanges économiques. Il y a une valeur marchande des œuvres d’art. C’est donc une réalité économique comme les autres.

Les œuvres d’art sont même parfois vues comme des réalités inférieures.  Certe l’œuvre d’art est une réalité comme les autres car elle s’écoute, se comprend, s’adresse à nos facultés. Mais pour Platon, ce n’est pas une réalité absolue. C’est une réalité sensible dégradée. C’est une copie d’une copie d’une idée.

Transition : si l’œuvre d’art est une réalité comme une autres, qu’est-ce qui justifie la sacralisation que l’on en fait aujourd’hui.

Au delà de la valeur marchande, l’œuvre d’art exprime une subjectivité unique. Ce que vise l’artiste est l’expression de cette individualité. Le but premier n’a rien de mercantile. Il s’agit de créer des formes artistiques originales. Par exemple le cubisme est la volonté de montrer des choses sous des angles différents. Ce sont les spectateurs qui fixent la valeur de l’œuvre d’art. il y a une unicité de l’œuvre d’art par opposition à la production de masse et la ressemblance des êtres naturels.

Il y a donc du sens  à interpréter, quelque chose à comprendre ce qui n’est pas le cas lorsque l’on contemple un objet technique.

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