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Lecture cursive "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo

Fiche de lecture : Lecture cursive "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2022  •  Fiche de lecture  •  481 Mots (2 Pages)  •  1 354 Vues

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Lecture Cursive [pic 1]

« Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo

                    Victor Hugo :

Victor Hugo était l’un des plus grands poètes, écrivains et dramaturges du XIXème siècle. Il est né le 26 février 1802 à Besançon et est mort le 22 mai 1885. Victor Hugo est, à ses débuts, poète et

monarchiste mais des évènements provoque en lui de profonds changements d'idées et en font le chef de file du mouvement romantique. Victor Hugo est aussi engagé en politique.

Oeuvres principales :  Les Misérables, Notre-Dame

de Paris, Hernani, les Contemplations, les Orientales,

le dernier jour d’un condamné…

Résumé :

C’est l’histoire d’un condamné a mort qui raconte sa condamnation, que ce soit de son séjour à Bicêtre, de sa dernière toilette, du voyage le conduisant à la guillotine ou même ses deniers impressions et sensations durants quelques instants avant la fin… On sait tout.

Mon avis :

     Je trouve déjà que c’est un très beau texte engagé.  Même s'il s'agit d'un long monologue (qui m’ennuie habituellement), ce roman n'est jamais ennuyeux, bien au contraire, et l'on vit ses derniers instants avec ce condamné dont on ne sait rien, hormis qu'il va être prochainement exécuté et qu'il espère, jusqu'à la dernière minute, qu'il sera gracié. Ce que j'ai aimée dans cet ouvrage, c'est la façon dont Victor Hugo a permis au lecteur de se mettre à la place du condamné, de ressentir toutes ses émotions : de la peur à l'espoir, en passant par la résignation. Et je crois que peu importe que l'on soit pour ou contre la peine de mort ce livre ne laisse pas indifférent. Je conseille cette ouvrage car c’est un bel engagement contre la peine de mort et qu’il est vraiment très interessant.

Passage qui a attiré mon attention : 

« Ils disent que ce n’est rien, qu’on ne souffre pas, que c’est une fin douce, que la mort de cette façon est bien simplifiée.

Eh ! qu’est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour ? Qu’est-ce que les angoisses de cette journée irréparable, qui s’écoule si lentement et si vite ? Qu’est-ce que cette échelle de tortures qui aboutit à l’échafaud ?

Apparemment ce n’est pas là souffrir. Ne sont-ce pas les mêmes convulsions, que le sang s’épuise goutte à goutte, ou que l’intelligence s’éteigne pensée à pensée ?

Et puis, on ne souffre pas, en sont-ils sûrs ? Qui le leur a dit ? Conte-t-on que jamais une tête coupée se soit dressée sanglante au bord du panier et qu’elle ait crié au peuple : Cela ne fait pas de mal !

Y a-t-il des morts de leur façon qui soient venus les remercier et leur dire : C’est bien inventé. Tenez-vous-en là. La mécanique est bonne. »

Chapitre 39

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