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Les mémoires sur la seconde guerre mondiale : La reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la déportation

Fiche : Les mémoires sur la seconde guerre mondiale : La reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la déportation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2019  •  Fiche  •  505 Mots (3 Pages)  •  485 Vues

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A l’occasion du 75éme anniversaire de la libération de Paris sous l’occupation allemande le 25 Août 1944, des événements commémoratifs ont eu lieu dans la capitale, et ainsi le Musée de la libération de Paris à ouvert ses portes. Ce musée témoigne des mémoires de la Seconde Guerre Mondiale, enrichissant ainsi son Histoire. Les mémoires sont la représentation des souvenirs des acteurs et témoins d’un événement historique, les mémoires sont donc subjective et évolue au cours du temps et de l'acquisition de nouvelle source, à partir de ses mémoires, l’historien peut enrichir l’Histoire avec différents point de vues, faits et détails. L’Histoire est donc une science humaine et sociale qui est justifié par des démarches scientifique et objective. Au lendemain de la 2nd Guerre Mondiale, le récit de la guerre a beaucoup évolué de part les diverses mémoires qui lui ont été attribuées. Comment l’Histoire des mémoires a-t-elle évolué depuis 1945 et comment les historiens se sont-ils positionnés face à ces mémoires ? Nous verrons tout d’abord la mémoire d’après guerre de 1945 à 1960 et le “mythe résistancialiste” puis nous étudierons la fin du “mythe résistancialiste” pendant les années 1960 aux années 1990 ainsi que l’émergence de nouvelles mémoires grâce aux historiens, enfin nous verrons la reconnaissance des crimes commis par l’Etat Français ainsi que l’émergence de nouvelles mémoires durant les années 1990 à nos jours.

⦁ La reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la déportation :

A partir des années 90, plus de 40 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l’État commence à adopter une politique mémorielle. La loi Gayssot de 1990, est en effet la première loi mémorielle de l’État Français, elle définit le négationnisme comme un délit, autrement dit ; l'État Français interdit de nier l’existence de la Shoah ( l’extermination des Juifs d’Europe durant la Seconde Guerre Mondial). En 1997, l’État Français honore son devoir de mémoire et ouvre les archives relative à la période 1940-1945, qui était jusque là difficile d’accès pour les historiens. Dès lors les historiens peuvent faire leur travail de mémoire, celui ci permet notamment la parution d’ouvrage mêlant le régime de Vichy à la déportation juive. S’en suit des procès de haut-fonctionnaire français, comme le procès Papon datant de 1998 qui met en cause Mr.Papon coupable de l’arrestation et de la déportation de nombreux juifs de Bordeaux entre 1942 et 1944. De plus étant haut fonctionnaire français, ce procès est pour certains considéré comme le procès de l’État, et la condamnation de Mr.Papon pour complicité de crimes contre l’humanité démontre la responsabilité de l’État lors de la Seconde Guerre Mondiale comme l’a dit M.Lévy-Willard “Le procès Papon [...] a renforcé une vision [...] qui minimise le rôle de l’occupant.”, et constitue un temps fort de la mémoire des “années noires” en France. Alors en 1995, Mr.Chirac, alors président de la République reconnaît officiellement le rôle de la France dans la Rafle du Val d’Hiv’ ainsi que la déportation des juifs, et met en place une indemnisation auprès des familles

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