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Le Doute

Dissertation : Le Doute. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2022  •  Dissertation  •  2 793 Mots (12 Pages)  •  240 Vues

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Accorder le bénéfice du doute à quelqu'un ou encore l'expression "sans l'ombre d'un doute" dévoilent le versant mystérieux, transformateur du doute et son intérêt dans nos sociétés. Parfois craint et d'autre fois mystifié, ce conflit intérieur, intangible, la petite voix résonnant au sein de chacun peut élever l'individu en lui dévoilant d'autres visions de certaines situations ou de lui même ou bien lui causer discordes et le mettre plus bas que terre lorsque si celui ci n'est pas consenti.

Douter, entre la saine remise en question, et le sentiment de perdre pied, déstabilise, dérange et effraie. En effet, cette expérience de la pensée, attitude, est la capacité humaine à remettre en cause notre jugement, ce que l'on sait, nos vérités et par extension, selon moi, nous même. Celui-ci, a pour définition la remise en question de quelque chose, de notre positionnement face à une vérité soit notre libre arbitre. En effet, selon moi, le doute dérange, perturbe, l'ordre établi autant socialement avec des répercussions physiques, des bouleversements sociaux dûs à des prises de consciences, que intérieurement lors de grands questionnements sur nos vérités, nos jugements et notre façon d'appréhender le savoir et les connaissances dîtes "vraies". Par conséquent le doute, destructure ce qui n'aurait jamais du l'être réellement, notre pensée. A mon stttttttttttttttt(ens, les plus grandes avancées tout comme les plus grandes révolutions ont été causé par le soupçon, le questionnement d'une pensée remise à l'épreuve, repensée justement et transformée suite à l'expérience du doute, ou dans sa pleine puissance après une re-validation. En effet, selon Pascal, il y aurait deux formes de doute. Celui étant extérieur, soit la marque de notre imperfection, notre manque de connaissances, de confiance plaçant les hommes comme des êtres finis et limités dans l'expérience de ce doute subi. A l'image, des individus ne sachant choisir dans leurs vies, n'osant se surpasser par doute, remise en question excessive. Ou bien celui régissant notre intériorité, soit l'instrument de notre perfectionnement, de raisonnement, celui ci est volontaire, choisi et donnant lieu à mon sens à des prodiges. Par exemple, à l'image de Galilé ayant douté de la véracité des propos, des dogmes, des croyances de l'époque quant à l'aspect physique de la Terre et s'étant heurté aux querelles scientifiques et aux croyances religieuses. Le monde est bouleversé par le doute, alors il est utile de faire le rapprochement avec l'enseignement si tardif de la philosophie dans l'enseignement des étudiants, serait il dangereux de remettre en doute des vérités plus jeune ? Est il un frein pour la construction de nos décisions à l'avenir ? Ou est il la porte d'entrée vers un accomplissement de réflexion ?Ces questionnements feront l'objet de notre étude.

Ainsi, nous nous demanderons naturellement si le doute est une force ou une faiblesse autant intérieurement qu'extérieurement. En effet l'analyse sera effectué avec la considération de plusieurs plans ( sociétale, physique, mentale, .. ) afin de mieux déterminer l'expérience du doute et ses retentissements.

A cet égard, nous évoquerons que dans une certaine mesure le doute peut être considéré comme une faiblesse, puis en écho nous analyserons que le doute représente en soit une force extraordinaire.

Premièrement, le doute peut être considéré comme une faiblesse. Douter de tout prend ici l'allure d'une pollution mentale, ou l'individu n'a aucune prise sur rien. Selon moi, cette vision du doute est à relié à une forme de doute subi, que cérébralement le cerveau met en place et que nous sommes capable de transformer en prenant le contrôle de nos pensées.

Sur le plan sociétal et culturel, la perception du doute et sa diffusion en dit long sur le type de régime en place. En effet, une population doutant, remet en cause le pouvoir et sa légitimité et peut représenter pour certains dirigeants une crainte, un danger. Finalement, sa diffusion négative à travers la socialisation des individus remet en cause notre perception intérieure du doute. Est il utile d'aller à contre courant et de braver les dogmatismes en acceptant et utilisant le doute ? A mon sens oui, dans une sphère mentale premièrement. En effet pour illustrer, il est évident que la société actuelle freine le doute. Que cela soit en plaçant la découverte de la philosophie à la toute fin de l'apprentissage des enfants, après leurs avoir inséré toutes les normes et les valeurs souhaitées, ou en n'assouvissant pas les multiples questionnements des enfants et antérieurement en faisant de certains de ces individus, plus tard, des êtres empreints à la folie. En effet, toute personne sortant de la norme se verra alors pointer du doigt surtout si celle ci pense par elle même. Quoi de mieux pour les sociétés que de discréditer ces propos en les plaçant sur l'excuse de la folie, du dérèglement mental. Ainsi, la vision du doute comme une faiblesse est réelle et révèle de nos sociétés. En réponse, reprenant mentalement la liberté de penser par soi même, le doute sceptique à cet effet, dévoile par l'usage thérapeutique de la parole"qu'il faut douter" mais que l'on devrait suivre les usages, les coutumes de la société dans l'optique de "vivre ensemble". Une approche ici à demi mesure, équillibré le doute est intériorisé, et ne "trouble pas" l'ordre public.

Ce dernier, sur le plan de l'action, peut représenter dans quelques circonstances, une faiblesse sur le plan extérieur. En effet, le doute pousserait à l'inaction, à l'attentisme, à l'immobilité. Pour tout ce qui est relatif à l'expérience, il est avéré que le doute ne s'y prête pas indéfininement. Nous pourrions citer à cet effet, les individus constamment "dans la lune", craignant d'affirmer des choses, de s'affirmer, de trancher, de prendre des décisions. Hésitant à chaque prise de décision de la plus futile à la plus importante. Pour mettre en relief cela, il est utile de mentionner que l'être humain selon des études scientifiques, serait plus satisfait en présence d'un "minimalisme" du nombre de choix à prendre. Ainsi par écho, cette indécision perpétuelle résulte-t-elle du doute ou bien d'une stimulation constante d'un pluralisme de choix en société, ayant des répercussions tout au long de la

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