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La dent d'or, Fontenelle

Fiche de lecture : La dent d'or, Fontenelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2017  •  Fiche de lecture  •  540 Mots (3 Pages)  •  3 179 Vues

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Séance 1 : ''La dent d'or '', Fontenelle, 1687

Problématique : Comment Fontenelle argumente-il afin de critiquer l'ignorance des Hommes et leur complaisance à rester dans le faux ?

Objectif n°1 : Étudier le mouvement littéraire et culturel des Lumières  

    Fontenelle dénonce la propension au merveilleux, qui a puissamment contribué à faire naître des superstitions, et l'exploitation de ces superstitions par les idéologues religieux.

   Le texte étudier est une œuvre de ses œuvres intitulée « La dent d'or » qui fait partie du recueil « Histoire des Oracles » datant de 1687. Il aborde le fait que les prédictions et divinations sont, à ses yeux, des impostures mais il remet également en cause les superstitions religieuses.

   Comment Fontenelle argumente-il afin de critiquer l'ignorance des Hommes et leur complaisance à rester dans le faux ?

 Pour répondre à cette problématique je m'intéresserai à la manière qu'à Fontenelle pour nous apporter sa critique.

    Tout d'abord, il se sert d'un récit comme démonstration pour nous montrer à quel point les Hommes pouvaient porter une importance abusive à des sujets sans en vérifier la véracité. On relèves plusieurs moqueries concernant l’intérêt de ces savants qui multiplient les ouvrages inutiles pour profiter d'un effet de mode. Par ailleurs l'accumulation des noms latins participe à la tonalité satirique du texte.

     De Libavius, Fontenelle nous dit que pour fabriquer son livre il "ramasse tout ce qui avait été dit de la dent" : ce qui signifie qu'il se contente de faire une compilation de ce que tous les autres ont dit avant lui. Le verbe "ramasser" à une connotations péjoratives (on ramasse ce qui traîne, des ordures).

     Les interventions directes du narrateur animent le récit. La phrase qui constitue le 2° paragraphe fait apparaître une première personne ("je ne puis m'empêcher d'en parler ici) et annonce au lecteur qu'il va lire une histoire plaisante ("si plaisamment"). On croit entendre un conteur qui tente d'attirer l'attention du public.

De nombreux exemples d'ironie émaillent le texte. Les expressions "belle et docte réplique", "grand homme", "tant de beaux ouvrages" sont de faux éloges qu'il faut bien entendu prendre à contre-pied pour comprendre la véritable pensée de l'auteur.

     Le texte contient aussi de nombreuses maximes, c'est à dire de phrases brèves, rythmées, résumant une idée générale ou énonçant un précepte, une règle.

     Enfin le récit se termine par un dernier commentaire soulignant la méthode absurde suivie par les doctes : "mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l'orfèvre." 
     Toutes ces intrusions de l'auteur dans le récit proprement dit s'accompagnent d'un ton spontané, enjoué et familier propre à séduire le lecteur.

Conclusion : L'argumentation cherche à se donner un tour plaisant et c'est pourquoi elle emprunte parfois la technique de l'apologue, c'est à dire du récit à portée éducative. Nous en avons un bon exemple avec cette petite histoire de la dent d'or. Il nous démontre que les Hommes ne cherchent pas à connaître la vérité et ne s'inquiètent pas de rester dans l'ignorance et la bêtise. Tous donnent de l'importance aux croyances, aux rumeurs, aux superstitions…

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