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Zola, l'Assommoir

Commentaire de texte : Zola, l'Assommoir. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  855 Mots (4 Pages)  •  1 204 Vues

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I-Une description réaliste

Dans cet extrait de l’Assommoir de Zola, on retrouve une description très réaliste, qui s’explique d’abord par le style naturaliste de l’écrivain qui, par les descriptions, cherche à représenter fidèlement la réalité. Dès les premières lignes du texte, apparaît le champ lexical des pleurs et de la tristesse à travers les termes « les joues trempé de larmes »ligne 2 puis, un peu plus loin, « éclata en sanglot » ligne 10 « voilés et de larmes » ligne 13 « crise de sanglots » ligne 25 et « les reins brisés » ligne 10. Cela donne l’image d’une Gervaise sensible et émotive, presque faible et vulnérable. Elle apparaît ainsi comme une femme dévouée et attachée à son mari l’attendant et le pleurant, sans vraiment être en colère contre lui malgré son grand retard. Cette attente, ponctuée des pleurs de douleur mène à croire que son mari est avec une autre femme, qu’il trompe Gervaise, puisque le champ lexical utilisé appartient au registre dramatique, et qu’au début du texte, Gervaise « croyait l’avoir vu entrer au bal du grand balcon […] et derrière lui avait aperçu la petite Adèle » ligne 5. La mère de famille, seule sur son lit, se met à observer la pièce dans laquelle elle se trouve et, de par la focalisation interne du passage, le lecteur la voit passer en revue la pièce, s’agiter, pleurer, se lever attendre : « elle faisait le tour de la misérable chambre garnie […] le regard noyé de leur mère sur eux […] elle reprit son attente » ligne 13 25 et 27. Avec cette focalisation interne, le lecteur perçoit mieux l’état d’agitation de Gervaise et son impatience. En effet, elle ne cesse de regarder partout en attendant son mari, morte d’inquiétude et d’impatience. Cette idée est traduite par l’abondance du champ lexical de la vue : « le regard » ligne 13 , « interrogeant » ligne 27 « regarder » ligne 33-35 « fouiller » ligne 38 « apercevait » ligne 41. La chambre d’hôtel et le quartier de Gervaise sont tous deux en très mauvais état. Le champ lexical de la misère « lambeau de Perse déteint »ligne 17 « un tiroir manquait » ligne 14 « misérable chambre » ligne 13 et de la saleté de la chambre « graisseuse » ligne 14 « boue » ligne 19 s'accorde à l'état mal famé du quartier « moisissures »ligne 31 « bouchers devant les abattoirs » ligne 34 « noir d’humidité d’ordure » ligne 39.L’auteur cherche à faire u naître un sentiment de pitié chez le lecteur sachant que la pauvre femme possède « la belle chambre de l’hôtel » ligne 21. On sent ici l’ironie de , l’auteur.

II- Une description et incipit symbolique

En plus de sa fonction mimétique, la description ainsi que l'incipit ont une fonction symbolique. En effe, les couleurs dominantes de l’incipit, sont le rouge « sanglants » ligne 34 « en rouge lit de vin » ligne 29 le noir « noire » ligne 6 et 39 et le jaune, le doré « flamboyante » ligne 6 « nappe d’incendie » ligne 6 « la clarté crue des globes de la porte » ligne 9 « jaune » ligne 32.Le rouge à pour symbolique le sang, d’où l’expression « sanglotant » ligne 34, et par extension, la maladie et la souffrance. Le noir représente la mort, le désespoir et la peine. Zola utilise donc ces couleurs symboliques dans sa description pour annoncer et sous-entendre

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