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Jean de La Fontaine, Fables, « la laitière et le Pot au lait »

Cours : Jean de La Fontaine, Fables, « la laitière et le Pot au lait ». Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2021  •  Cours  •  729 Mots (3 Pages)  •  837 Vues

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Lecture linéaire N°1

Jean de La Fontaine, Fables, « la laitière et le Pot au lait »

Livre VII, fable 10

Analyse linéaire du récit :

Introduction : Les fables appartient à ce qu’on appelle les apologues c’est-à-dire des récits à but didactique. Ce qui fait la diversité des fables c’est leur registre comique ainsi que leurs dimensions critiques ce qui séduit beaucoup d’écrivain dont l’un des plus grands fabulistes du 17ème siècle Jean De la Fontaine qui va de dans ces fables critiquer la cour, l’époque et aussi les travers de la société ce que nous allons découvrir dans la fable qui nous intéresse « la laitière et le pot au lait »

  • Lire la fable

Donc dans cette fable on peut voir que le récit tourne autour d’un personnage qui ne fait pas partie de la cour il s’agit d’une paysanne et La Fontaine va en profiter de ce récit pour critique l’un des travers de l’esprit humain l’imagination. Donc nous allons nous demander comment La Fontaine illustre-t-il la méfiance envers l’imagination dans son récit plaisant ?

  • Enoncer le plan

Cette fable est structurée en 3 mouvements plus la morale

Plan :

  1. 1-11 = 1er mouvement : ce qui lance le récit, le début
  2. 12-21 = 2eme mouvement : début du discours direct donc rend la fable plus vivante
  3. 22-29 = 3eme mouvement : la chute de Perrette donc la chute de la fable
  4. La morale = 30-43

  1. 1er mouvement, le début du récit

- « La laitière » dans le titre : métier de Perrette, le récit commence par la présentation du personnage

- elle pose son lait sur un coussinet v2 🡪 son lait est précieux

- « légère et court vêtue » v4 ; « cotillon simple et soulier plats » v6 = sous-entend que Perrette compte aller vite, elle est pressée et on voit que le rythme de la fable va se calquer sur le rythme de la fille un rythme enthousiaste puisqu’on va avoir une alternance d’alexandrin et d’octosyllabe qui va crée des ruptures et instaurer un rythme léger

- le temps utiliser pour le récit, l’imparfait, donne une impression de durée et prolonge ainsi le temps de la rêverie

- l’accumulation des verbes d’action (allais, comptait, employait, achetait, faisait), les hyperboles (un cent d’œuf, triple couvée) et l’ampleur de la phrase souligne l’inflation de son rêve, son expansion effrénée.

- champ lexical de l’argent (prix, argent, achetait)

  1. 2ème mouvement, passage au discours direct

- on retrouve encore le champ lexical de l’argent (coutera, revendant, argent, prix…)

-l’utilisation du discours direct rend le récit divertissant. Ce passage au discours direct montre la puissance de l’imagination qui repose sur l’exagération :

  • Une énumération, gradation (des poulets, un cochon, une vache et un veau) rappelons qu’elle a seulement un pot au lait
  • Utilisation du futur qui est le temps de la certitude dans l’avenir (j’aurai, je verrai, coutera…)

-  ironique question rhétorique « qui m’empêchera de mettre en notre étable » v19 en réalité c’est Perette qui va elle-même s’empêcher

 (Ce qui va nous emmener au 3eme mouvement la chute de Perrette)

  1. 3eme mouvement, la chute de Perrette et de la fable

- Chute brutal en 3 syllabes « le lait tombe » v23

- énumération dans l’ordre inverse de ce qu’elle perd v19 « adieu veau, vache, cochon… »

- périphrase ironique « la dame de ses biens » v24 qui lui confère une certaine noblesse

- « va s’excuser à son mari… » la femme battu par son mari était une sorte « farce » / « humour » au théâtre du 17eme siècle

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