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On ne badine pas avec l'amour, Musset, acte 1, scène 1

Commentaire de texte : On ne badine pas avec l'amour, Musset, acte 1, scène 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  7 809 Vues

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Lecture analytique 1

Musset est un célèbre poète et dramaturge du XVIII siècle qui a appartenue au mouvement littéraire du romantisme. Il marque en partie son courant par ses nombreuses œuvres en rapport avec des drames romantiques qui découlent de sa relation orageuse et violente avec George Sand, dont il voulait en faire l’amour de sa vie. C’est en effet après cette rupture qu’il écrira ses œuvres les plus connu comme On ne badine pas avec l’amour en 1934, ou Lorenzaccio la même année. Il sera élu à l’Assemblée Nationale en 1852 avant de tomber dans l’alcool et dans la maladie. L’œuvre que nous allons étudier, On ne badine pas avec l’amour, est une pièce écrite par Alfred de Musset dans le but d’être lu et non mise en scène suite à échec de mise en scène lors de sa première pièce de théâtre. Cette pièce est un drame romantique nourri en grande partie par la liaison passionnée mais violente qu’il a entretenu avec George Sand. Nous analyserons alors la scène d’exposition de cette œuvre, qui permet de mettre en œuvre les éléments clés qui seront nécessaires à la compréhension de l’histoire. Nous nous demanderons alors comment la scène parvient à donner les informations essentielles au lecteur pour qu’il comprenne l’histoire qui va suivre, en analysant d’abord les scène d’exposition, puis la construction symétrique de ce texte

Une scène d’exposition :

Le cadre spatio-temporel

Avant tout, une première didascalie « une place devant un château » permet d’indiquer le lieu de la scène. C’est ensuite le chœur qui fournit les principales informations en annoncant les arrivées de Maitre Blazius et de Dame Pluche. Le chœur déclare « s’avance dans les bleuets fleuris » pour Blazius et Dame pluche, elle, « gravit la colline » sur un « âne essoufflé ». Le chœur parle également de « champ de blé » Le décor est alors naturel, et semble évoquer la campagne.

Nous n’avons pas d’information précise sur l’époque. On semble être situé dans une période médiévale notamment par les termes « Le Baron, le seigneur, l’écritoire, écuelle » mais aussi par les moyens de transports : « un âne », « une mule ».

Les termes « bluets fleuries » et la phrase « nos blés sont secs comme vos tibias » semble annoncer que la scène se déroule pendant la période de l’été.

Les personnages :

C’est le chœur qui vient introduire les personnages qui vont entrer en scène. Dans un premier temps, Maitre Blazius est présenté. Il  est caractérisé par les phrases suivantes : « il se ballote sur son ventre rebondi » « les yeux a demis fermés », « triple menton ». Lorsque maitre Blazius parle, il indique qu’il est le « gouverneur » de Perdican. Le lecteur pense alors à une personne plus assez dodue et paisible                 Le chœur introduit également dame Pluche. Cette dernière semble extrêmement fatiguée. Le chœur déclare « ses longues jambes maigres trépignent de colère », « main osseuse ». Nous avons alors l’impression au contraire d’une personne maigre. On comprend que c’est la gouverneure de Camille. Blazius et Dame Pluche sont présents sur scène.

Or ces deux personnes, malgré qui soit présent, semble prendre le rôle de personnage secondaire. En effet, il semble être ici pour mettre en valeur leurs élèves respectueux qui sont Perdican et Camille. Ces personnages sont presque décrits comme des « héros », mais ils ne sont pas présents sur scène.

Perdican, l’élève de Maitre Blazius : « le fils du seigneur », il vient « d’atteindre sa majorité », et ce dernier « revient aujourd’hui même au château ». Il est présenté comme une personne savante, il vient d’être « reçu docteur a Paris » il est nommé sous une métaphore « c’est un diamant fin des pieds à la tête ». Perdican semble être un jeune du village car le chœur l’a « vu naitre ». Il semble être un être parfait, « toute sa gracieuse personne est un livre d’or ».                                                Camille, l’élève de Dame Pluche, est quant à elle caractérisé comme « belle », c’est la « nièce de votre maitre » et donc du Baron. Son éducation est « terminée », elle possède « une glorieuse fleur de sagesse et de dévotion » ; Elle est décrite comme se qu’il y a de plus « pure, ange, agneau, colombe ». Cette femme semble être totalement dévouée à Dieu, elle revient en effet du « couvent ».

Le fait que ces deux êtres, présentés comme des êtres « prestigieux », ne soient pas présent sur scène donnent alors un effet de mystère, ils se font attendre.

L’intrigue :

Nous avons l’impression que la pièce va débuter par la rencontre entre les deux jeunes êtres devenus prestigieux. En effet, ils arrivent tous les deux au couvent le même jour. Le chœur déclare « attentons que le baron nous fasse appeler », qui semble alors plongé le lecteur dans l’attente.

Cependant, on se demande comment la rencontre va se passer entre ces deux personnes, qui, même malgré qu’elle soit chacune de grandes personnes, semblent avoir des passions totalement opposées

La mise en place des registres liés à la comédie

Diffèrent types comiques sont présents. Nous retrouvons en effet un comique de caractère par les gouverneurs Blazius et Dame Pluche. Tous les deux viennent se plaindre auprès du chœur. Blazius se plaint car son « écuelle est vide » mais est ignorant « je ne croyais pas avoir tout bu » il semble alors apprécié boire un coup. Tandis que Dame Pluche se plaint que son « écuelle qui sent la cuisine » mais n’hésite pas à être vulgaire envers le chœur « butors, malappris ». Mais son caractère est aussi rendu ridicule et contrairement opposé à celui de Blazius.

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