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L'évolution pédagogique de la France, Durkheim

Commentaire d'oeuvre : L'évolution pédagogique de la France, Durkheim. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  605 Vues

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DUPONT                                                                                                                                                                TS2

Pauline

Devoir maison de Philosophie

Explication de texte

        Dans cet extrait de son œuvre, L’évolution pédagogique de la France, Durkheim traite de l’évolution mentale du peuple. Comment le peuple a-t-il évolué ? Que lui avons inculqué pour en arriver là ? Ce serait-ce passé comme ceci sans intervention de personne ? L’auteur défend la nature de l’homme. Lors du raisonnement de Durkheim, on retrouve deux grandes parties, la première où il se questionne sur cette humanité que l’on a enseignée à l’homme et la seconde où il traite les conséquences de cette humanité, de cet enseignement.

         Concernant notre première question, l’homme n’a pas évolué seul. Il dit «Il est bien certain que, si tout devait se borner à faire connaître aux enfants telle ou telle curiosité plus ou moins piquante, telle ou telle relation plus ou moins surprenante, nous estimerons nous aussi que cette manière d’enseigner l’homme, pour être plus scientifique, serait pourtant dépourvue de toute utilité pédagogique.» ainsi, dans cette phrase il nous énonce bien que inculqué aux enfants de s’intéresser aux différentes choses qui les entoure ne serait pas nécessaire. Chaque personne est différente, tout le monde ne va pas s’intéresser aux mêmes choses bien que certaines personnes partagent les mêmes avis, ou encore les mêmes hobbies. Il continue en disant « Mais c’est qu’en réalité du spectacle de la diversité, de la variabilité infinie de la nature humaine […] se dégagent des enseignements d’une très haute importance ; car ils ont pour effet de nous donner de l’homme une idée très différente de celle que nous en donnaient les humanistes, et il est difficile de croire que ce ne soit pas là une acquisition du plus haut prix. » ici il insiste sur le fait que chacun se développe comme on le lui inculque. C’est alors qui énonce les humanistes, d’après Durkheim, les humanistes donnaient une idée de l’homme alors très différente de celle des enseignements étant reçus par notre entourage. Par la suite Durkheim énonce que si l’humanité est diverse « il ne peut plus être question de la concevoir sous les espèces d’une réalité aux formes nettement arrêtées et que l’on peut exprimer une fois pour toutes dans une formule. » ici encore chaque personne est différente ce qui rejoint le fait qu’il est impossible d’y mettre des formes ou encore une formule. « […] nous sommes portés à croire que l’humanité vraie, la seule qui mérite d’être appelée de ce nom, c’est celle qui apparaît à travers les civilisations que nous sommes habitués à entourer d’un culte particulier. » Durkheim énonce clairement que notre humanité va alors dépendre de notre entourage, une fois de plus, ou des gens qui nous ressemblent, qui ont la même façon de penser, de réagir etc que nous.

         Ainsi, l’évolution de chaque personne va principalement dépendre de sa famille, c’est elle qui va lui enseigner sa façon de percevoir les choses, de réagir aux situations, etc… C’est son éducation qui va agir sur son évolution, sur son humanité. Ainsi, chaque personne, chaque peuple, chaque famille sera différente.

        A la ligne 21, Durkheim dit que la représentation de l’homme est tronquée ; à la suite, il rajoute « Or, dès le moment où on a bien présente à l’esprit l’infinie variété de combinaisons mentales que l’homme a ainsi tirées du fond de sa nature, on se rend compte qu’il est impossible de dire à un moment donné : voilà ce qui constitue cette nature, voilà de quoi elle est faite. Car la richesse des productions passées ne nous autorise aucunement à assigner des limites aux productions à venir, et à penser qu’un jour doive jamais venir où l’homme […] soit condamné à se répéter perpétuellement lui-même » ici, l’auteur met bien en évidence le fait que chaque personne a sa nature, chaque homme est unique mais qu’il n’est pas obligé de renvoyer à son prochain tout ce qu’on lui a inculqué, il peut rajouter de ce qu’il a appris lui au cours de la vie afin de faire évoluer les peuples futurs. C’est cela que Durkheim entend dire lorsqu’il énonce : « On en vient ainsi à concevoir l’homme, non pas comme un système d’éléments définis et nombrables, mais comme une force flexible et protéiforme, capable de prendre les aspects les plus divers, sous la pression de circonstances sans cesse renouvelées. »

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