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La Shoah, étude de documents

Étude de cas : La Shoah, étude de documents. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2017  •  Étude de cas  •  565 Mots (3 Pages)  •  825 Vues

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La Shoah

Le document, que nous avons choisi, est une photographie. Elle date de 1942 et a été prise à Ivangorod en Ukraine. Sur cette photographie, une femme juive avec son enfant dans ses bras sont mis en joue par un membre des  Einsatzgruppen. La femme et son enfant viennent de finir de creuser leurs tombes et vont être exécuté. On peut remarquer qu’ils ne sont pas les seuls à se trouver dans cette situation. En effet, d’autres personnes, sans doute juives eux aussi, creusent des trous qui vont devenir leurs futures tombes. Ce document nous montrent les horreurs de la Shoah par balles.

La Shoah est une mesure prise par l’Allemagne nazie, de 1939 à 1945, visant à exterminer les Juifs. C’est un génocide ou autrement appelé holocauste. Ce génocide est l'un des plus meurtriers.

Les « Einsatzgruppen » ont suivi en 1941, l'armée nazie, en Pologne et en URSS. Ils avaient l'ordre de « nettoyer » l'arrière en massacrant les partisans et les Juifs en âge de combattre. Deux mois après le début des massacres, ils décidèrent de tuer également les femmes et les enfants juifs, se justifiant en expliquant qu'ils ne voulaient pas prendre le risque que les enfants se vengent de la mort de leurs parents. En Pologne et surtout en URSS, ils ont massacré entre un million et un million et demi de personnes, c'est-à-dire un quart des victimes de la Shoah.

L'écrasante majorité des hommes, femmes et enfants assassinés par les Einsatzgruppen étaient des Juifs. Les Einsatzgruppen assassinaient aussi des Bohémiens (Tsiganes), ceux qui étaient identifiés comme fonctionnaires du Parti communiste, ceux qui étaient accusés de défier les armées d'occupation du Troisième Reich, et ceux qui étaient accusés d'être des partisans ou des combattants de la guérilla contre les armées d'invasion. Dans tous les cas ces assassinats allaient à l'encontre des lois en usage.

On n'en connaîtra jamais le chiffre exact ; cependant, il y eut approximativement 1 500 000 personnes assassinées par les Einsatzgruppen. Les Einsatzgruppen ont soumis des rapports détaillés et précis de leurs actions à leurs supérieurs à la fois par radio et par écrit ; la confrontation, au quartier général, permettait de vérifier l'exactitude de ces rapports. Selon ces rapports, environ 1 500 000 personnes furent assassinées.

Le juge Michael Musmanno, qui s’occupait du procès des Einsatzgruppen à la fin de la guerre, déclara durant le procès:

« Un million de cadavres humains est un concept trop étrange et fantastique pour être appréhendé par un cerveau normal. Comme suggéré précédemment, le choc produit par la mention d'un million de morts n'est aucunement proportionné à son énormité car pour le cerveau moyen, un million est davantage un symbole qu'une mesure quantitative. Toutefois, si l'on lit en entier les rapports des Einsatzgruppen et si l'on observe les nombres augmenter, s'élever à dix mille, puis à des dizaines de mille, cent mille et au-delà, alors on peut enfin croire que ceci s'est réellement passé. »

La photographie touche à la sensibilité des spectateurs, elle choque le public en montrant un membre des Einsatzgruppen mettre en joue une femme juive avec son enfant dans les bras. La femme sert très fort son enfant et s'apprête à vivre les derniers instants de sa vie, cela renforce l’inhumanité de la Shoah ainsi que sa cruauté. Cette photographie nous prouve également l'horreur de la Shoah et à quel point elle est inconcevable pour l'être humain.

Antoine Brevet

Tom Masclaux

Pierre Wanhout

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