Le Rouge et le Noir, Stendhal : Pourquoi peut-on dire que Julien découvre un nouveau monde à Paris dans ce passage ironique?

       Nous allons étudier un passage du Le Rouge et le Noir de Stendhal qui est un romancier réaliste du 19ème. Ce livre est paru en 1830. Il raconte l’histoire du jeune Julien Sorel un simple fils de charpentier qui cherche à s’élever dans la société et quitter son milieu familial. Dans cet extrait, à Paris, julien rencontre le marquis de la mole, un grand seigneur de franque chez lequel il est embauché comme secrétaire.

Pourquoi peut-on dire que Julien découvre un nouveau monde à Paris dans ce passage ironique?

Dans un premier temps, nous découvrons ce monde avec Julien. Ensuite, nous relevons les éléments ironiques.

    Julien est introduit à un monde sublime mais inconnu.

    Pour commencer, l’auteur décrit les salons d’ «aussi tristes que magnifiques» et juste avant cela il parle à son lecteur «o mon lecteur». Cela accentue ce qu’il vient de dire sur les salons. De plus, l’auteur s’adresse une deuxième fois à son lecteur «On vous les donnerait tels qu’ils sont». Nous avons l’impression que Stendhal essaie de vendre ses salons à des visiteurs qui découvrent les lieux comme Julien. Nous comprenons aussi que julien est émerveillé «Ils redoublèrent l’enchantement» et il se demande «Comment peut-on être malheureux….quand on habite un séjour aussi splendide». Ces deux éléments nous montre son attraction envers ces salons.

     Néanmoins, ce nouveau monde est aussi inconnu pour lui. Le titre du chapitre de cet extrait est «Entrée dans le monde» cela indique que Julien  découvre pour la première fois ce monde.Il existe également des verbes de réflexions partout dans le passage «pensait-il»; «Il sembla»; «remarqua»; «lui parut». Cela souligne le fait que Julien est curieux et qu’il analyse tout ce qui lui entoure. En plus, chez le tailleur Julien est surpris quand ce dernier «lui mit la main sur l’épaule» et «fit un saut en arrière». Il ne comprend pas qu’il est chez un tailleur pour faire un habit.Il n’est pas habitué à cela.

      Tous ces éléments nous indiquent que Julien découvre un nouveau monde à Paris.

     Ce passage est également ironique.

     D’une coté, l’auteur décrit les salons avec des termes mélioratifs:«splendide»; «magnifique»

; «superbe»et d’une autre coté il décrit également ces salons avec des termes péjoratifs : «tristes»; «malheureux»; «laide». Ces adjectifs mélioratifs et péjoratifs montrent bien l’opposition de la description des salons. De plus nous avons une antiphrase «aussi tristes que magnifiques» cela insiste d’avantage sur le contraste de la description.

    Pour ajouter, nous avons l’impression que Julien est supérieur au marquis. Par exemple, le marquis est dénigré :  il est privé de noblesse avec le termes «une tournure assez mesquine» cela est confirmé par « ce n’était plus le grand seigneur de France», il est critiqué physiquement  «homme maigre» et «sa perruque avait beaucoup trop de cheveux». En échange, Juliens se sent supérieur par rapport au marquis avec la litote «il ne fut point du tout intimidé» et la «hardiesse de son regard»renforce cette idée de supériorité. Normalement le marquis est un noble et Julien est un fils de charpentier donc il est censé être inférieur au marquis mais Stendhal nous montre l’inverse.

...