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La Seconde Guerre Mondiale 1939-1945

Cours : La Seconde Guerre Mondiale 1939-1945. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2022  •  Cours  •  2 798 Mots (12 Pages)  •  257 Vues

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  LA SECONDE GUERRE MONDIALE 1939-1945

En septembre 1939, l’invasion de la Pologne par l’Allemagne marque en Europe le début d’une guerre qui commence en Asie en 1937 par l’invasion de la Chine par le Japon.

Guerre mondiale et totale, la seconde guerre mondiale est marquée par une violence inédite.

En quoi la seconde guerre mondiale bouleverse-t-elle l’ordre international et les sociétés ?

  1. Les phases et les théâtres d’opération

  1. 1939-1941 Les victoires de l’Axe

Forte du pacte germano-soviétique, l’Allemagne adopte la stratégie de la « Blitzkried » (guerre éclair) qui lui permet de remporter des victoires foudroyantes. Le partage de la Pologne est suivi au printemps 1940 de l’occupation du Nord-Ouest européen, du Danemark à la France.

Seul contre l’Axe, le Royaume-Uni de Churchill résiste. Londres devient le refuge des gouvernements en exil (France libre de De Gaulle). En méditerranée, l’Axe veut couper l’accès au Royaume-Uni du Moyen-Orient. Et à la route de Suez pour l’isoler de son empire Indien.

En 1941, l’armée allemande repousse les troupes britanniques vers l’Egypte.

Les allemands s’emparent de la Yougoslavie et de la Grèce.

Le Japon lance une politique de conquête. A l’expansion continentale (prise de la Manchourie en 1931) succède une expansion maritime. Cette politique, soutenue par la France de Vichy (utilisation des bases françaises en Indochine) inquiète le Royaume-Uni autant que les Etats-Unis.

  1. 1941 Une guerre pleinement mondiale

Le 22 juin 1941, Hitler attaque l’URSS en violation de leur pacte. Barbarossa est une offensive gigantesque qui vise à vaincre le berceau du communisme, conquérir un espace vital et éradiquer le « judéo-bolchévisme ».

La détermination des soviétiques en guerre d’usure.

En attaquant la base américaine de Pearl-Harbor le 7 décembre 1941, le Japon provoque l’entrée en guerre des Etats-Unis. En vertu du pacte tripartique, Italie et Allemagne déclarent la guerre aux Etats-Unis.

  1. 1942-1945 Vers la victoire des alliés

FILM DE JACK SNIGHT : « La bataille de Midway » 1976

Dans le pacifique de la victoire américaine de Midway (4 au 7 juin 1942) stop l’expansion japonaise : Elle lance la reconquête du Pacifique.

En Afrique du Nord, la victoire britannique d’El-Alamein puis le débarquement anglo-américain (opération torche) du 8 novembre 1942 auxquelles participent les FFL (force française libre) bouscule l’Axe.

Sur le front de l’Est, la bataille de Stalingrad, engagée à l’été 1942 est un désastre pour la Wehrmart qui capitule en février 1943. Fin 1943 à Théran, Roosevelt, Staline et Churchill coordonnent leurs offensives. Ainsi, l’articulation entre Overlord et Bagration en juin 1944 est un succès.

Prise de Berlin en avril 1945 puis capitulation de l’Allemagne.

Dans le Pacifique la reconquête américaine renforce la résistance des soldats japonais (kamikazes) comme des civils (suicides collectifs). Les Etats-Unis utilisent l’arme atomique à Hiroshima puis à Nagazaki. Le Japon capitule le 2 septembre 1945.

  1. Violence de masse et génocide des juifs et des tsiganes
  1. Les génocides

Au nom de la purification raciale, l’idéologie nazie exclut les juifs et les tsiganes. A partir de septembre 1939, l’Allemagne veut germaniser la Pologne conquise, la contrôler (élimination de l’élite intellectuelle) et la « purifier » en installant des ghettos comme celui de Varsovie.

PHOTOGRAPHIE : FILM DE VEIT HARLAN “JUD SUSS“ 1940

En juin 1941, dans le sillage de Barbarossa, les Einzatsgruppens exterminent les ennemis politiques et raciaux (communistes, tsiganes, juifs).

En septembre 1941, en 48 heures ils massacrent tous les juifs de Kiev (34 000) dans le ravin de Babi Yar. A la fin de 1941, la Shoah par balles fait entre 500 000 et 800 000 victimes juives sur le territoire soviétique.

En Pologne annexée, des camps d’extermination sont construits comme Sobibor ou Tréblinka. L’utilisation des chambres à gaz permet une rationalisation des crimes. En janvier 1942, la conférence de Wansee présidée par le chef de la sécurité du Reich (Heydrich) organise la « solution finale à la question juive ».

A partir de l’été 1942, le camps d’Auschwitz-Birkenau devient un centre de mise à mort. Dans toute l’Europe occupée, des convois organisent la déportation. Pour la France environ 80 trains acheminent entre 1942 et 1944 76 000 juifs depuis les camps d’internement et de transit. A la fin de la guerre, le bilan de la guerre est effroyable :

Destruction de 63% des juifs d’Europe et de 34% des tsiganes (250 000).

VIDEO : témoignages de déportés juifs

  1. Des violences de masse généralisées

Avant même la seconde guerre mondiale, les bombardements sur les civils Guernica 1937 ou le massacre des habitants de Nakin par les japonais en 1937 illustrent une violence extrême. Le bombardement de l’Angleterre de l’été 1940 fait 43 000 morts et 200 000 blessés. En 1945, la bataille d’Okinawa fait 240 000 morts. Au total, plus de la moitié des 50 millions de morts sont des civils. Cette violence de masse s’explique par la durée du conflit, la rage de vaincre et les nouvelles armes.

Elle résulte aussi d’une dimension idéologique :

L’ennemi est déshumanisé, cela justifie de vouloir le détruire.

Les crimes sont si graves que leur jugement oblige à forger les notions de crime de guerre et de crime contre l’humanité.

  1. La France dans la guerre (1939-1945)

  1. 1939-1940 : De la drôle de guerre à la défaite

En septembre 1939 commence « la drôle de guerre ». Le 10 mai 1940, Hitler lance la bataille de France. La stratégie défensive française échoue face à la guerre éclair.

Un mouvement de panique gagne les civils, engendrant un exode massif. Tandis que le gouvernement quitte Paris. Face à cet effondrement total, le gouvernement se divise sur le conduite de l’avenir. Le choix du président du conseil Reynaud n’arrive pas à s’imposer face aux partisans de l’armistice dont le maréchal Pétain. Annoncée le 17 juin 1940 et signée le 22, l’armistice implique une occupation du territoire, un immense cout financier et la non libération des prisonniers de guerre.

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