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La perception n'est-elle qu'un commencement de science encore confuse ?

Commentaire d'oeuvre : La perception n'est-elle qu'un commencement de science encore confuse ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 679 Mots (11 Pages)  •  784 Vues

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Philo

La question que Merleau-Ponty se pose dans ce texte est la suivante : la perception n'est-elle qu'un commencement de science encore confuse ? Devons-nous tout remettre en cause jusqu’à l’ultime fondement, c’est-à-dire faudrait-il arrêter de nous fier à nos sens, qui nous illusionnent d’après l’opinion commune dont le proverbe dit que la vérité se tient au-delà des apparences, mais donc d’après cet idée uniquement suivre les mesures, les expériences, les calculs et les théories du savant qui nous dévoileraient le monde réel ? Nullement répond-il. Pour lui le « vrai Monde » qui est le monde Conforme à la réalité, à ce qui est, n’as pas forcément un sens distinct il sous-entend ainsi tout le long du texte à l’aide de l’ironie qu’as force de chercher le « vrai monde » on perd en fait en réalité le monde sous nos yeux. Ou en quelque sorte on décrédibilise l’image du monde faite par nos sens qui parait en d’après Merleau-Ponty en fait tout aussi vrai que le « vrai monde » scientifique. Merleau-Ponty nous invite donc à remettre à sa place « l'esprit cartésien » et le privilège accordé à la méthode mathématique et scientifique : si elle a constitué un progrès indéniable dans l'étude de la nature et du monde qui nous entoure, introduisant la distinction des faits et des valeurs grâce à l'invention d'un espace géométrique homogène , en revanche elle a conduit à des distinctions simplistes de l'observateur et de l'observé, de la matière et de l'esprit, de l'humain et de l'animal, distinctions sur lesquelles repose l'idéologie d'un homme « maître et possesseur de la nature ». Merleau-Ponty ici s'efforce de redonner au monde perçu sa dignité, mais ce n'est pourtant pas la science qu'il s'agit de critiquer : plutôt une confiance aveugle qu'on lui donne, plutôt cette mauvaise compréhension de l'esprit scientifique. Qui plutôt au contraire nous guide en fait vers une semi perception c’est-à-dire s’appuie sur la perception pour pouvoir en déduire une vraie réalité qui explique aussi notre perception et la valide. Premièrement nous opposeront le sens commun à la modernité ce qui nous permettras de nous demander si finalement la vérité est la clarté par la pensée moderne et de l’art opposée à nos seul sens. Dans un Second temps nous nous demanderons pourquoi il apparait si absurde de ne croire en la vérité seule et unique de la pensée moderne et de l’art. Et enfin dans un dernier temps nous nous demanderont pourquoi une telle remise en question est-t-elle nécessaire c’est-à-dire dans quelle mesure la pensée moderne et l’art sont nuancé tout en lui gardant en réalité une place plutôt importante.

  1. Le monde de la perception

Dès la première phrase du texte Merleau-Ponty définis ce monde de la perception, perception qui vient du latin perceptum qui est le fait de « saisir, percevoir » on comprend donc que de premier à bord pour le sens commun le monde de la perception est le monde des sens le monde de la communication entre le monde extérieur à l’homme jusqu’à son monde intérieure c’est-à-dire sa réflexion scientifique ou non. Dans ce sens c’est l’interprétation du monde qui entoure l’homme dans son action puisque, d’après Henry Bergson l’homme a tendance spontanément a uniquement se concentrer sur l’action et ses sens sont aiguisé et particulièrement attentif au stimulation attendu ou nécessaire pour comprendre interpréter et agir dans l’action qui Pour Merleau-Ponty le monde de la perception est pour lui « le monde qui est révélé par nos sens et par l'usage de la vie »ce qui rejoint donc bien le sens commun,  il énonce par la le monde que l’homme côtoie dans la vie de tous les jours et de tous les instants, le monde de l’action dont parle Bergson. Il s’agit donc d’après l’opinion commune d’un monde faux ou d’une vision incomplète de ce monde. En un sens c’est un monde qui nous trompe ou comme le proverbe le dit les apparences sont trompeuses. Pour autant ce monde qui nous apparait est les monde qui nous est le plus connus et le plus connu de tous puisque comme le dit Merleau-Ponty  « le mieux connu de nous puisqu'il n'est pas besoin d'instruments ni de calculs pour y accéder, et qu'il nous suffit, en apparence, d'ouvrir les yeux et de nous laisser vivre pour y pénétrer. » Par cela il entend que n’importe quelle homme peu importe les barrières de langue, de connaissance, d’éducation ou de culture pourras avoir accès à ce monde. Et par ce principe que ces sens que cette perception est inné a tout homme, que ces sens lui son donné quasiment dès sa naissance et dont plus petit il apprend à se servir pour pouvoir se déplacer comprendre les choses et tout simplement vivre. Mais pour lui aussi si on continue le texte «Pourtant ce n'est là qu'une fausse apparence » ces sens ont l’air d’être mis en défaut par la pensé moderne qui en fait pourrait être exprimé comme la science moderne et l’art qui en fait serais en fait les seuls moyens de réellement comprendre et d’apercevoir même le monde qui nous entoure , le « vrai monde. On peut même comprendre en continuant le texte  «qu'il est dans une large mesure ignoré de nous tant que nous demeurons dans l'attitude pratique ou utilitaire » que si en restant focalisé sur l’action comme le fait spontanément l’homme  d’après ce qu’on a vu plus haut on apparait en fait comme ignorant qui provient du latin « ignorare » qui signifie ne pas savoir on apparait donc comme une personne ne connaissant pas vraiment le monde et donc réduit à un être inférieur. Pour connaitre ce « Vrai monde » il a donc fallu apprendre à le connaitre comme il le dit « qu'il a fallu beaucoup de temps, d'efforts et de culture pour le mettre à nu » culture qui vient du latin "colere" qui signifie "cultiver" est donc un mélange d’effort et de temps  l’homme a donc du dompter la nature en travaillant pour apprendre à la connaitre et ne plus être ignorant. Cette découverte ou redécouverte du monde est dont pour lui « un des mérites de l'art et de la pensée modernes (j'entends par là l'art et la pensée depuis 50 ou 70 ans) de nous faire redécouvrir ce monde où nous vivons » c’est donc la science moderne et l’art qui nous donnerais donc une autre vision du monde. Par l’intermédiaire de la conjonction « mais » il remet en cause ce raisonnement cartésien qui jusqu’as présent semblais être sa thèse principale en posant un paradoxe « mais que nous sommes toujours tentés d'oublier. » l’homme instruit qui connait la pensée moderne et l’art qui donc devrait comprendre et connaitre le vrai monde et donc profiter de tous ses avantages au contraire cherche à y échapper dès que possible par tous les moyen qui lui sont possible cette pensée moderne serai donc encore la meilleur pensée et celle qui garantit la meilleur compréhension du monde et de l’action pour l’homme ?

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