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Dissertation sur l'inconscience

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Par   •  25 Novembre 2021  •  Dissertation  •  2 371 Mots (10 Pages)  •  677 Vues

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Philosophie

        « Dans la vie on ne fait pas ce que l’on veut mais on est responsable de ce que l’on est » affirme l’artiste, écrivain et philosophe Jean-Paul Sartre. Nous ne sommes pas entièrement maître de nos actes, nos pensés, nos décisions et nos mouvements cependant nous le sommes (maître) de notre existence. Etymologiquement, la conscience provient du latin « cum scientia » qui signifie « avec, accompagné de savoir ». Cela désigne donc les connaissances possédées par l’homme. Il existe deux types de conscience ; la conscience perceptive et spontanée renvoyant à la simple présence à soi (être éveillé) et la conscience réflexive est la capacité à se saisir soi même, de réaliser ce que l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on dit et ce que l’on fait. De facto, puisque nous faisons plus ou moins les choses de manière réfléchie nous sommes capable de répondre de nos actes, on parle alors de responsabilité.

        Sommes nous responsable de notre conscience ? L’être humain est-il toujours capable de répondre de ses actes ? Fait-on les choses de manière consciente ? Et les fait-on de manière responsable ? Or, nous ne sommes pas toujours conscient de nos actions. La conscience peut-elle être irresponsable ? Peut-on faire les choses de manière inconsciente ? Si oui, sommes nous responsable des choses que nous faisons de manière inconsciente ? Dans quels cas peut-on invoquer l’inconscience comme cause de l’irresponsabilité ? Dès lors, peut-on être pleinement conscient de ce qu’on l’on pense, ce que l’on ressent, ce que l’on dit ou encore ce que l’on fait ? La conscience est-elle plus responsable ou irresponsable ? Nos vies peuvent être prédéterminées, nos consciences peuvent l’être aussi. Notre environnement peut-il nous pousser à faire des choses de manière inconsciente ? Un être conscient peut-il ne pas être responsable ?

        Nous verrons dans un premier moment que lorsque que l’on pense à faire quelque chose, que l’on agit, on le fait de manière réfléchie et donc par extension de manière responsable. En seconde instance, nous nous intéresserons au fait que certaines de nos actions sont faites inconsciemment. Enfin, nous dégagerons de notre analyse l’idée que l’on ne peut pas être intégralement conscient ou pas de ce que l’on fait. Egalement que nos conscience peut être prédéterminées jouant ainsi sur la responsabilité de nos actes.  

        Chaque être humain possède une conscience, c’est le propre de l’homme. Cette conscience par définition est réfléchie. On est donc responsable de nos actes puisque l’on possède cette faculté de penser, de se saisir soi même, de faire quelque chose. Chaque décision prise émane de notre conscience, on est donc capable de répondre de nos actes et ainsi de les assumer puisqu’ils proviennent de notre conscience. La conscience est avant tout responsable, elle provient de la responsabilité de chacun. Chaque acte engendre des conséquences et endosse donc des responsabilités. Même si la conscience, en elle même est personnelle et individuelle elle peut avoir des répercussions sur autrui.  On parle de responsabilité collective. Lorsque l’on est en éveille, nous faisons constamment appelle à cette conscience, elle dicte nos faits et gestes, nos décisions et nos actions. Faire le choix de ne pas travailler sa partie dans un exposé de groupe par fainéantise ou encore par incapacité engendre des conséquences. Cet élève procrastineur endossera la responsabilité que le groupe ait une mauvaise note. Ce dernier a fait le choix de manière totalement consciente de ne pas faire son devoir. Cela entachera forcement le groupe, de manière collective.

        La conscience de soi implique l’idée d’une réflexivité, d’un retour sur soi. Généralement la conscience se définit comme la connaissance de soi, de ses états d’âme, de ses pensées, de ses paroles, de ses intentions. Nous sommes donc responsable de notre vie. C’est au travers de nos prises de décisions, nos réflexion ( toutes les choses émergeant de notre conscience) que nous façonnons notre existence. On a donc une responsabilité personnelle. C’est parce que nous avons pris telle ou telle décision ou que nous avons décidés de faire telle ou telle chose qu’on sera responsable de ce qu’il nous arrive. Notre conscience est donc l’élément moteur de notre vie, elle est responsable de ce qu’il s’y passe. Chaque individu existe en tant que « substance pensante », le pensée et donc la conscience est au coeur de notre existence, c’est ce qui la rythme. Le fameux « je pense donc je suis » du philosophe rationaliste René Descartes dans son Discours de la Méthode résume bien cette idée. Nous sommes une conscience, nous sommes capable de nous saisir nous même, nous sommes capables de réfléchir, nous existons donc. L’idée de conscience est intrinsèquement liée à celle de responsabilité. Nous sommes maitre de notre vie, de nos décisions nous sommes donc capable de répondre de nos actes, de notre conduite, de les assumer. Nous sommes les seuls responsables de notre existence.

        Nous pouvons annoter divers types de responsabilités. La responsabilité collective ou personnelle ne sont pas les seules existantes. La notion de responsabilité peut être retrouvée dans différents domaines.  D’une part, nous retrouvons la responsabilité morale étant la Nécessité pour quelqu'un de répondre de ses intentions et de ses actes devant sa conscience. Celle-ci (conscience morale) désigne la capacité de chacun d’entre nous à distinguer le bien du mal, le juste de l’injuste. « Le retour sur soi de la conscience n’équivaut pas à une contemplation de soi, mais au fait de n’exister ni naturellement ni violemment, au fait de parler à autrui. La morale accomplie la société humaine » affirme Emmanuel Levinas. Ainsi, la conscience morale doit nous inciter à agir du mieux possible pour nous même et avec les autres en se détachant de notre nature instinctive et en nous ouvrant toujours d’avantage aux autres, à leur singularité, leur différence ce pour fonder une société la plus tolérante possible. On a donc une responsabilité morale vis à vis des actions ou des choix que nous faisons. Les conséquences peuvent être par exemple l’exclusion sociale. De surcroit nous avons aussi la responsabilité politique étant l’obligation pour le titulaire d'un mandat politique de répondre de son exercice devant celui ou ceux de qui il la tient. Un politicien s’engage en toute conscience de fait, à tenir un programme, à mettre en place certaines politiques. Il en va de sa responsabilité de les respecter. Pour finir, dans le domaine pénal avec l’obligation de répondre de ses actes délictueux en subissant une sanction pénale dans les conditions et selon les formes prescrites par la loi. Tout acte engendre des conséquences et donc des responsabilités.

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