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La religieuse

Dissertation : La religieuse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2018  •  Dissertation  •  437 Mots (2 Pages)  •  429 Vues

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IDÉE SECONDAIRE 2 : Elle agit comme un animal. PREUVE 1 : Accumulation et comparaison.

PREUVE 2 : Verbe à l’impératif, verbe auxiliaire (suivi de « mourir »); affirmation par l’utilisation de la 1re personne.

En outre, l’humanité de la protagoniste s’estompe encore davantage puisque celle-ci se voit bestialisée par les autres religieuses. [IDÉE PRINCIPALE 2] D’une part, elle est considérée pareillement à du bétail [IDÉE SECONDAIRE 1] puisqu’on dispose d’elle physiquement, sans ménagement, comme l’indique les verbes suivants : « jeta » (l. 17, 21), « conduisit » (l. 18), « traînait » (l. 20). Ces verbes appuient sur la violence avec laquelle Suzanne est traitée alors qu’on la conduit à sa cellule comme un animal d’élevage destiné à la mort, qu’on la traîne au sol comme un poids ou un corps mort et qu’on la jette dans l’obscurité comme un animal négligé qui ne vaut guère plus qu’un déchet. [PREUVE 1] Dans ce passage, Diderot peint ainsi un des plus brutaux et pathétiques tableaux du roman, lequel est encore accentué par la description des conditions d’enfermement de Suzanne, décrites par les termes suivants : « petit » (l. 21), « souterrain » (l. 22) ; « obscur » (l. 22), « humidité » (l. 22), « pourri » (l. 22), « noir » (l. 23), « grossiers » (l. 23). Ses besoins essentiels s’avèrent donc corrompus, car alors que le reste de la congrégation a droit à du pain de froment, à des draps propres, à une cellule éclairée et à un équipement sanitaire approprié, Suzanne ne dispose que d’un pain de seigle, d’une couverture moisie et de récipients rudimentaires pour faire ses besoins, le tout dans une pièce aussi sombre et exiguë qu’une grotte. [PREUVE 2] D’autre part, la jeune religieuse finit par agir elle-même en bête [IDÉE SECONDAIRE 2], ce que vient signifier l’accumulation suivante : « [...] je déchirai mon vêtement avec mes dents; je poussai des cris affreux; je hurlai comme une bête féroce; je me frappai la tête contre les murs [...]. » (l. 25-27) Suzanne répond à son emprisonnement à la manière d’un « animal en cage » qui, affolé, ne trouve d’autres solutions à sa situation que l’autodestruction. [PREUVE 1] Et lorsque, dans un ultime instant de conscience, elle parvient à nouveau à dire « je », c’est pour affirmer son désir de mourir : « [...] laissez-moi ici », commande-t-elle, « je veux y mourir. » (l. 33) Vivre comme une bête équivaut pour la jeune religieuse à être morte [PREUVE 2], car presque plus rien d’intime, de personnel, d’humain ne semble subsister en elle. [TRANSITION VERS LA CONCLUSION]

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