L’Europe du Traité de Vienne

Chapitre 1. L’Europe du Traité de Vienne

Le congrès va commencer en 1814 avec la défaite française et l’abdication de Napoléon 1er. Le traité de paix sera signé le 20 novembre 1815. L’idée du congrès est d’apporter l’équilibre et de donner la possibilité à chacune d’entre elle d’avoir un rôle particulier dans le jeu politique européen.

Le contexte des Etats européens à la suite du Traité

La Russie devient une puissance émergente, elle a son mot à dire. Précédemment, avec le Tsar Ivan, les russes subissent la domination turco-mongole. Ce sera Alexandre Ier qui s’affirmera, notamment en s’emparant de la Pologne.

L’Autriche est un Empire puissant et solide, revendiquant l’héritage des Césars. l’Empire a su réaffirmé son autorité après avoir été menacé par les autres puissances européennes durant l’ancien régime. Les autrichiens s’intéressent à leur voisin européen, notamment les italiens.

L’Angleterre ne réclame rien en dépit de la perte de ses 13 colonies. Les britanniques conservent toutefois leur autorité sur beaucoup d’iles Gibraltar. Le territoire britannique ne s’étend pas sur une grande superficie, mais il est implanté stratégiquement.

L’Espagne est en déclin. La dynastie des Bourbons est de retour et souhaite instauré un conservatisme qui ne permettra pas de répondre aux attentes de modernité en terme de gouvernance. Le caractère réactionnaire du régime espagnol s’opèrera jusqu’à l’arrivée de Juan Carlos et du PSOE. l’Espagne a perdue son rayonnement.

L’empire Ottoman est fragilisé, même s’il demeure massif affaibli par des mouvements de révoltes dans les Balkans, réfutant l’autorité du sultana dans la mesure où ils ne se reconnaissent pas sur le plan éthnico-religieux.

L’Allemagne ne sort pas grandie du traité de 1815. C’est une entité géographique et non politique.

La France retrouve ses frontières de l’ancien régime. Elle ne perturbe pas l’échiquier politico-territorial européen et cherche à apporter un équilibre. Les français sont épuisés par la guerre, disposant alors d’une force armée affaiblie.

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