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Kant anthropologie du pdv pragmatique

Commentaire de texte : Kant anthropologie du pdv pragmatique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 569 Mots (7 Pages)  •  1 594 Vues

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Kant donne à son écrit Anthropologie du point de vue pragmatique un thème principal celui du rapport entre émergence du « je » et la prise de conscience chez l'individu. En effet, d'après Kant l'émergence du « je » permet à l'homme de s'élever ainsi à la dignité et à l'humanité qu'est ce qui définit l'Homme ? La thèse envisagée dans ce texte de Kant est que la conscience de soi définit la condition humaine. Dans un premier temps, Kant pose le fait que la conscience de soi défnit l'Homme, puis dans un seconde temps exprime le fait que la conscience est universelle, elle ne résulte pas seulement du langage, pour finir sur le fait que la conscience de soi est le résultat d'un apprentissage dès la plus jeune enfance.

En premier lieu, nous devons définir ce qu'est le « je ». En effet, Kant parle de l'émergence du « je » qui constitue la supériorité de l'homme, l'élevant à la dignité et à l'humanité.

Dans les deux premières lignes, Kant reprend la thèse posée, celle de « posséder le « je » dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre » , ce dernier par ses propos nous montre que par cette émergence l'individu acquiert la conscience de soit et s'élève à une supériorité par rapport aux objets, et aux animaux. Donc en admettant que lorsque l'homme possède le « je », Kant démontre que si l'homme est capable de dire « je » et donc d'être un sujet pensant alors il se pense, il devient alors une personne morale, il acquiert la conscience, cette dernière ce définissant ainsi comme la présence immédiate et constante de soi à soi. On peut ainsi se demander en quoi dire « je » permet un changement d'état et de part ce « je » devenir un Homme ?

Cependant, selon Kant « grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne ». On peut dire que le « je » correspond au moi. C'est à dire que pour ce dernier, même si le moi change l'homme reste le même, il change en apparence, se transforme au fil de ce qui peut survenir ou en fonction du temps mais le moi reste le même. L'homme en ayant conscience du moi, même lorsqu'il est différent dans ses états psychologiques, qu'il soit heureux, triste ou même énervé reste le même et a conscience de ses états seconds. Par exemple, on peut rattacher ce point de vue à celui de la justice, en effet lors d'homicide ou de suicide, la personne commettant l'acte à pleinement conscience de ce qu'elle fait. Le moi est alors le même, seule l'état psychologique de l'individu bascule dans une sorte de second état, l'introspection faites par l'individu est alors mauvaise et il ne sait ressaisir son état psychologique, le moi voulant différemment faire évoluer ces états, sa conscience ne change pas. Pour la justice on parle souvent de responsabilité des actes, une pleine conscience des actes.

D’après l'auteur, il est donc « un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison dont on peut disposer à sa guise ». Lorsque l'auteur stipule que l'Homme est différent des animaux par sa dignité, il insinue par là qu'il ne se contente pas d'assouvir ses besoins naturels tels que se nourrir ou se reproduire, au-delà de cela, l'Homme cherche un but et une satisfaction à cela, il évoque par là le plaisir qui donne à l'Homme de la dignité. Il est à la recherche de valeurs morales tels que la générosité, le courage et l'amour. L'Homme veut donner un but à sa vie et être satisfait de ce qu'il entreprend, il donne un sens à sa vie par ses réflexions. Par ses réflexions, l'Homme cherche sa raison d'être, cherchant à atteindre des valeurs morales dictées par son moi ou par des codes sociaux, il est le seul par ce moi à pouvoir se dicter une conduite moral. L'Homme est donc supérieur aux animaux, il possède la conscience , la raison et le plaisir. Ce dernier ne se satisfait jamais des besoins naturels qu'il assouvit, il cherche toujours plus de sensations et de sentiments. Prenons là l'exemple d'un animal tel que le chien, lorsque l'Homme par la volonté du moi lui demande s'asseoir, il ne fera qu'obéir aux ordres donnés sans se poser de questions, il n'a donc pas conscience des choses, ce n'est pas un être pensant, il ne fait que se sentir. Là est toute la différence avec l'Homme qui est pleinement conscient et

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