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La psycholinguistique de l'apprentissage

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Par   •  21 Septembre 2018  •  Cours  •  2 252 Mots (10 Pages)  •  1 060 Vues

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Le bilinguisme

La psycholinguistique de l’apprentissage

L’enseignement doit suivre l’aspect psychologique et le développement linguistique.

Le problème d’apprentissage dans l’enseignement d’une langue étrangère

Au fur et à mesure que la psycholinguistique approfondit la connaissance de la nature du processus de l’apprentissage linguistique, les problèmes se font plus nombreux et plus importants. Il n’est pas difficile d’établir une liste de problèmes. Ce qui l’est c’est comment les résoudre.

  • variation de la capacité d’apprentissage des langues étrangères selon l’âge.
  • Rapport entre l’apprentissage de la langue maternelle et l‘apprentissage d’une seconde langue.
  • Problème du bilinguisme
  • Influence de la classe comme groupe social sur l’apprentissage de certains sujets.

Les caractéristiques de l’apprentissage d’une seconde langue

L’apprentissage d’une seconde langue est considérée par certains comme tout à fait différent du développement linguistique de l’enfant, de la conquête des premiers moyens expressifs de la langue maternelle.

D’autres au contraire affirment l’identité des deux processus (apprentissage/enseignement de la langue maternelle et la seconde langue).

Il reste à savoir si l’acquisition de la langue primaire s’effectue suivant le même procédé que celui de langue seconde. La réponse n’est pas catégorique.

Séquence et dosage des quatre aptitudes

(Ecouter, lire, écrire, parler), moyens efficaces de l’apprentissage.

On a remarqué que pour l’acquisition d’une seconde langue, les motivations sont moins fortes qu’elles avaient chez l’enfant un caractère plus vital.

Le locuteur qui parle déjà sa langue maternelle est en possession d’un répertoire verbal plus ou moins riche.

La maitrise de certaines capacités expressives n’est pas lente, moins progressive en fonction du développement de l’enfant. En effet, l’enfant qui acquiert sa langue maternelle établit des rapports directs entre celle-ci et la réalité par rapport à la seconde langue.

Mais le sujet qui apprend une seconde langue établit au contraire des rapports entre 2ème langue et interprétations conceptuelles données du début par rapprochement à la langue maternelle.

Et c’est plus tard, quand il acquiert des degrés de familiarité plus étroits avec la seconde langue, il réussit à faire des rapprochements directs automatiques et inconsciemment entre la 2ème langue et la réalité.

Les caractéristiques de l’apprentissage d’une seconde langue

Quelques caractéristiques de l’apprentissage d’une seconde langue :

La langue est considérée comme un instrument expressif. La langue est dans sa construction un système de structures qui devient lors de sa réalisation vivant, un système organique d’habiletés expressives et verbales.

La langue est alors habileté, habitude et même automatisme. L’habileté linguistique est une espèce d’habitude, dynamique par rapport au champ d’étude (morphèmes, phonèmes…).

L’apprentissage serait suivant un processus psychologique qui irait d’un premier rapport associatif entre langue seconde et un concept interprétatif propre à la langue primaire.

Ex : dans le premier cas, le sujet pense et parle non seulement dans sa langue mais aussi en langue étrangère, tandis que dans le second cas, le sujet comprend la 1ère et la seconde mais il pense dans sa langue maternelle.

La traduction

Dans la traduction, il faut maitriser les deux systèmes linguistiques (L1 et L2) (étude d’inspiration néo-béhavioriste).

Les deux systèmes ne sont pas effectivement valables du point de vue de la nature d’une langue, car une langue dans son fonctionnement réel apparait comme un tout compact de signifiants et de signifiés selon lequel les signifiés resteraient constants dans le passage d’une forme linguistique à une autre.

Dans le processus de l’acquisition d’une seconde langue, on prend en compte les aspects intrinsèques et extrinsèques et tous les deux influent sur le résultat final de l’apprentissage (stimulation, influence du milieu).

Les processus d’acquisition facilitent la stimulation, l’organisation syntaxique, la fréquence lexicale.

Remarque :

Au fur et à mesure que l’élève progresse dans l’acquisition d’une nouvelle langue, il augmente proportionnellement sa capacité de réponse associative au mot stimuli fourni dans cette langue.

De même, il augmentera sa capacité de donner des réponses associatives dans la seconde langue, comme l’usage de la 1ère ou de la 2ème langue sera laissé à son libre choix.

La psycholinguistique de la compréhension d’un texte :

La compréhension d’un texte est comme étant une activité mentale (mémoire visuelle) et comme le produit de cette activité (la signification) c’est-à-dire une interaction entre un texte et son contenu et les structures de connaissance.

Pour construire la signification d’un texte, il est nécessaire de construire sa cohérence.

La macrostructure est l’idée générale d’un texte. La microstructure est la décomposition du texte. Cette cohérence de la signification du texte se construit à l’aide des connaissances générales (prérequis) et spécifiques que l’individu possède sur le le monde évoqué par le texte (hypothèse de sens).

Comprendre un texte consiste pour le lecteur à lier les informations syntaxiques et sémantiques issues du texte.

Donc cette intégration du contenu sémantique et syntaxique et des informations linguistiques aux connaissances du sujet s’opèrent essentiellement par l’intermédiaire d’une représentation mentale élaborée au fur et à mesure de la lecture. Cela va garantir la cohérence du sujet.

La représentation mentale peut s’analyser à plusieurs niveaux :

  • Un niveau de surface : lexique syntaxe
  • Un niveau sémantique : la signification globale (connaissance antérieure, conceptuelle)

Le modèle de la  1ère génération :

Approche centrée sur le produit de la compréhension : la compréhension d’un texte c’est de l’analyser comme le résultat d’une interaction entre un lecteur et un texte. Elle suppose la construction d’une représentation mentale qui dépasse l’information fournie par le texte. Autrement dit, la réussite du processus de compréhension suppose la construction en mémoire d’une représentation cohérente d’une situation décrite par le texte.

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