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L'homme est un loup pour l'homme

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Par   •  8 Avril 2018  •  Dissertation  •  919 Mots (4 Pages)  •  3 234 Vues

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PHILOSOPHIE.

Patrice Ryan MILFORT 1ere S

       « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ! »  Le mot savoir vient du latin sapēre, « avoir de la saveur », avec influence de sapiens « sage », d’où « être perspicace », « comprendre », puis « savoir ».  De nos jours le mot savoir  a pris une autre signification, et je dois  bien insister qu’il existe deux types de savoir : le verbe savoir et la savoir philosophique qui n’ont pas la même définition. Pour expliquer notre phrase, dans un premier  temps nous allons expliquer les deux types de savoir que l’on retrouve dans notre citation, puis montrer que l’homme est ignorant mais il cherche à savoir car il a peur de ce qu’il ne connait pas, et enfin nous a allons démontrer que si l’homme est conscient de son ignorance il est donc pas totalement ignorant.

              Aujourd’hui, le savoir est souvent regarder comme la connaissance de quelqu’un dans un domaine (mathématiques, français, physique et chimie), mais en philosophie le savoir a rapport avec la sagesse et en philosophie un sage est un homme en quête de vérité qui cherche à mieux comprendre ce que sont les choses pour devenir meilleur. Le verbe savoir est utilisé dans notre phrase sous la forme : « Je ne sais qu’une chose », première personne du singulier du verbe conjugué à l’indicatif présent. Montre la prise de conscience du personnage au moment même de la pensée. Puis la deuxième utilisation du verbe savoir dans notre phrase « c’est que je ne sais rien » au même temps  et mode que le premier montre une négation, mais aussi une prise de conscience au moment de la pensée. On peut donc voir que dans cette phrase on fait appel aux deux  savoirs,  dans un premier temps on évoque le savoir scientifique, je, l’homme ne sais qu’une chose, et ensuite le avoir philosophique : je, l’homme, ne sait rien, pas seulement à cause de son manque de savoir scientifique mais aussi à cause de son manque de compréhension de ce qui peut le rendre meilleur.

             Dans la phrase, l’homme avoue quand même d’être ignorant, mais ne savons pas déjà cela ? Si on savait  déjà tout nous ne serions pas en train de philosopher, encore moins d’aller à l’école pour en prendre des cours. Cette ignorance de l’homme est retrouvé partout et dans tout ce qu’on fait (la médecine, la physique, la technologie, l’astronomie). Nous pouvons même dire  que chaque homme, même le plus connaisseur dans tous les domaines, ignore  une grande partie dans ce qu’il reste savoir, ou pas… On ne sait pas. De cette façon l’homme cherche à tout comprendre car il a peur de ce qu’il ne sait pas, et même des fois en donne une dimension divine (Dieu), mais l’homme au début ne savait rien, ou presque rien de ce que l’on sait de nos jours, nous sommes partis de ce que l’on connait pas pour arriver à ce qu’on connait. L’homme n’est donc pas condamne à l’ignorance. Mais l’homme sait seulement lorsqu’il a la connaissance, le savoir, la sagesse, l’homme sait seulement ce qu’il peut prouver et expliquer et pas ce qu’il a inventé ou imaginer sans logique. Chaque homme est donc un philosophe car il cherche un sens à  tout même quand ce qu’il cherche à expliquer est dépourvu de sens.

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