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On ne badine pas avec l'amour, Musset

Commentaire de texte : On ne badine pas avec l'amour, Musset. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  1 586 Mots (7 Pages)  •  1 725 Vues

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On ne badine pas avec l’amour, Musset

Introduction :

L’extrait proposé est la scène d’exposition de la pièce « On ne badine pas avec l’amour », écrite en 1834 et jouée pour la première fois en 1861. Cette pièce est une comédie romantique. On ne badine pas avec l’amour, fait apparaitre un triangle amoureux illustrant le badinage de la jeunesse passionnée de l’époque. Ce proverbe signifie qu’en amour il ne faut pas jouer avec les sentiments. La scène d’exposition de cette œuvre mélange à la fois le sublime et le grotesque. La scène d’exposition doit donner tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’intrigue, préciser l’identité des personnages et les liens qui les unissent, leurs rapports. Alfred de Musset fait partie du mouvement littéraire du romantisme. Musset a également écrit de nombreux autres comédies dramatiques comme « Caprice de mignonne », « Les caprices de Marianne.

Conclusion :

Cette scène d’exposition de « On ne badine pas avec l’amour » est un modèle du genre car tout est clairement indiqué. Le dramaturge qu’est Alfred de Musset accentue le comique avec les registres. On a ici l’incarnation de la jeunesse romantique prise au jeu cruel de l’amour et de l’orgueil.

Biographie :

Musset, né à Paris en décembre 1810, est issu d’une famille aisée et cultivée. Il connait un échec en décembre 1830 avec sa première comédie en prose, « La nuit vénitienne ». Musset a été bibliothécaire au ministère de l’instruction publique et a été élu à l’académie française en 1852. Il est mort à Paris en 1857.

Œuvres principales :

-1830 : La nuit vénitienne (pièce en un acte)

-1833 : Les caprices de Marianne

-1834 : Fantasio

-1834 : On ne badine pas avec l’amour

Poésie : Rolla et les nuits

Le Mariage de Figaro, Beaumarchais

Introduction :

Beaumarchais est un des deux grands dramaturges du XVIIè siècle. Son célèbre « Mariage de Figaro » est la pièce centrale d’une trilogie ; on y retrouve les mêmes personnages que dans le Barbier de Séville. L’intrigue raconte les péripéties que rencontrent Figaro et Suzanne, le jour de leur mariage. Une scène d’exposition doit donner tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’intrigue, préciser l’identité des personnages et les liens qui les unissent, leurs rapports. Théâtre porteur de revendication de justice et d’égalité sociale.

Conclusion :

Cette première scène démarre très rapidement, l’exposition : situation, rapport entre les personnages, esquisse du conflit mais elle le fait de façon très naturelle et dynamique : le spectateur épouse tour à tour les questions des personnages de Suzanne d’abord, puis de Figaro et déjà l’esquisse du conflit crée des attentes : le spectateur est tout de suite intéressé par savoir si le valet malgré l’infériorité de sa condition sociale remportera sur l’aristocrate. D’autre part, le rythme, la vivacité de la pièce annoncent bien une comédie. Tout comme « L’île de Marivaux ».

Biographie :

Pierre Augustin Caron de Beaumarchais est né le 24 janvier 1732 à Paris. Il est fils d’un horloger, et sera d’ailleurs inventeur de l’échappement à hampe, ainsi qu’un mécanisme de perfectionnement des pédales de harpes. Son sens de l’intrigue et des affaires, son fort pouvoir de séduction, devaient lui permettre de gagner les faveurs de la cour.

Pièces les plus célèbres :

-1775 : Le barbier de Séville

-1792 : Tartuffe ou La mère coupable

En attendant Godot, Beckett

Introduction :

En attendant Godot a été publié en 1952 par Samuel Beckett. Le titre est énigmatique : gérondif, on dirait qu’il se passe rien « en attendant ». La scène d’exposition de « En attendant Godot » s’inscrit dans la modernité et est déroutante pour le spectateur. Une scène d’exposition doit donner les éléments nécessaires pour la bonne compréhension de l’intrigue, préciser l’identité des personnages et les liens qui les unissent, leurs rapports. Beckett ne donne que très peu d’information. On sait très peu de choses sur les personnages. Le lecteur, lui est informé des deux noms des personnages alors que les spectateurs ne connaissent que l’un deux (Vladimir).

Conclusion :

Cette première scène est très déstabilisante pour le spectateur car il a la sensation qu’elle est incomplète. L’action ne semble pas dévoilée, la personnalité des personnages et leurs rapports sont à peine ébauchés, le dialogue est insignifiant, même le registre semble indéfini. Et pourtant, cette scène est exactement à l’image de la pièce, et elle pourrait être résumée par les deux phrases d’encadrant « rien à faire. Il n’y a rien à voir. », en cela, elle remplit sa fonction d’exposition. Tout au long de la pièce, deux hommes cherchent à meubler le silence et l’attente et porteront une réflexion sur la condition humaine, le passage du temps et la liberté. Samuel Beckett s’inscrit dans la droite ligne de Ionesco, de Marguerite de race qui mettent dans leurs œuvres théâtrale le genre des pièces et le langage. Des cris, des répliques apparemment dénué de sens se succèdent pour donner une image drôle et effrayante de l’humanité.

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