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L'homme est un loup pour l'homme / Sigmund Freud

Commentaire de texte : L'homme est un loup pour l'homme / Sigmund Freud. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  2 818 Mots (12 Pages)  •  1 212 Vues

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Intro :

Comme l'a affirmé Plaute « Homo homini lupus », l'homme est un loup pour l'homme cela signifie que l'homme est méchant avec son prochain. Dans ce texte écrit en 1930 par Sigmund Freud, médecin autrichien, le malaise dans la culture est le résultat de plusieurs années de travail dans le monde de la psychanalyse. L'extrait étudié explique en quoi l'homme est un danger pour lui-même ainsi la citation « l'homme est un loup pour l'homme » prend tout son sens. En effet, selon lui, c'est la société qui alimente chez l'homme une agressivité ou les manifestations restent chez l'animal importante, mais limités. De plus, Freud montre que la culture encourage l'homme à affirmer ses pulsions naturelles par l’agressivité. L’agressivité est une tendance à l'agression qui se manifeste généralement chez l'homme sous la forme d'actions destructrices comme l'humilité. En revanche, la culture est opposée à celle-ci, c'est un ensemble de connaissances, des traditions ou bien des savoir-faire propres à l'homme. Freud est un fondateur de la psychanalyse, c'est une technique médicale qu'il a inventé pour sauver l'hystérie plus précisément, la folie. Par définition, un hystérique est défini comme une personne qui ne s'appartient pas. Par ailleurs, dans ce texte l'homme ressent un certain pouvoir, c'est-à-dire qu'il exerce sur un homme une domination dans le but d'obtenir de lui des actes plus justes qu'il n'avait pas auparavant. Par conséquent, Freud essaye de nous expliquer les effets de la société de culture sur l'homme mais la culture prend-elle le dessus sur les pulsions naturelles de l'homme ? Pour cela nous verrons…

Dans le premier paragraphe Freud nous montre que l'homme tient à protéger ce qu'il aime et qu'il est prêt à se défendre face aux autres. De la ligne 10 à 19...

 

 

Plan :

A : 1 à 10 →     

Les philosophes n’ont pas la même vision de l’homme, pour Freud l’homme est un être violent et mauvais mais d’autres philosophe sont totalement opposés à cette vision. Par exemple pour Rousseau, philosophe connu pour défendre sa vision de l’homme, il s’oppose à la vision de l’homme de Freud. Pour lui, l’homme est un être bon comme il l’avait affirmé avec « l'homme est naturellement bon et c’est la société qui le déprave ». En effet l’homme est égal aux autres et né libre mais à cause de la société des inégalités se créer. Par exemple nous pouvons parler de la différence de salaire entre les femmes et les hommes qui provoque des inégalités entre eux. Au cours de cette première partie, Freud va nous montrer que l’homme est un être agressif et non bon comme Rousseau l’affirme. De nos jours, la violence est de plus en plus présente dans le monde que ce soit de la violence physique ou morale. En effet, elle est définie par l’utilisation de la force dans le but de soumettre quelqu’un contre sa volonté. Plusieurs philosophes ont une vision différente de la violence. Prenons l’exemple de Freud, pour lui la violence est liée à la condition humaine l’homme est foncièrement agressif voir cruelle. Comme nous l’affirme Freud dans ce texte de la ligne 1 à 4, il met ici en évidence le problème de l'homme qui est l'agressivité. En effet, il commence par affirmer que l'homme n'est pas une personne douce et qu'il sait se défendre quand on l'agresse « l'homme n’est pas un être doux, avide d’amour, qui tout au plus serait capable de se défendre s’il est attaqué » (ligne 1 à 2). Il évoque le principe du plaisir avec la phrase « avide d’amour » (ligne 1). Le plaisir est issu de la satisfaction physique ou morale d’un besoin et dont la perception provoque désir et intérêt. Par la suite, Freud affirme que l'homme utilise son prochain comme un moyen comme il nous l’affirme à la 5 et 6 « ne représente pas seulement pour lui un auxiliaire ou un objet sexuel » . Utiliser quelqu’un comme un objet signifie qu'il utilise quelqu'un dans le but de favoriser la satisfaction. Plus précisément, quand un humain traite quelqu’un comme un objet, c'est qu’il ne reconnaît pas sa dignité. La dignité est synonyme de respect, elle est définie par le fait de refuser d’être traité comme un objet, une chose. Quand nous traitons quelqu’un comme un objet cela signifie que l’on ne prend pas en compte la sensibilité, c’est-à-dire la capacité à éprouver des sentiments. Par ailleurs nous ne prenons pas aussi en compte le consentement c’est-à-dire que nous cherchons à nous satisfaire sans chercher à savoir la volonté de l’autre.

Par ailleurs Freud évoque aussi une autre forme de violence qui est l’esclavage avec la phrase « d'exploiter sans dédommagement » (ligne 7). L’esclavage est une privation de la liberté pour un homme ainsi qu’une personne qui est dominée et qui est sous l’autorité d’un autre homme. Par conséquent, l'homme peut être très agressif sans ressentir de pitié envers celui qui subit.  Il utilise sa force de plusieurs façons, sexuellement comme nous l'affirme la phrase « sans son consentement ».

D’autres exemples de pulsion que l'homme peut avoir lors de cette agressivité sont montrés par Freud’ par exemple il évoque le vol à la ligne 8 : « de s’emparer de son bien », quand un homme vol une personne, il s’approprie une partie de sa propriété. Quand un humain est propriétaire de quelque chose, il bénéficie d’un droit. Par exemple, une personne qui détient une voiture bénéficie d’un droit sûr celle-ci, si une personne le vol cela signifie qu’elle va en profiter au détriment de l’autre. Par définition, le vol, c'est jouir indéfiniment de la propriété d’autrui.

De plus, il évoque la violence psychologique à travers l’humiliation comme on le voit à la ligne 9 « de l’humilier…[pic 1]

Par exemple dans la sphère professionnelle[pic 2]

Le faire souffrir [pic 3]

Le martyriser [pic 4]

Le meurtre est aussi abordé « Le tuer » (ligne 10). Plusieurs raisons peuvent expliquer la volonté de faire mourir quelqu’un par exemple la colère, la vengeance ou bien la pulsion. Mais généralement une personne tue quelqu’un par intérêt Et plus précisément par jalousie dans le but D’avoir ce que les autres ont. [pic 5]

C’est donc le résultat de l’homme est un loup pour l’homme Comme Plaude l’affirme. Les hommes sont des bêtes sauvages…

En revanche dans la vraie vie le loup est l’un des animaux les plus admirables, c’est une métaphore

Ici il y a un lien avec hobbs, Si on fait un des points cardinaux de sa philosophie au dix-septième siècle précisément parce que l’homme est un loup pour l’homme il théorise le léviathan et le léviathan, c'est la doctrine de l’état de chez Hobbes qui consiste à avoir un état l’état ou le système politique le plus répressif pour empêcher l’homme de nuire à ses semblables.

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