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Le stabylo

Lettre type : Le stabylo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2019  •  Lettre type  •  648 Mots (3 Pages)  •  443 Vues

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merci bien à vous,

Créée en 1938 à Quimper, la SAS Armor-Lux est spécialisée dans le secteur d'activité de la fabrication de vêtements et est aujourd'hui une marque reconnue pour l'originalité de ses collections qui puisent leur inspiration dans les couleurs de la mer et les valeurs de la Bretagne. Une qualité de vêtements irréprochable pour homme, femme et enfant : Caban, duffle coat, marinière, pull marin, ciré ou vareuse. Armor-Lux, c'est plus de 80 ans d'expérience, 600 personnes, 3 sites de production, un réseau de plus de 65 boutiques et des valeurs fortes : qualité, innovation et éthique.

Quelque chiffres : - Chiffre d'affaires 2018 : 90 000 000 d'euros

-Capital social : 1 600 000 d'euros

En 1993, deux anciens du groupe Bolloré, autre entreprise au patrimoine quimpérois, s’intéressent à la fameuse marinière locale. Jean-Guy Le Floch et Michel Guéguen. Les deux entrepreneurs contractent finalement un prêt de 35 millions de francs pour acquérir l’entreprise avec pour objectif premier de «dépoussiérer la marque». Pour ce faire, ils consultent notamment des cabinets de tendances. «Ils leur ont conseillé de renommer la marque en "Armor Lux Paris", mais ils ont fait tout l’inverse». Les deux compères décident rapidement de créer des collections saisonnières pour faire évoluer l’image de l’entreprise. «Mais ce qu’on a voulu faire surtout, c’est préserver les emplois. On s’est dit que jamais ici on ne fera de plan social, que si on devait disparaître, ce serait tous ensemble(...)», explique le président d’Armor Lux. Car à l’époque, la tentation est déjà grande de délocaliser toute la production à l’étranger. «En Inde, le SMIC en charges patronales est à 150 euros, en France à 2 000 euros, le calcul est vite fait», assure-t-on dans l’usine. Paradoxalement, en souhaitant produire absolument à Quimper, l’entreprise va tout de même délocaliser en partie à l’étranger. Car pour assurer les emplois présents, les deux entrepreneurs cherchent à investir le marché des vêtements professionnels, qu’ils jugent lucratif. Ils obtiennent, en 1998, le contrat de confection des pulls et polos de la Poste. D’autres groupes comme Leroy Merlin, Carrefour ou la SNCF suivront, offrant plus de stabilité à Armor Lux. «Ça représente environ 40 % de notre chiffre d’affaires aujourd’hui», explique-t-on à la direction. Mais pour remporter les appels d’offres, ils doivent être compétitifs, ce que ne leur permettent pas les usines quimpéroises. «Notre boulot a changé à partir de là. Quand, en 2002, on commence à produire tous les vêtements de la Poste, on entre dans la cour des grands, explique un cadre de l’entreprise. Pour pouvoir répondre aux appels d’offres de l'Europe, des États-Unis mais aussi du Japon, on devait rivaliser face à d’autres grandes entreprises moins chères que nous. Et donc produire à l’étranger.» Résultat, si les marinières tricotées destinées aux particuliers sont toujours produites à Quimper, les tenues de la Poste, elles, le sont au Maghreb ou en Inde. D’autres tissus particuliers, comme celui des chemises, sont aussi réalisés à l’étranger.

Armor-lux a intégré depuis

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