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Inconscient

Commentaire de texte : Inconscient. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  822 Mots (4 Pages)  •  432 Vues

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        Les rêves, les symptômes des névrosés, les lapsus montrent que la conscience est lacunaire. On ne peut pas toujours les expliquer lorsqu’ils surviennent. Le docteur Sigmund Freud dans son œuvre Métapsychologie, publiée en 1915 aborde le thème de l’inconscient. Parler d’inconscient, c’est introduire l’idée qu’une partie de la réalité nous échappe. Ce texte est une argumentation par laquelle l’auteur justifie la cohérence ainsi que le bien fondé de ses travaux sur l’inconscient. Selon lui, la conscience est insuffisante pour expliquer le comportement moral et physique d’un individu : l’inconscient vient compléter la conscience. Devant les contestations, l’auteur établit donc une argumentation dans laquelle il énonce les preuves dont il est en possession, dans le but de convaincre du bien fondé de sa thèse, Freud nous donne des exemples concrets pour la justifier, puis conclut sur le succès de son hypothèse. Les enjeux de cette position sont considérables puisque cela signifierait à la fois que nous ne pouvons pas être conscients de tout (le conscient n’étant pas égal au psychique) mais que nous pouvons prétendre à une meilleure compréhension de l’ensemble. Ainsi, Freud montre d’abord de la ligne 1 à 4 que son propos est une réponse aux opposants de l’existence d’un inconscient. Ensuite, de la ligne 4 à 13, il amène le premier argument : celui de l’impossibilité de comprendre certains faits psychiques courants par la seule conscience. Leur origine nous serait cachée. Pour comprendre l’être humain, il faut arrêter de réduire la vie psychique à la vie consciente, il faut postuler postuler à un inconscient actif de la ligne ce qui est expliquer de la ligne 13 à 18. Cependant, si l’inconscient existe, comment en être certain puisqu’il est par essence non-conscient et qu’il échappe à notre conscience ? Freud apporte ainsi de la ligne 18 à la fin un argument pratique (qui se soucie de l’action et de ses effets), car la pratique de la psychanalyse montre que l’on peut guérir des patients, ce qu’elle ne pourrait faire si elle se trompait sur l’inconscient.

        Dans la première partie de son texte, Freud constate un affrontement avec ses opposants. En effet, derrière cet extrait Freud veut répondre à ses détracteurs « nous pouvons répondre » ligne2 et défendre sa thèse. En cela nous avons affaire à un texte polémique. Il s’agit d’un postulat de l’existence de l’inconscient psychique. La thèse de l’inconscient ayant déjà été explorer ce qui est nouveau dans l’hypothèse freudienne est l’idée d’un inconscient actif dans nos représentations et nos désirs. Freud commence sa démonstration en soulignant la nécessité de l’hypothèse d’un « psychisme inconscient », il existe selon la théorie freudienne des actes psychologiques conscients que notre conscience n’arrive pas à expliquer car ils échappent au « témoignage de la conscience ». Ce qui voudrait dire que la conscience ne peut connaître et apporter une explication sur tous nos actes. A l’inverse, « les données de la conscience sont extrêmement lacunaires », c’est-à-dire que la conscience est toute superficielle dès lors qu’il s’agit de mettre en lumière la cause de symptômes psychiques. Donc Freud pose dès le début une différence entre la conscience et les différents états psychiques. La difficulté de l’analyse commence à se préciser au moment où Freud recense les « actes psychiques » auxquels la conscience ne parvient pas à rendre compte, en ce sens qu’elle est « extrêmement lacunaire » : il ne fait pas de distinction entre « l’homme sain » et le « malade ». En effet, Freud montre, par l’utilisation du « aussi bien » que l’homme sain et le patient possède tout les deux un inconscient. Afin d’illustrer son propos , Freud donne pour exemple les « actes manqués », les actes que nous oublions de faire ou que nous faisons mal, et aussi l’exemple des « rêves, chez l’homme sain », en donnant ces deux exemples Freud veut montrer qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre ces actes psychiques nous paraissent bizarres et incongrus et il veut aussi montrer que la conscience n’arrive pas à nous donner un sens à ces actes psychiques et que il existe donc un inconscient qui agit donc sur nous et qui serait capable de nous apporter des réponses. Freud nous invite aussi à faire appel à « nôtre expérience personnelle la plus quotidienne » c’est-à-dire de nous  questionner sur les actes du quotidien qui nous paraissent anodin et qui devraient donc être le fruit de notre conscience. Cependant, en se questionnant sur ces actes on peut remarquer que l’on ne peut y apporter une réponse concrète ainsi pour cela voudrait donc dire qu’il faut admettre un inconscient capable de pouvoir expliquer cela. Après avoir posé la nécessité de l’hypothèse de l’inconscient qui serait en mesure de donner un sens à ces actes psychiques, Freud argumente sur la légitimé de l’inconscient.

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