Les mémoires de la seconde Guerre Mondiale

DM d'histoire :

L'historien et les mémoires de la secondes guerre mondiale

Simone Veil est née le 13 juillet 1927 à Nice, magistrate de formation et plusieurs fois ministre, elle fait adopter la loi sur l'IVG (l'Interruption Volontaire de Grossesse) en 1975. En 1979 elle est élue présidente du parlement européen où elle est la première femme présidente jusqu'à 1982. En 1998 elle est élue membre du Conseil constitutionnel jusqu'à 2007 et de l'académie française en 2010. Elle décède le 30 juin 2017 à Paris. Né d'une famille juive, elle est déporté à l'âge de 17 ans à Auschwitz où elle y perd sa mère, son père et son frère. Marquée par sa déportation, elle écrit en 2007 un récit autobiographique « Une vie ». Elle se livre, mais dresse également le portrait de la société française. Elle évoque avant tout son intérêt pour les débats institutionnel grâce au président Valéry Giscard d'Estaing. A la fin de son livre, elle revient sur la mémoire de la Shoah, autre thème qui lui tient à cœur où nous allons étudier un extrait de celui-ci.

Nous allons voir comment la mémoire de la Shoah a évolué dans la société française et quels sont les conflits qu'elle a pu engendrer. Premièrement, nous étudierons de l'après-guerre et de la découverte des camps de concentration où la Shoah n'est que peu présente. Deuxièmement, dans une seconde partie nous allons étudier les mémoires refoulées dans les années 70 et ces conflits. Enfin, dans une dernière partie nous allons parler de la reconnaissance des crimes par la France et qui a réconcilié les mémoires. Puis finalement, en conclusion nous indiquerons le rôle de l'historien dans ces débats.

Tout d’abords, la Seconde Guerre mondiale et la découverte des camps de concentration on ne parle que très peu de la Shoah d'où l'idée du résistancialisme. Le terme « résistancialisme » est la volonté de mettre en place une mémoire officielle de la France résistante et d'oublier Vichy et la collaboration, c'est ce que le Général De Gaulle tente de faire en déclarant que « Vichy fut toujours et demeure nul et non avenu ». Le général de Gaulle, valorise l'image d'une France combattante et résistante. Sauf qu'en réalité ce résistancialisme tente de cacher le pacte germano-soviétique qui présente le parti des 75 000 fusillés où « les gaullistes étaient parvenus à imposer l'idée d'une France héroïque et résistante ». Le Général De Gaulle crée de nombreux lieux consacrés à leurs mémoires et surtout pour rendre la résistance autour de lui. Nous pouvons citer le mont Valérien avec la croix de Lorraine symbole de De Gaulle, en Algérie avec la Panthéonisation de Jean Moulin où De Gaulle se réfère à un résistant et tente de même a mobiliser les Français. Il crée en 1953 un jour déclaré férié (le 8 mai) pour se souvenir de la guerre, des militaires, et des résistants sauf que celui-ci oubli la mémoire de la Shoah.

Après la guerre, le premier objectif est de réconcilier la patrie. Pour réconcilier cette patrie la loi d'amnistie se crée. Cette loi écrite en 1951-1953 est un acte législatif qui arrête les poursuites et supprime les condamnations donc tout ce qui ont collaboré seront pardonnés et se feront passer pour des victimes, comme des gens qui ont souffert de cette guerre. Nous pouvons citer plusieurs cas comme celui de Pétain « victime » de son procès en 1951 car il a aidé pendant la Première Guerre mondiale ou le cas des soldats Alsaciens libérés une semaine après leurs procès suite à la participation aux massacres à Oradour-Sur-Glanes où ces « Malgré nous » n'ont qu'obéit aux ordres. La lois d'amnistie est crée dans le but d'une « Réconciliation des Français et une reconstruction du pays » mais cela n'a fait qu’empirer la situation pour les Alsaciens qui sont sous le chocs et la douleur au verdict, ce qui a généré la décomposition des familles des victimes. Nous allons passer à notre deuxième partie qui concerne les mémoires et les conflits.

Ensuite, les mémoires refoulées resurgissent dans les années 70 ce qui crée plusieurs conflits. C'est la mémoire de la Shoah qui se fait entendre, elle ne débute qu'à partir du procès d'Eichmann en Israël (1961) où des rescapés de la Shoah témoignent publiquement contre Adolf Eichmann, du génocide et de leurs vécus dans les camps.

En 1966, Israël est en guerre, elle est attaqué par des pays arabes dont la Syrie, l'Irak, la Jordanie, l'Algérie et le Soudan. Au bout de 6 jours cette guerre est terminée

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