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Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale.

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Par   •  3 Mai 2017  •  Cours  •  796 Mots (4 Pages)  •  664 Vues

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Histoire :                      [I] - Les mémoires de la Seconde Guerre

                                        mondiale en France.

Affective et changeante pour les individus, elle est devenue un objet d'étude pour les historiens. C'est le cas à propos de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, laissant des traces douloureuses faisant l'objet de vifs débats.

Dans quelles mesures les historiens peuvent-ils contribuer à un apaisement mémoriel ?

             L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France.

I. Les mémoires de la Résistance et ce la collaboration.

1. Les formats multiples et parfois contradictoires des mémoires.

        Les mémoires individuelles ou de groupes, sont à l'origine de discours divers et variés, parfois opposés, sur les événements liés au second conflit mondial.

        Acteur du débat public, l'historien observe et confronte les mémoires et leurs évolutions, afin d'en tirer une meilleure connaissance du passé. Le travail historique permet donc une prise de distance vis-à-vis des mémoires et des événements.

2. Tous Résistants !

        En 1944-1945, il faut tourner la page de l'Occupation et restaurer la République : les principaux responsables de Vichy sont jugés. La majorité des Français s'identifie à la mémoire glorifiant la Résistance : c'est le mythe Résistancialiste.

        Dans les années 1960, le pouvoir gaulliste propose une vision unifiée de la Résistance autour de figures majeures(de Gaulle, Jean Moulin). Vichy et la collaboration sont réduits à une majorité de traîtres : la diffusion de la mémoire est sélective. Dans les écoles et collèges de France, un « concours national de la Résistance et de la déportation » est créé en 1961. Le cinéma entre en ligne de compte avec un film de Marcel Ophuls brisant le mythe « résistancialiste » en 1971 : Le Chagrin et la Pitié.

3. Le retour d'un passé qui ne passe pas ? 

        En 1972, l'historien américain Robert Paxton est le premier à démontrer la collaboration volontaire de la France avec l'occupation nazi.

        C'est aussi l'occasion de montrer toute la complexité de la période comme le prouve la diversité des parcours individuels (Henry Frenay, François Mitterand).

II. Les mémoires du génocide.

1. La lente prise en compte de la mémoire de la Shoah.

        Une mémoire occultée ? Malgré les témoignages, la mémoire de l'extermination systématique du peuple juif ne se fait pas entendre à la Libération (pas de désir de témoigner, besoin d'oublier, mais surtout pas de spécificité de la mémoire).

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