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Ecriture personnelle sur la peine de mort

Dissertation : Ecriture personnelle sur la peine de mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2017  •  Dissertation  •  630 Mots (3 Pages)  •  1 809 Vues

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FAUT-IL RÉTABLIR LA PEINE DE MORT EN FRANCE ?

La peine de mort fut abolie en France en 1981 par Robert Badinter, ministre de la justice en ce temps. Malgré son abolition, le sujet de la peine de mort reste omniprésent, et certains partis politique parlent même de la rétablir.

La majorité des personnes ayant été condamnée à la peine de mort sont en général celles ayant commis de graves délits, et celles ayant causé du tort à la société. Les motifs de la condamnation à la peine de mort sont nombreux : la sorcellerie, le meurtre, l’inceste, la prostitution ; comme les modes d’exécution : la lapidation, le bûcher. Mais qui sommes-nous pour décider de l’avenir de notre prochain ?

La peine de mort, au-delà d’être une pratique barbare, est une preuve d’une certaine faiblesse de la part des gouvernements la pratiquant. Prenons l’exemple d’un meurtre : le sujet implique alors deux questions aussi importantes l’une que l’autre : le meurtre constituant une faute, l’Etat fait-il justice en le commettant à son tour ? Or la justice est présente afin de nous améliorer, et non de nous punir. De plus, il est question de savoir qu’elle est la limite entre une faute dite « passible » de la peine de mort, et une faute qui ne l’est pas. Si nous partons dans l’optique que la justice, a avant tout pour fonction de « réparer », nous pouvons alors nous demander ce que répare la peine de mort ? C’est une sorte d’engrenage sans fin, mais est-il légitime de venger le crime illégal par le meurtre légal ? Qu’est-ce-qui justifie qu’une société puisse exécuter un de ses membres ? Enfin, par sa nature même, la peine de mort implique que l’individu qui est condamné est « irrécupérable » pour la société, et cela empêche toute révision d’un procès. Mais, la justice n’a-t-elle pas également le devoir de donner une deuxième chance ? Enfin, cette pratique va à l’encontre de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen affirmant que : « tout individu a droit à la vie, à la liberté […] nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitement cruels ou dégradants ».

Cependant, dans un certain sens, la peine de mort pourrait être une prise de conscience pour certains, puisque la crainte de la peine de mort constitue un réel élément de dissuasion. Économiquement parlant, la peine de mort coûte moins chère que la prison. En effet, combien de procès avons-nous entendu concernant d’anciens prisonniers se retournant contre l’Etat pour des conditions d’incarcération déplorables ? J’estime par contre, que l’aspect positif de la peine de mort, est que tout individu nuisible à la société ne le sera plus. Par conséquent, cette pratique permet dans un certain sens, de sécuriser la société.

Enfin, je souhaiterai donner mon avis personnel sur ce sujet. En effet, je ne suis pas pour que cette pratique soit rétablie, mais plutôt pour que l’on puisse trouver des alternatives. Par exemple, éviter le relâchement des prisonniers pour des raisons de « bonne conduite » en prison, et qui une fois dehors, s’empressent de reprendre leurs activités là où ils les avaient laissés. Je trouve également que certaines peines sont parfois excessives, et d’autres trop indulgentes. L’exemple d’un violeur qui est souvent condamné à 2 ans de prison dont 6 mois de sursis,

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