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L'inconscient. Leçon.

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Par   •  14 Novembre 2016  •  Cours  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  636 Vues

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   L'inconscient.

I- De la conscience à l'inconscience.

   

   1)La conscience de soi suffit-elle à définir l'homme ?

Nous avons vu avec Descartes que le «je pense» accompagne toutes les représentations. Selon lui, il ne peut y avoir de pensées en dehors de la conscience, parce que celle-ci est la condition de toutes pensées.

Pourtant nous avons vu que ce «je», je ne le connais pas, bien qu'il soit ce qu'il y a de plus intime en moi. Autrement dit, je ne le connais que comme phénomène, comme quelque chose qui apparaît à ma conscience. La connaissance du «moi» m'échappe. En outre, pourrait-il y avoir quelque chose de représenté en moi qui ne serait pas pensé ( conscience ).

   2)Les perceptions inconscientes.

Il existe une deuxième voie par laquelle la connaissance du moi m'échappe: La conscience n'accompagne pas toutes mes perceptions, bien que je puisse me représenter ces perceptions inconscientes.

  Cf. LEIBNIZ, Les nouveaux essais sur l'entendement humain (1704)

Exemple: Le mugissement de la mer, le bruit du moulin à eau → Pour entendre ce bruit, il faut bien que chacun de ces petits bruits ne se fassent connaître que dans l'assemblage confus du tout.

   Il faut qu'on soit affecté par chaque vague pour être affecté par des milliers. Car 10000 riens ne sauraient faire quelque chose. Ce sont ces petites perceptions qui forment les impressions que les corps environnant font sur nous, ce sont elles qui font cette liaison que chaque être a avec tout le reste de l'univers.

   Selon LEIBNIZ, on peut penser sans sentir que l'on pense.

Nous pensons à quantité de choses à la fois parce qu'une infinité de chose en même temps font impression sur nos sens. Mais nous ne faisons attention qu'aux plus distincts, aux plus claires.

   Toutes ces impressions subsistent en nous et contribuent à nos pensées. Nous n'oublions aucune des impressions, même si nous ne nous en souvenons pas.

   LEIBNIZ: «Je ne crois pas qu'il y ai dans l'homme des pensées dont il n'y ait quelques effets pour le moins confus. Ou quelques reste mêlée avec les pensées suivantes. On peut oublier des choses, mais, on pourrait aussi se ressouvenir de bien loin, si l'on était ramené comme il faut.»

Pour LEIBNIZ, aucune réalité psychologique ne disparaît en nous, les actes psychiques dont nous n'avons pas conscience, contribuent à notre pesée.

Y aurait-il une organisation psychique qui serait à la source de toutes ces pensées inconscientes ?

   3)La présupposition fondamentale de FREUD (Sigmund FREUD: 1856-1939).

   L'idée originale de FREUD est de mettre sous les phénomènes  inconscients, un être réel, unique, appelé inconscient ou «ça». Il désigne le «grand réservoir» de la LIBIDO.

C'est un «chaos», le lieu d'origine des pulsions. (libidinales, de mort, et de vie)

   Les caractères de cet inconscient: Il est psychique et opposé à la conscience.

La présupposition fondamentale de FREUD est donc de diviser l'esprit en conscience et inconscience.

II- L'inconscient existe-t-il ?

  Cf. FREUD, Métapsychologie (1912-1917)

 «On nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychique inconscient et de travailler scientifiquement avec cette hypothèse. Nous pouvons répondre à cela, que l'hypothèse de l'inconscience est nécessaire et légitime, et que nous possédons de multiples preuves de l'existence de l'inconscience.»

   -Elle est nécessaire: la conscience n'explique pas tous les actes psychiques. Certains d'entre eux présupposent d'autres actes inconscient. Ex :Rêves, les actes manqués, les actes de compulsions (=une tendance irrépressible à réaliser un acte auquel le sujet se sent contraint, bien qu'il en reconnaisse le caractère absurde, et il accomplit de manière répétitive.

   Il nous est tous arrivé d'avoir des idées dont nous ne connaissons pas l'origine. Ainsi l'hypothèse de l'inconscience apporte cohérence au domaine psychique.

   -Elle est légitime : L'hypothèse de l'inconscience a été prouvée par la pratique de la psychanalyse : celle-ci influence le cour des processus inconscients et parvient à guérir certaines maladies mentales.

   1)Petite biographie.

   

   FREUD est un médecin Autrichien, c'est pourquoi il a toujours prétendu que son œuvre était scientifique et expérimentale. En 1865, il a suivit des cours à Paris avec le professeur CHARCOT, spécialiste des neurones et hystéries.

   

   Il est le père de la psychanalyse, qui est une méthode d'investigation des processus psychique inconscients et qui permet de traiter des troubles mentaux et psychosomatiques.

Il s'agit de mettre en évidence la signification d'actes inconscients.

   2)Quelques définitions.

-Névrose: Trouble d'origine d'origine psychologique dont la source serait des conflits infantiles ou actuels, mal résolus, qui se traduisent par des symptômes plus ou moins invalidants.

   

Remarque: Le névrosé garde toute sa lucidité -->Exemples : Angoisse, phobies, obsessions,...

Le sujet est tiraillé entre, d'une part, ses pulsions et ses fantasmes, et d'autre part, par les exigences de la réalité. Les symptômes névrotiques apparaissent lorsque les défenses du moi sont insuffisantes.

C'est au psychothérapeute de déchiffrer le language de ces différents signes.

 -Hystérie: C'est une classe de névrose qui se manifeste sous forme somatique, fonctionnelle. (crise de nerfs, paralysie,...)

   Les élèves de CHARCOT placent cette affection au rang psychiatrique :

En effet cette maladie est réductible par suggestion, c'est à dire, on peut la créée, la supprimer, ou la modifier par suggestion ou par hypnose.

FREUD souligne l'importance des facteurs sexuel dans cette maladie.

Cf. Le cas d'Anna O. Étude sur l'hystérie (1895) → De FREUD et BREWER.

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