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L'oeuvre Zola

Fiche : L'oeuvre Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2017  •  Fiche  •  706 Mots (3 Pages)  •  1 075 Vues

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L’œuvre, Zola

Publié en 1886, le quatorzième roman des Rougon-Macquart à veine autobiographique explore les secrets de la création artistique. Le romancier y présente dans le monde de la peinture ses génies, ses amateurs, ses marchands. Il met en scène Claude Lantier, peintre génial mais perfectionniste, hanté par le désir de produire une œuvre d’exception.

L’entrée dans le roman est toujours importante pour le lecteur. Le chapitre 1, à visée informative doit happer n destinataire à fidéliser. La page, liminaire, met en présence les deux protagonistes du roman : Christine et Claude.

LECTURE

        

Montrons que la page d’incipit, sous le signe de la foudre remplit sa fonction

I/ Une entrée dynamique dans le roman

II/ Le jeu des regards

III/ Une véritable vision

I/ Une entrée dynamique dans le roman

 

  1. Composition du texte

Claude est sous la pluie de l’orage. En rentrant dans son atelier, il rencontre un corps vivant dont on saura plus tard le nom. Ce monde perdu, aux paroles échangées, jusqu’à la fin du passage, relève d’un vrai savoir-faire.

Claude, puis la rencontre avec Christine et la fin descriptive du passage avec la grue.

Cette composition est importante. Le lecteur suit le personnage pour rentrer dans le récit et suivre le personnage en action. Le premier mot du texte, « Claude », est donné en même temps que les indications spatio-temporelles : Paris, Hôtel de ville, l’ile St louis… L’époque est donnée par le bateau lavoir, le « nouveau » pont Louis-Philippe, le charbon. Nous sommes en été, le 2 juillet, ce qui justifie bien l’orage. On est presque dans un modèle cinématographique presque parfait avant la lettre.

Le romancier à peine à suivre dans l’obscurité mystérieuse de la nuit, un personnage : il est flâneur « il s’était oublié à roder », puis « couru » jusqu’à l’essoufflement qu’il l’arrête. Le rythme est imposé au lecteur qui vient de l’alternance des mouvements et des actions, et des accélérations Le personnage porte le dynamisme de la scène, « traversa la Seine », « mains ballantes », avec des verbes de mouvements et de pauses.

  1. Le dynamisme de l’orage

Le dynamisme de la scène vient également de la récitation récurrente des éclairs à 3 reprises qui ponctuent le passage, soutiennent le temps que le narrateur omniscient entend donner. Le lecteur voit ce que donnent à voir les éclairs par flashs, en une perception stroboscopique (ancêtre du cinéma, appareil permettant d’illuminer, par des éclairs brefs et périodiques, un phénomène rapide.)

II/ Le jeu de regards

1° Le regard révélateur

Le narrateur voit tout ce qui parle du tressaillement. La focalisation interne, qui consiste à raconter, en se situant à l’intérieur du personnage, permet de révéler de façon constante et approfondie les sentiments.

Le personnage est très proche du lecteur qui entre en complicité avec lui et peut s’identifier facilement à lui : découverte des perceptions par sa façon d’être vu, de voir ou seulement d’être entendu. L’apparition peut être associée au coup de foudre, richesse de la caractérisation.

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